Farida, une jeune fille âgée de 18 ans, est autiste à 100%. Le témoignage de sa mère, Mme Faïza, est émouvant. Elle nous relate le combat qui est devenu son lot quotidien. «Farida, c'est la plus jeune de mes enfants. Elle est née suite à un accouchement extrêmement difficile, par forceps. A l'âge de 3 mois, j'ai remarqué une anomalie chez elle : elle avait les yeux hagards, elle ne me suit jamais du regard, elle n'est pas sensible au bruit. Et à l'âge de 3 ans, le diagnostic est tombé tel un couperet. Le médecin m'annonce que ma fille ne sera jamais normale. Je n'ai jamais autant pleuré. Vous savez, on n'accepte jamais l'handicap de son enfant, car au fond de nous, on ressent une culpabilité atroce d'avoir échoué son devoir d'enfanter. Depuis sa naissance, je la soigne, je la couve, mais l'amour que porte une maman à son enfant ne pourra jamais être réversible. Ma vie de couple s'est disloquée. Mon parcours est difficile. Dans notre pays, les handicapés sont des laissés-pour-compte. Je perçois un salaire de 4.000 DA par mois. Cette somme dérisoire ne couvre même pas l'achat des couches à Farida. Les centres d'accueil et d'écoute manquent cruellement.» Faiza dénonce également l'hostilité d'une société sans merci qui vous stigmatise. «Lorsque je prends ma fille avec moi, les gens nous regardent avec insistance, impitoyablement comme si mon ventre a mis au monde une dérision.» Mais la plus grande souffrance de Faïza est cette angoisse permanente qui la hante. «Je ne sais pas ce que deviendra Farida ma fille lorsque je ne serais plus de ce monde.» Conclut Faïza en larmes. Farida, une jeune fille âgée de 18 ans, est autiste à 100%. Le témoignage de sa mère, Mme Faïza, est émouvant. Elle nous relate le combat qui est devenu son lot quotidien. «Farida, c'est la plus jeune de mes enfants. Elle est née suite à un accouchement extrêmement difficile, par forceps. A l'âge de 3 mois, j'ai remarqué une anomalie chez elle : elle avait les yeux hagards, elle ne me suit jamais du regard, elle n'est pas sensible au bruit. Et à l'âge de 3 ans, le diagnostic est tombé tel un couperet. Le médecin m'annonce que ma fille ne sera jamais normale. Je n'ai jamais autant pleuré. Vous savez, on n'accepte jamais l'handicap de son enfant, car au fond de nous, on ressent une culpabilité atroce d'avoir échoué son devoir d'enfanter. Depuis sa naissance, je la soigne, je la couve, mais l'amour que porte une maman à son enfant ne pourra jamais être réversible. Ma vie de couple s'est disloquée. Mon parcours est difficile. Dans notre pays, les handicapés sont des laissés-pour-compte. Je perçois un salaire de 4.000 DA par mois. Cette somme dérisoire ne couvre même pas l'achat des couches à Farida. Les centres d'accueil et d'écoute manquent cruellement.» Faiza dénonce également l'hostilité d'une société sans merci qui vous stigmatise. «Lorsque je prends ma fille avec moi, les gens nous regardent avec insistance, impitoyablement comme si mon ventre a mis au monde une dérision.» Mais la plus grande souffrance de Faïza est cette angoisse permanente qui la hante. «Je ne sais pas ce que deviendra Farida ma fille lorsque je ne serais plus de ce monde.» Conclut Faïza en larmes.