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Hommage au chanteur Dahmane El Harrachi
Théâtre de la ville de Paris
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 03 - 2011

Un hommage a été rendu mercredi soir au regretté Dahmane El Harrachi chanteur chaabi lors d'un gala animé par son fils Kamel au Théâtre de la ville de Paris, qui a affiché complet à l'occasion.
Un hommage a été rendu mercredi soir au regretté Dahmane El Harrachi chanteur chaabi lors d'un gala animé par son fils Kamel au Théâtre de la ville de Paris, qui a affiché complet à l'occasion.
Une demi-heure avant le spectacle, seuls quelque billets étaient disponibles et l'aile réservée aux invitations personnalisées submergée par des dizaines de personnes faisant la queue, a-t-on constaté. Durant presque deux heures, Kamel a interprété des chansons fétiches de son défunt père, dont Ya rayah, reprise en chœur par les mélomanes présents, ainsi que des compositions de son premier album ? Ghana Fenou, un produit essentiellement dédié à son père.
Accompagné par une quinzaine de musiciens et chanteurs de son choix, l'artiste a fait vibrer une salle archi-comble aux rythmes de Walahi ma drit, Ch'hal ayit mesber et autre Ila tebghi, des tubes de son album. Visiblement ému au terme du concert, Kamel s'est dit "très satisfait" de cette première prestation au théâtre de la ville de Paris : "C'est à la fois une fierté et un plaisir de chanter devant un tel public, dans la capitale française", a-t-il dit.
Dans son fauteuil roulant, Fatma, une septuagénaire accompagnée de sa fille, a fait le déplacement de la région parisienne pour assister au spectacle. "À travers le fils, nous nous remémorions le père, Dahmane, ce géant de la musique chaabie", a-t-elle confié, les larmes aux yeux. Pour le critique spécialisé dans les musiques du monde, Rabah Mezouane, le défunt chanteur a véritablement marqué son époque par des titres devenus des standards ou des classiques.
L'auteur de Ya rayah, un succès repris par Rachid Taha et plus récemment par Kamel, est tenu pour "une des figures les plus emblématiques de la chanson de l'exil", a dit ce critique. Prévu initialement le 2 octobre au même lieu et reporté pour des "raisons techniques", le concert de Paris marque le trentième anniversaire de la mort de Dahmane El Harrachi. Chanteur prolifique, Dahmane El Harrachi, de son vrai nom Abderrahmane Amrani, est décédé le 31 août 1980, dans un accident de voiture, sur la corniche algéroise. Selon M. Mezouane, c'est dans les cafés communautaires parisiens que le chanteur, arrivé en France en 1949, se produisait chaque week-end, avec un talent qui faisait l'unanimité parmi la communauté maghrébine.
Parmi ses succès indélébiles, Bahja Bidha, Dak Ezzine Ala Slamtou, Zouj Hmamat et Erayah, traduite dans plusieurs langues. Son fils Kamel a été un fan de la première heure des chansons de son père. Révélé par les scènes underground parisiennes en 1991, il a hérité de son illustre père cette manière "unique" de jouer de la mandole, selon des mélomanes.
Une demi-heure avant le spectacle, seuls quelque billets étaient disponibles et l'aile réservée aux invitations personnalisées submergée par des dizaines de personnes faisant la queue, a-t-on constaté. Durant presque deux heures, Kamel a interprété des chansons fétiches de son défunt père, dont Ya rayah, reprise en chœur par les mélomanes présents, ainsi que des compositions de son premier album ? Ghana Fenou, un produit essentiellement dédié à son père.
Accompagné par une quinzaine de musiciens et chanteurs de son choix, l'artiste a fait vibrer une salle archi-comble aux rythmes de Walahi ma drit, Ch'hal ayit mesber et autre Ila tebghi, des tubes de son album. Visiblement ému au terme du concert, Kamel s'est dit "très satisfait" de cette première prestation au théâtre de la ville de Paris : "C'est à la fois une fierté et un plaisir de chanter devant un tel public, dans la capitale française", a-t-il dit.
Dans son fauteuil roulant, Fatma, une septuagénaire accompagnée de sa fille, a fait le déplacement de la région parisienne pour assister au spectacle. "À travers le fils, nous nous remémorions le père, Dahmane, ce géant de la musique chaabie", a-t-elle confié, les larmes aux yeux. Pour le critique spécialisé dans les musiques du monde, Rabah Mezouane, le défunt chanteur a véritablement marqué son époque par des titres devenus des standards ou des classiques.
L'auteur de Ya rayah, un succès repris par Rachid Taha et plus récemment par Kamel, est tenu pour "une des figures les plus emblématiques de la chanson de l'exil", a dit ce critique. Prévu initialement le 2 octobre au même lieu et reporté pour des "raisons techniques", le concert de Paris marque le trentième anniversaire de la mort de Dahmane El Harrachi. Chanteur prolifique, Dahmane El Harrachi, de son vrai nom Abderrahmane Amrani, est décédé le 31 août 1980, dans un accident de voiture, sur la corniche algéroise. Selon M. Mezouane, c'est dans les cafés communautaires parisiens que le chanteur, arrivé en France en 1949, se produisait chaque week-end, avec un talent qui faisait l'unanimité parmi la communauté maghrébine.
Parmi ses succès indélébiles, Bahja Bidha, Dak Ezzine Ala Slamtou, Zouj Hmamat et Erayah, traduite dans plusieurs langues. Son fils Kamel a été un fan de la première heure des chansons de son père. Révélé par les scènes underground parisiennes en 1991, il a hérité de son illustre père cette manière "unique" de jouer de la mandole, selon des mélomanes.


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