Un rassemblement pour exiger une nouvelle constitution "émanant de la volonté du peuple marocain" est prévu dimanche prochain à Paris, à l'initiative du Comité marocain de suivi du 20 Février, soutenu par une quarantaine d'associations et de partis politiques. Le Comité marocain de suivi du 20 Février est né dans le sillage des manifestations organisées ce jour-là dans le royaume et ailleurs, pour exiger des réformes politiques dans le pays, notamment l'amendement de la Constitution. Dans une déclaration rendue publique mardi, le Comité a souligné que depuis ce jour du 20 février, un nouveau cycle de luttes s'est ouvert par des manifestations décentralisées partout, au Maroc et ailleurs, pour exiger une "rupture véritable et totale avec toutes les institutions non démocratiques mises en place par le régime". Le roi du Maroc Mohammed VI avait annoncé, le 9 mars dernier dans un discours, une révision partielle de la constitution et la désignation d'une commission pour cela. Les jeunes du mouvement du 20 Février considèrent cette réponse "insuffisante" et appellent à continuer la lutte par de nouvelles manifestations le 20 mars partout au Maroc et ailleurs, et demandent aux Marocains de continuer la mobilisation. Ils réclament notamment une nouvelle "Constitution démocratique émanant de la volonté du peuple", la démission du gouvernement et la dissolution des deux chambres du parlement, la séparation des pouvoirs avec une justice indépendante et le jugement des responsables de la torture et des crimes contre les Marocains. Le rassemblement de Paris est prévu successivement sur le Parvis des droits de l'homme, place Trocadéro, et devant l'ambassade du Maroc, située à 200 mètres de là. Le Comité marocain de suivi du 20 Février compte en son sein une vingtaine d'organisations dont l'Association des droits de l'homme au Maroc. Il est soutenu par une trentaine d'autres dont la Ligue française des droits de l'homme, ainsi que par des partis politiques français (PCF, Parti de Gauche, Europe Ecologie les Verts et NPA Nouveau parti anticapitaliste. Un rassemblement pour exiger une nouvelle constitution "émanant de la volonté du peuple marocain" est prévu dimanche prochain à Paris, à l'initiative du Comité marocain de suivi du 20 Février, soutenu par une quarantaine d'associations et de partis politiques. Le Comité marocain de suivi du 20 Février est né dans le sillage des manifestations organisées ce jour-là dans le royaume et ailleurs, pour exiger des réformes politiques dans le pays, notamment l'amendement de la Constitution. Dans une déclaration rendue publique mardi, le Comité a souligné que depuis ce jour du 20 février, un nouveau cycle de luttes s'est ouvert par des manifestations décentralisées partout, au Maroc et ailleurs, pour exiger une "rupture véritable et totale avec toutes les institutions non démocratiques mises en place par le régime". Le roi du Maroc Mohammed VI avait annoncé, le 9 mars dernier dans un discours, une révision partielle de la constitution et la désignation d'une commission pour cela. Les jeunes du mouvement du 20 Février considèrent cette réponse "insuffisante" et appellent à continuer la lutte par de nouvelles manifestations le 20 mars partout au Maroc et ailleurs, et demandent aux Marocains de continuer la mobilisation. Ils réclament notamment une nouvelle "Constitution démocratique émanant de la volonté du peuple", la démission du gouvernement et la dissolution des deux chambres du parlement, la séparation des pouvoirs avec une justice indépendante et le jugement des responsables de la torture et des crimes contre les Marocains. Le rassemblement de Paris est prévu successivement sur le Parvis des droits de l'homme, place Trocadéro, et devant l'ambassade du Maroc, située à 200 mètres de là. Le Comité marocain de suivi du 20 Février compte en son sein une vingtaine d'organisations dont l'Association des droits de l'homme au Maroc. Il est soutenu par une trentaine d'autres dont la Ligue française des droits de l'homme, ainsi que par des partis politiques français (PCF, Parti de Gauche, Europe Ecologie les Verts et NPA Nouveau parti anticapitaliste.