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Le Japon craint un nouveau «Tchernobyl»
Explosion de la centrale nucléaire de Fukushima
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 03 - 2011

Après le terrible séisme qui a frappé vendredi le nord-est du Japon et provoqué un tsunami, les survivants sont confrontés désormais à la menace nucléaire, après l'explosion survenue hier matin dans la centrale Fukushima à Daiichi, sur la côte nord-est du Japon.
Après le terrible séisme qui a frappé vendredi le nord-est du Japon et provoqué un tsunami, les survivants sont confrontés désormais à la menace nucléaire, après l'explosion survenue hier matin dans la centrale Fukushima à Daiichi, sur la côte nord-est du Japon.
Pour le Réseau «Sortir du nucléaire», l'explosion est «un accident nucléaire majeur gravissime», comparable à l'accident de Three Mile Island et de Tchernobyl, qui s'est déroulé il y a tout juste 25 ans. Au lendemain du plus violent séisme de son histoire, et alors que le Japon subit encore de nombreuses répliques sismiques, l'inquiétude grandit autour de plusieurs centrales nucléaires touchées par le tremblement de terre de magnitude 8,9, et l'impressionnant tsunami qu'il a provoqué vendredi 11 mars.Le secrétaire général du gouvernement japonais a confirmé, hier matin, qu'une explosion et une fuite radioactive s'étaient produites à la centrale de Daiichi, dans la préfecture de Fukushima, située à 240 kilomètres au nord de Tokyo. Les autorités ont ordonné aux habitants d'évacuer la zone dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale, et distribué de l'iode sur les riverains afin de les prémunir d'éventuels impacts corporels des radiations.Quatre employés ont été «légèrement blessés» dans l'explosion qui s'est produite à 15 h 36 heure locale (8 h 36 à Paris). Sur place, la dose de radioactivité reçue par un individu sur le site du sinistre correspond à celle qu'une personne peut absorber au maximum en un an, sous peine de mettre en danger sa santé, a assuré l'agence de presse Kyodo. Concernant le bilan du tremblement de terre et du tsunami, les derniers chiffres de la presse locale indiquaient 1.700 morts et disparus, tandis que la police fait pour sa part état de 700 morts. Dans le Nord-est, mille huit cents maisons ont été détruites. Tous les ports du Japon ont été fermés mais le trafic reprend progressivement à l'aéroport de Tokyo. Plus de 8.000 soldats ont été déployés pour les efforts des secours.
Un «désastre national», selon le PM nippon
Le Premier ministre nippon Naoto Kan a qualifié hier de «désastre national sans précédent» le séisme suivi d'un tsunami ayant frappé son pays vendredi, dans une allocution télévisée. «Je veux que la population surmonte ce séisme, qui doit être qualifié de désastre national sans précédent», a-t-il déclaré, alors que le bilan provisoire du séisme et du tsunami ont fait plus de 1.700 morts et disparus. Le tremblement de terre de magnitude 8,9 a d'autre part déréglé les systèmes de refroidissement de deux réacteurs nucléaires des centrales de Fukushima, au cœur de la zone sinistrée. M. Kan a dit vouloir ajouter «les capacités de tout un chacun aux efforts non comptés du gouvernement et des administrations» du pays pour lutter contre les conséquences de la catastrophe. «C'est le plus important séisme depuis l'ère Meiji (1868 à 1912)», a déclaré de son côté le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano. La secousse s'est produite à 24,4 km de profondeur à une centaine de kilomètres au large de la préfecture de Miyagi, provoquant un important tsunami à proximité de Sendai et de divers autres points côtiers le long du Pacifique. Par ailleurs, les autorités de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du Japon, sont sans nouvelles d'environ 10.000 habitants de la ville portuaire de Minamisanriku au lendemain du tsunami. De son côté, l'Agence internationale pour l'énergie atomique indique que l'Agence japonaise pour la sécurité nucléaire et industrielle l'a informé de l'explosion près du réacteur N°1. La Russie a recommandé à ses citoyens de «renoncer dans l'immédiat à se rendre au Japon dans un but touristique ou personnel» dans l'attente d'informations sur «l'évolution de la situation». La Commission européenne va convoquer en début de semaine prochaine une réunion des autorités européennes chargées de la sécurité nucléaire et l'industrie du secteur pour tirer les leçons de l'incident nucléaire au Japon.
Pour le Réseau «Sortir du nucléaire», l'explosion est «un accident nucléaire majeur gravissime», comparable à l'accident de Three Mile Island et de Tchernobyl, qui s'est déroulé il y a tout juste 25 ans. Au lendemain du plus violent séisme de son histoire, et alors que le Japon subit encore de nombreuses répliques sismiques, l'inquiétude grandit autour de plusieurs centrales nucléaires touchées par le tremblement de terre de magnitude 8,9, et l'impressionnant tsunami qu'il a provoqué vendredi 11 mars.Le secrétaire général du gouvernement japonais a confirmé, hier matin, qu'une explosion et une fuite radioactive s'étaient produites à la centrale de Daiichi, dans la préfecture de Fukushima, située à 240 kilomètres au nord de Tokyo. Les autorités ont ordonné aux habitants d'évacuer la zone dans un rayon de 20 kilomètres autour de la centrale, et distribué de l'iode sur les riverains afin de les prémunir d'éventuels impacts corporels des radiations.Quatre employés ont été «légèrement blessés» dans l'explosion qui s'est produite à 15 h 36 heure locale (8 h 36 à Paris). Sur place, la dose de radioactivité reçue par un individu sur le site du sinistre correspond à celle qu'une personne peut absorber au maximum en un an, sous peine de mettre en danger sa santé, a assuré l'agence de presse Kyodo. Concernant le bilan du tremblement de terre et du tsunami, les derniers chiffres de la presse locale indiquaient 1.700 morts et disparus, tandis que la police fait pour sa part état de 700 morts. Dans le Nord-est, mille huit cents maisons ont été détruites. Tous les ports du Japon ont été fermés mais le trafic reprend progressivement à l'aéroport de Tokyo. Plus de 8.000 soldats ont été déployés pour les efforts des secours.
Un «désastre national», selon le PM nippon
Le Premier ministre nippon Naoto Kan a qualifié hier de «désastre national sans précédent» le séisme suivi d'un tsunami ayant frappé son pays vendredi, dans une allocution télévisée. «Je veux que la population surmonte ce séisme, qui doit être qualifié de désastre national sans précédent», a-t-il déclaré, alors que le bilan provisoire du séisme et du tsunami ont fait plus de 1.700 morts et disparus. Le tremblement de terre de magnitude 8,9 a d'autre part déréglé les systèmes de refroidissement de deux réacteurs nucléaires des centrales de Fukushima, au cœur de la zone sinistrée. M. Kan a dit vouloir ajouter «les capacités de tout un chacun aux efforts non comptés du gouvernement et des administrations» du pays pour lutter contre les conséquences de la catastrophe. «C'est le plus important séisme depuis l'ère Meiji (1868 à 1912)», a déclaré de son côté le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano. La secousse s'est produite à 24,4 km de profondeur à une centaine de kilomètres au large de la préfecture de Miyagi, provoquant un important tsunami à proximité de Sendai et de divers autres points côtiers le long du Pacifique. Par ailleurs, les autorités de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du Japon, sont sans nouvelles d'environ 10.000 habitants de la ville portuaire de Minamisanriku au lendemain du tsunami. De son côté, l'Agence internationale pour l'énergie atomique indique que l'Agence japonaise pour la sécurité nucléaire et industrielle l'a informé de l'explosion près du réacteur N°1. La Russie a recommandé à ses citoyens de «renoncer dans l'immédiat à se rendre au Japon dans un but touristique ou personnel» dans l'attente d'informations sur «l'évolution de la situation». La Commission européenne va convoquer en début de semaine prochaine une réunion des autorités européennes chargées de la sécurité nucléaire et l'industrie du secteur pour tirer les leçons de l'incident nucléaire au Japon.


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