La réapparition du crédit à la consommation, et plus particulièrement à l'octroi de ressources financières de la part des banques pour l'achat et l'acquisition de véhicules automobiles reste tributaire de la mise en place d'une industrie automobile nationale. La réapparition du crédit à la consommation, et plus particulièrement à l'octroi de ressources financières de la part des banques pour l'achat et l'acquisition de véhicules automobiles reste tributaire de la mise en place d'une industrie automobile nationale. En effet, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a affirmé hier que «le retour au crédit à la consommation pour bénéficier des crédits bancaires pour avoir un véhicule est conditionné par une éventuelle production automobile locale». Ainsi, on peut penser que l'allusion est ainsi faite aux projets d'implantation du constructeur Renault en Algérie dont les négociations récentes entre le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Mohamed Benmeradi, et l'envoyé spécial de Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, ont fait ressortir l'ambition de fabriquer 100.000 véhicules en créant 20.000 emplois. Voilà concrètement et en filigrane ce qu'appelle, Djoudi, l'émergence d'une industrie automobile nationale. Car, pour le moment, nous ne connaissons pas d'autres projets de construction automobile en Algérie. Tout en précisant que l'arrêt du processus de l'octroi des crédits à la consommation et à l'achat d'un véhicule était fixé par les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 (grand boom du crédit automobile), le ministre estime qu'«il existe des projets d'implantation d'usines de fabrication automobile en Algérie actuellement en cours de négociations avancées entre les autorités algériennes et les responsables et producteurs automobiles européennes. Et ce n'est qu'au moment où les projets en question deviendront réalité que l'instauration du crédit à la consommation sera effective sur la base d'acquisition de véhicules produits sur le marché national domestique ». Rappelons que pas moins de 100. 000 véhicules automobiles sont importés chaque année en Algérie tandis qu'il y a trois années, l'entrée annuelle des véhicules sur le marché national représentait plus de 3,5 milliards de dollars. La saturation du parc national automobile, le nombre incalculable de cas de crédits à la consommation accordés aux citoyens par les banques alors que le crédit immobilier est jugé prioritaire, ont incité les autorités compétentes à opter pour la suppression temporaire du crédit à l'acquisition de véhicules. De nombreux consommateurs se sont estimés lésés par cette suppression de crédits à la consommation alors qu'ils s'apprêtaient à postuler à cette formule bancaire de crédit. Cependant, la réactivation du système de crédit à la consommation automobile qui a connu un essor extraordinnaire, aussi bien pour les banques que pour les concessionnaires automobiles, n'est pas rationnelle puisqu'il dépend exclusivement de la concrétisation du projet Renault en Algérie où, pour le moment, il est toujours au stade des négociations, et ce en attendant le Forum des industriels et des investisseurs algériens et français, prévu du 29 au 31 mai prochain à Alger. En effet, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a affirmé hier que «le retour au crédit à la consommation pour bénéficier des crédits bancaires pour avoir un véhicule est conditionné par une éventuelle production automobile locale». Ainsi, on peut penser que l'allusion est ainsi faite aux projets d'implantation du constructeur Renault en Algérie dont les négociations récentes entre le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Mohamed Benmeradi, et l'envoyé spécial de Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, ont fait ressortir l'ambition de fabriquer 100.000 véhicules en créant 20.000 emplois. Voilà concrètement et en filigrane ce qu'appelle, Djoudi, l'émergence d'une industrie automobile nationale. Car, pour le moment, nous ne connaissons pas d'autres projets de construction automobile en Algérie. Tout en précisant que l'arrêt du processus de l'octroi des crédits à la consommation et à l'achat d'un véhicule était fixé par les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 (grand boom du crédit automobile), le ministre estime qu'«il existe des projets d'implantation d'usines de fabrication automobile en Algérie actuellement en cours de négociations avancées entre les autorités algériennes et les responsables et producteurs automobiles européennes. Et ce n'est qu'au moment où les projets en question deviendront réalité que l'instauration du crédit à la consommation sera effective sur la base d'acquisition de véhicules produits sur le marché national domestique ». Rappelons que pas moins de 100. 000 véhicules automobiles sont importés chaque année en Algérie tandis qu'il y a trois années, l'entrée annuelle des véhicules sur le marché national représentait plus de 3,5 milliards de dollars. La saturation du parc national automobile, le nombre incalculable de cas de crédits à la consommation accordés aux citoyens par les banques alors que le crédit immobilier est jugé prioritaire, ont incité les autorités compétentes à opter pour la suppression temporaire du crédit à l'acquisition de véhicules. De nombreux consommateurs se sont estimés lésés par cette suppression de crédits à la consommation alors qu'ils s'apprêtaient à postuler à cette formule bancaire de crédit. Cependant, la réactivation du système de crédit à la consommation automobile qui a connu un essor extraordinnaire, aussi bien pour les banques que pour les concessionnaires automobiles, n'est pas rationnelle puisqu'il dépend exclusivement de la concrétisation du projet Renault en Algérie où, pour le moment, il est toujours au stade des négociations, et ce en attendant le Forum des industriels et des investisseurs algériens et français, prévu du 29 au 31 mai prochain à Alger.