Le Cnapest reproche au gouvernement de ne pas respecter les lois en recourant de manière abusive aux décisions administratives souvent en contradiction avec les textes législatifs en vigueur. Le Cnapest reproche au gouvernement de ne pas respecter les lois en recourant de manière abusive aux décisions administratives souvent en contradiction avec les textes législatifs en vigueur. Le secteur de l'éducation renoue avec les mouvements de protestation. Les lycées risquent, en effet, fort bien d'être paralysés aujourd'hui si l'appel du conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) trouve un écho. Et tout porte à croire que ce sera le cas car ce syndicat a prouvé à maintes reprises qu'il est amplement représentatif. Le Cnapest reproche au gouvernement de ne pas respecter les lois en recourant de manière abusive aux décisions administratives souvent en contradiction avec les textes législatifs en vigueur. Le syndicat accuse également les pouvoirs publics de tourner le dos au dialogue, d'agir en solo et de refuser aux syndicats autonomes le droit de négocier avec la tutelle. Il en est ainsi de l'accord conclu entre le syndicat et le ministère de l'Education nationale relatif à l'institution d'une ou de deux primes pour les enseignants équivalentes à 50% du salaire de base. Un accord que le département de Boubakeur Benbouzid n'a pas respecté, comme l'atteste si bien le nouveau régime indemnitaire qui a été promulgué. La question du régime indemnitaire fait partie des trois principales revendications formulées par ce syndicat puisque ce dernier demande aussi l'application de lois de la médecine du travail et la fin du monopole qu'exerce l'UGTA sur la gestion des œuvres .« On ne comprend pas pourquoi le ministère, qui s'est pourtant engagé à travers le PV du 23 novembre 2009, n'abroge pas l'arrêté de 1994 qui octroie à l'UGTA le privilège de gérer le dossier des œuvres sociales du secteur » nous a indiqué, hier, Messaoud Boudiba, membre du bureau national du Cnapest chargé de l'information. Cette pratique du désengagement semble être monnaie-courante au ministère de l'Education dans la mesure où, selon notre interlocuteur, joint hier, « même le PV relatif à la classification des professeurs ingénieurs signé avec le secrétaire général de ce département le 25 décembre 2008 n'a pas été appliqué ». On comprend dès lors pourquoi le Cnapest est monté au créneau pour rappeler à Boubakeur Benbouzid la nécessité de tenir ses engagements. Mais ce denier ne semble agir que dans un contexte de forte pression. Et c'est sans doute pour cela qu'il s'est empressé de rouvrir de nouveau le dossier des œuvres sociales et ce, en procédant, avant-hier, à l'installation d'une commission intersyndicale chargée de concevoir et mettre en œuvre une nouvelle organisation de la gestion des œuvres sociales du secteur de l'Education nationale. Une commission à laquelle participent, en qualité d'observateurs, les représentants du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et celui de l'Education nationale, comprend les délégués des sept (07) syndicats agréés du secteur de l'Education nationale. « Nous allons voir ce qui va résulter des travaux de cette commission, qui tiendra sa première réunion le dimanche prochain, même si nos adhérents sont vraiment sceptiques et ne croient pas à cette histoire de commissions » dira Messaoud Boudiba. Ce dernier n'a pas manqué aussi de soulever le troisième point de la plate forme de revendications du Cnapest portant sur le dossier de la médecine du travail en soulignant, à ce propos, que « les travailleurs du secteur de l'éducation nationale sont lésés en la matière et ne bénéficient pratiquement d'aucune prise en charge médicale, contrairement aux travailleurs d'autres secteurs ». Le comble, comme l'a précisé ce responsable du Cnapest, c'est que « les lois existent et sont claires en la matière. Nous voulons donc tout simplement l'application de ces lois et que cesse la hogra des travailleurs de l'Education nationale ». Ce mouvement de débrayage d'une journée sonne comme un avertissement à la tutelle qui est mise en demeure d'être à l'écoute des doléances des enseignants du secondaire. Car, dans le cas contraire, le Cnapest, qui réunit son conseil national ce week end, n'exclut pas d'initier d'autres actions de protestation. K.H. Le secteur de l'éducation renoue avec les mouvements de protestation. Les lycées risquent, en effet, fort bien d'être paralysés aujourd'hui si l'appel du conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) trouve un écho. Et tout porte à croire que ce sera le cas car ce syndicat a prouvé à maintes reprises qu'il est amplement représentatif. Le Cnapest reproche au gouvernement de ne pas respecter les lois en recourant de manière abusive aux décisions administratives souvent en contradiction avec les textes législatifs en vigueur. Le syndicat accuse également les pouvoirs publics de tourner le dos au dialogue, d'agir en solo et de refuser aux syndicats autonomes le droit de négocier avec la tutelle. Il en est ainsi de l'accord conclu entre le syndicat et le ministère de l'Education nationale relatif à l'institution d'une ou de deux primes pour les enseignants équivalentes à 50% du salaire de base. Un accord que le département de Boubakeur Benbouzid n'a pas respecté, comme l'atteste si bien le nouveau régime indemnitaire qui a été promulgué. La question du régime indemnitaire fait partie des trois principales revendications formulées par ce syndicat puisque ce dernier demande aussi l'application de lois de la médecine du travail et la fin du monopole qu'exerce l'UGTA sur la gestion des œuvres .« On ne comprend pas pourquoi le ministère, qui s'est pourtant engagé à travers le PV du 23 novembre 2009, n'abroge pas l'arrêté de 1994 qui octroie à l'UGTA le privilège de gérer le dossier des œuvres sociales du secteur » nous a indiqué, hier, Messaoud Boudiba, membre du bureau national du Cnapest chargé de l'information. Cette pratique du désengagement semble être monnaie-courante au ministère de l'Education dans la mesure où, selon notre interlocuteur, joint hier, « même le PV relatif à la classification des professeurs ingénieurs signé avec le secrétaire général de ce département le 25 décembre 2008 n'a pas été appliqué ». On comprend dès lors pourquoi le Cnapest est monté au créneau pour rappeler à Boubakeur Benbouzid la nécessité de tenir ses engagements. Mais ce denier ne semble agir que dans un contexte de forte pression. Et c'est sans doute pour cela qu'il s'est empressé de rouvrir de nouveau le dossier des œuvres sociales et ce, en procédant, avant-hier, à l'installation d'une commission intersyndicale chargée de concevoir et mettre en œuvre une nouvelle organisation de la gestion des œuvres sociales du secteur de l'Education nationale. Une commission à laquelle participent, en qualité d'observateurs, les représentants du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale et celui de l'Education nationale, comprend les délégués des sept (07) syndicats agréés du secteur de l'Education nationale. « Nous allons voir ce qui va résulter des travaux de cette commission, qui tiendra sa première réunion le dimanche prochain, même si nos adhérents sont vraiment sceptiques et ne croient pas à cette histoire de commissions » dira Messaoud Boudiba. Ce dernier n'a pas manqué aussi de soulever le troisième point de la plate forme de revendications du Cnapest portant sur le dossier de la médecine du travail en soulignant, à ce propos, que « les travailleurs du secteur de l'éducation nationale sont lésés en la matière et ne bénéficient pratiquement d'aucune prise en charge médicale, contrairement aux travailleurs d'autres secteurs ». Le comble, comme l'a précisé ce responsable du Cnapest, c'est que « les lois existent et sont claires en la matière. Nous voulons donc tout simplement l'application de ces lois et que cesse la hogra des travailleurs de l'Education nationale ». Ce mouvement de débrayage d'une journée sonne comme un avertissement à la tutelle qui est mise en demeure d'être à l'écoute des doléances des enseignants du secondaire. Car, dans le cas contraire, le Cnapest, qui réunit son conseil national ce week end, n'exclut pas d'initier d'autres actions de protestation. K.H.