Les étudiants semblent plus que jamais décidés à arracher leurs droits en utilisant pour cela tous les moyens. Après les nombreux sit-in organisés devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des dizaines d'étudiants de différentes écoles supérieures et universités à travers le pays ont choisi de tenir un sit-in, hier, devant le siège de la présidence de la République à Alger pour exiger une «réforme profonde» de l'Université algérienne, a-t-on constaté sur place. Les étudiants semblent plus que jamais décidés à arracher leurs droits en utilisant pour cela tous les moyens. Après les nombreux sit-in organisés devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des dizaines d'étudiants de différentes écoles supérieures et universités à travers le pays ont choisi de tenir un sit-in, hier, devant le siège de la présidence de la République à Alger pour exiger une «réforme profonde» de l'Université algérienne, a-t-on constaté sur place. Les étudiants comptent ainsi solliciter les plus hautes autorités du pays et même le premier magistrat du pays pour venir au secours de ce secteur ébranlé par un mouvement de protestation depuis plus de neuf semaines maintenant. Les étudiants, qui vont organiser aujourd'hui leur énième sit-in devant le ministère de Haraoubia, ont été hier rapidement reçus à la présidence où leurs délégués devaient remettre deux lettres de doléances. La première lettre, destinée au président de la République, émane de dix universités différentes (Boumerdès, Annaba, Constantine, Oran, Mostaganem, Bab-Ezzouar, Dely Brahim, Jijel, Chlef et Blida, alors qu'une seconde lettre provient des trois écoles nationales préparatoires. Dans leur liste de revendications, les étudiants des dix universités réclament notamment une «évaluation» de toutes les réformes de l'Enseignement supérieur initiées jusqu'ici, la prise en charge «immédiate et effective» des revendications socio-pédagogiques des étudiants et la dotation de l'université en moyens pédagogiques adéquats. Ils demandent également «l'implication de l'Université dans l'effort de développement de l'économie nationale», et la mise en place, à cet effet, d'instruments «favorisant l'émergence de projets créateurs d'emplois pilotés par des universitaires». De leur côté les étudiants membres de la Coordination nationale des étudiants autonomes, qui a vu la naissance il y a quelques jours seulement, disent tenir à leurs revendications et à leur grève jusqu'à ce que le ministère de l'éducation réponde favorablement à leurs revendications. Il faut noter que les représentants des étudiants, notamment ceux qui relèvent de la CNEA ont, selon un membre de cette dernière, boycotté les réunions «conditionnées» qu'avait proposé le département de Haraoubia et qui se tiendront jusqu'au 27 du mois en cours, et ce parce que les étudiants «refusent tout chantage et de faire la moindre concession à la tutelle», nous dira Hafidh, l'un des représentants des étudiants grévistes. Les étudiants comptent ainsi solliciter les plus hautes autorités du pays et même le premier magistrat du pays pour venir au secours de ce secteur ébranlé par un mouvement de protestation depuis plus de neuf semaines maintenant. Les étudiants, qui vont organiser aujourd'hui leur énième sit-in devant le ministère de Haraoubia, ont été hier rapidement reçus à la présidence où leurs délégués devaient remettre deux lettres de doléances. La première lettre, destinée au président de la République, émane de dix universités différentes (Boumerdès, Annaba, Constantine, Oran, Mostaganem, Bab-Ezzouar, Dely Brahim, Jijel, Chlef et Blida, alors qu'une seconde lettre provient des trois écoles nationales préparatoires. Dans leur liste de revendications, les étudiants des dix universités réclament notamment une «évaluation» de toutes les réformes de l'Enseignement supérieur initiées jusqu'ici, la prise en charge «immédiate et effective» des revendications socio-pédagogiques des étudiants et la dotation de l'université en moyens pédagogiques adéquats. Ils demandent également «l'implication de l'Université dans l'effort de développement de l'économie nationale», et la mise en place, à cet effet, d'instruments «favorisant l'émergence de projets créateurs d'emplois pilotés par des universitaires». De leur côté les étudiants membres de la Coordination nationale des étudiants autonomes, qui a vu la naissance il y a quelques jours seulement, disent tenir à leurs revendications et à leur grève jusqu'à ce que le ministère de l'éducation réponde favorablement à leurs revendications. Il faut noter que les représentants des étudiants, notamment ceux qui relèvent de la CNEA ont, selon un membre de cette dernière, boycotté les réunions «conditionnées» qu'avait proposé le département de Haraoubia et qui se tiendront jusqu'au 27 du mois en cours, et ce parce que les étudiants «refusent tout chantage et de faire la moindre concession à la tutelle», nous dira Hafidh, l'un des représentants des étudiants grévistes.