Le ministre de la Communication, une fois n'est pas coutume, a reconnu explicitement l'existence d'un déficit criant en matière de communication institutionnelle. Le ministre de la Communication, une fois n'est pas coutume, a reconnu explicitement l'existence d'un déficit criant en matière de communication institutionnelle. Nacer Mehal, qui s'exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dans le cadre de l'émission «L'invité de la rédaction», a, en effet, indiqué que «la communication institutionnelle était absolument inexistante, absente ou, en tout cas, très peu performante, voire pas du tout adaptée au contexte». Ces propos sont, à l'évidence, une première puisque jamais ministre de la Communication n'a été aussi clair sur cette question. Nacer Mehal a ainsi énuméré plusieurs formes de communication, notamment la relation de l'administration avec le citoyen, la communication intra-gouvernementale et la relation de l'administration publique avec l'ensemble des médias. Comme pour dire que cette situation ne saurait durer encore, l'invité de la radio a recommandé à chaque département ministériel d'ouvrir ses portes aux journalistes, tout en ne manquant pas d'admettre l'existence de «blocages» ce qui est, comme il l'a souligné, «tout à fait anormal». Il faut dire que les journalistes se sont de tout temps plaints des blocages relatifs à l'accès à l'information. Il semble donc que les pouvoirs publics veulent changer cette situation et se défaire de ces pratiques qui sont antinomiques avec le principe du droit de citoyens à l'information. En vue de remédier à cette situation, le ministre a annoncé l'existence d'un projet d'élaboration d'actions pour améliorer justement la communication institutionnelle. «Nous sommes pratiquement à la fin de l'élaboration de cette plateforme» a-t-il précisé. Et d'ajouter qu'il s'agit «d'organiser la communication institutionnelle et réfléchir aux instruments qui permettent d'améliorer les relations entre l'Etat et les citoyens. Par conséquent il fallait procéder à des améliorations et je pense que, dans le contexte actuel, la communication est devenue une chose tout à fait primordiale et quotidienne». Sur un autre registre, le ministre a annoncé l'existence d'une mouture du code de l'information qui sera soumise à discussion avec l'ensemble des acteurs du secteur au deuxième trimestre 2011 et ce, dans le but «d'obtenir le maximum de consensus autour du texte avant de la présenter au gouvernement et plus tard aux institutions législatives. Personne ne sera exclu». Pour lui, ce code visera d'abord et avant tout «à renforcer la liberté d'expression et à la baliser afin qu'il n'y ait pas de dérives déontologiques». Il faut rappeler que l'actuel code est «désuet» puisqu'il a été élaboré au début des années 90 et les professionnels des médias ont constamment revendiqué sa révision. Par ailleurs, interrogé sur la dépénalisation des délits de presse, il a déclaré que cette question «est en discussion actuellement». Il a rappelé toutefois que cette question dépend des compétences du ministre de la Justice et que la décision finale appartient au chef de l'Etat. Se voulant rassurant, il a indiqué, à propos de la nouvelle loi sur la publicité, que «l'Etat ne va pas monopoliser le secteur mais qu'il va le contrôler et le réguler». Enfin Nacer Mehal a confirmé une fois de plus que les nouveaux textes de loi relatifs à la modernisation de la radio et la télévision ont été soumis au gouvernement qui va les examiner dans deux à trois semaines. K. H. Nacer Mehal, qui s'exprimait hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dans le cadre de l'émission «L'invité de la rédaction», a, en effet, indiqué que «la communication institutionnelle était absolument inexistante, absente ou, en tout cas, très peu performante, voire pas du tout adaptée au contexte». Ces propos sont, à l'évidence, une première puisque jamais ministre de la Communication n'a été aussi clair sur cette question. Nacer Mehal a ainsi énuméré plusieurs formes de communication, notamment la relation de l'administration avec le citoyen, la communication intra-gouvernementale et la relation de l'administration publique avec l'ensemble des médias. Comme pour dire que cette situation ne saurait durer encore, l'invité de la radio a recommandé à chaque département ministériel d'ouvrir ses portes aux journalistes, tout en ne manquant pas d'admettre l'existence de «blocages» ce qui est, comme il l'a souligné, «tout à fait anormal». Il faut dire que les journalistes se sont de tout temps plaints des blocages relatifs à l'accès à l'information. Il semble donc que les pouvoirs publics veulent changer cette situation et se défaire de ces pratiques qui sont antinomiques avec le principe du droit de citoyens à l'information. En vue de remédier à cette situation, le ministre a annoncé l'existence d'un projet d'élaboration d'actions pour améliorer justement la communication institutionnelle. «Nous sommes pratiquement à la fin de l'élaboration de cette plateforme» a-t-il précisé. Et d'ajouter qu'il s'agit «d'organiser la communication institutionnelle et réfléchir aux instruments qui permettent d'améliorer les relations entre l'Etat et les citoyens. Par conséquent il fallait procéder à des améliorations et je pense que, dans le contexte actuel, la communication est devenue une chose tout à fait primordiale et quotidienne». Sur un autre registre, le ministre a annoncé l'existence d'une mouture du code de l'information qui sera soumise à discussion avec l'ensemble des acteurs du secteur au deuxième trimestre 2011 et ce, dans le but «d'obtenir le maximum de consensus autour du texte avant de la présenter au gouvernement et plus tard aux institutions législatives. Personne ne sera exclu». Pour lui, ce code visera d'abord et avant tout «à renforcer la liberté d'expression et à la baliser afin qu'il n'y ait pas de dérives déontologiques». Il faut rappeler que l'actuel code est «désuet» puisqu'il a été élaboré au début des années 90 et les professionnels des médias ont constamment revendiqué sa révision. Par ailleurs, interrogé sur la dépénalisation des délits de presse, il a déclaré que cette question «est en discussion actuellement». Il a rappelé toutefois que cette question dépend des compétences du ministre de la Justice et que la décision finale appartient au chef de l'Etat. Se voulant rassurant, il a indiqué, à propos de la nouvelle loi sur la publicité, que «l'Etat ne va pas monopoliser le secteur mais qu'il va le contrôler et le réguler». Enfin Nacer Mehal a confirmé une fois de plus que les nouveaux textes de loi relatifs à la modernisation de la radio et la télévision ont été soumis au gouvernement qui va les examiner dans deux à trois semaines. K. H.