En cette quatrième semaine de l'insurrection populaire, Mouammar Kadhafi a accentué hier la pression sur la rébellion, bombardant par air et terre des positions dans l'est de la Libye et combattant les insurgés à l'Ouest qui défendent farouchement leurs positions. Le langage des armes prend le pas et il semble à l'état actuel des choses que la solution militaire est la plus privilégiée en l'absence de l'amorce d'un dialogue, une option refusée par les insurgés et par le guide de la Jamahiria. La communauté internationale continue, elle, de réfléchir à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye. Ce projet sera examiné lors d'une réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l'Otan. Son secrétaire général Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que l'Alliance atlantique ne cherchait pas à intervenir militairement en Libye, se contentant de se tenir prête à toute éventualité. "L'Otan ne cherche pas à intervenir en Libye mais nous avons demandé à nos militaires de se préparer prudemment à toute éventualité", a-t-il dit à la chaîne de télévision Sky News. L'option est aussi sur les tablettes de la Ligue des Etats arabes. Selon le ministre des affaires étrangères saoudien, Saoud al-Fayçal, "il revient à la Ligue arabe de décider d'une position arabe commune au sujet d'une zone d'exclusion aérienne en Libye". Outre la France et la Grande-Bretagne, qui se sont prononcées pour la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne, l'Italie soutiendra toute sanction à l'encontre à la Libye prise par l'ONU, l'Union européenne ou l'Otan, selon le bureau du président italien. L'Italie est le pays le plus près des côtes libyennes et les bases militaires italiennes joueraient sans doute un rôle dans la mise en œuvre d'une stratégie militaire anti-Kadhafi. L'idée émise par les pays occidentaux, à leur tête les Etats-Unis a fait sortir de ses gonds le colonel Kadhafi qui menace, dans une déclaration à la télévision turque que les Libyens prendront les armes si une zone d'exclusion aérienne était mise en œuvre sous l'égide de l'Onu. Selon lui, ce projet est un "complot colonialiste" visant à envahir la Libye. Elle ne fait pas aussi l'unanimité au sein de l'opposition qui conduit la révolution. A Benghazi, fief du soulèvement populaire, même si l'idée fait son chemin, elle n'est pas la bienvenue parmi les rebelles, opposés à toute intervention étrangère sur le sol libyen. Les choses semblent s'accélérer d'autre part en prévision de l'après-Kadhafi. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont rencontré des représentants du Conseil national de transition mis en place par la rébellion à Benghazi. Du côté du numéro 1 libyen, un émissaire de Kadhafi a atterri, hier, au Caire. Le général Ali Al-Saiid Al-Zawi le responsable de la logistique et aussi vice-ministre de la Défense, est chargé de transmettre un message de Kadhafi aux responsables égyptiens et probablement aux dirigeants de la Ligue arabe.. Les combats redoublent d'intensité Les forces du colonel Kadhafi ont accentué, hier, leurs attaques contre les positions aux mains des rebelles. Les pilonnages à l'artillerie lourde et raids aériens ont visés les deux importantes villes près de la capitale Tripoli, elle, toujours aux mains des forces loyalistes. À Zaouïa, les combats ont fait des morts mardi parmi les manifestants. Le centre-ville serait toujours aux mains des rebelles, mais les forces loyalistes se rapprocheraient de la place principale. La plus grande raffinerie du pays a été fermée. Des obus sont tirés sur la route entre Ras Lanouf et Ben Jaouad. Une énorme explosion a été entendue, hier après-midi près d'une raffinerie située aux abords de la ville de Ras Lanouf. Une autre source évoque de violentes offensives menées par les insurgés à quelques kilomètres à l'ouest de Ras Lanouf. Les rebelles ont reçu de l'artillerie lourde, des orgues de Staline et des missiles avec lesquels ils pilonnent les positions de l'armée libyenne, a-t-elle précisé. Des armes qui font craindre l'aggravation de la situation, prélude à un embrasement général incontrôlable et qui risque de déborder sur les pays limitrophes à la Libye. En cette quatrième semaine de l'insurrection populaire, Mouammar Kadhafi a accentué hier la pression sur la rébellion, bombardant par air et terre des positions dans l'est de la Libye et combattant les insurgés à l'Ouest qui défendent farouchement leurs positions. Le langage des armes prend le pas et il semble à l'état actuel des choses que la solution militaire est la plus privilégiée en l'absence de l'amorce d'un dialogue, une option refusée par les insurgés et par le guide de la Jamahiria. La communauté internationale continue, elle, de réfléchir à l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye. Ce projet sera examiné lors d'une réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l'Otan. Son secrétaire général Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que l'Alliance atlantique ne cherchait pas à intervenir militairement en Libye, se contentant de se tenir prête à toute éventualité. "L'Otan ne cherche pas à intervenir en Libye mais nous avons demandé à nos militaires de se préparer prudemment à toute éventualité", a-t-il dit à la chaîne de télévision Sky News. L'option est aussi sur les tablettes de la Ligue des Etats arabes. Selon le ministre des affaires étrangères saoudien, Saoud al-Fayçal, "il revient à la Ligue arabe de décider d'une position arabe commune au sujet d'une zone d'exclusion aérienne en Libye". Outre la France et la Grande-Bretagne, qui se sont prononcées pour la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne, l'Italie soutiendra toute sanction à l'encontre à la Libye prise par l'ONU, l'Union européenne ou l'Otan, selon le bureau du président italien. L'Italie est le pays le plus près des côtes libyennes et les bases militaires italiennes joueraient sans doute un rôle dans la mise en œuvre d'une stratégie militaire anti-Kadhafi. L'idée émise par les pays occidentaux, à leur tête les Etats-Unis a fait sortir de ses gonds le colonel Kadhafi qui menace, dans une déclaration à la télévision turque que les Libyens prendront les armes si une zone d'exclusion aérienne était mise en œuvre sous l'égide de l'Onu. Selon lui, ce projet est un "complot colonialiste" visant à envahir la Libye. Elle ne fait pas aussi l'unanimité au sein de l'opposition qui conduit la révolution. A Benghazi, fief du soulèvement populaire, même si l'idée fait son chemin, elle n'est pas la bienvenue parmi les rebelles, opposés à toute intervention étrangère sur le sol libyen. Les choses semblent s'accélérer d'autre part en prévision de l'après-Kadhafi. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont rencontré des représentants du Conseil national de transition mis en place par la rébellion à Benghazi. Du côté du numéro 1 libyen, un émissaire de Kadhafi a atterri, hier, au Caire. Le général Ali Al-Saiid Al-Zawi le responsable de la logistique et aussi vice-ministre de la Défense, est chargé de transmettre un message de Kadhafi aux responsables égyptiens et probablement aux dirigeants de la Ligue arabe.. Les combats redoublent d'intensité Les forces du colonel Kadhafi ont accentué, hier, leurs attaques contre les positions aux mains des rebelles. Les pilonnages à l'artillerie lourde et raids aériens ont visés les deux importantes villes près de la capitale Tripoli, elle, toujours aux mains des forces loyalistes. À Zaouïa, les combats ont fait des morts mardi parmi les manifestants. Le centre-ville serait toujours aux mains des rebelles, mais les forces loyalistes se rapprocheraient de la place principale. La plus grande raffinerie du pays a été fermée. Des obus sont tirés sur la route entre Ras Lanouf et Ben Jaouad. Une énorme explosion a été entendue, hier après-midi près d'une raffinerie située aux abords de la ville de Ras Lanouf. Une autre source évoque de violentes offensives menées par les insurgés à quelques kilomètres à l'ouest de Ras Lanouf. Les rebelles ont reçu de l'artillerie lourde, des orgues de Staline et des missiles avec lesquels ils pilonnent les positions de l'armée libyenne, a-t-elle précisé. Des armes qui font craindre l'aggravation de la situation, prélude à un embrasement général incontrôlable et qui risque de déborder sur les pays limitrophes à la Libye.