De violents affrontements ont éclaté, hier matin aux environs de 10h30, pour la deuxième journée consécutive, entre les agents de l'ordre et des centaines d'habitants de la cité Diar El Mahçoul, dans le quartier d'El Madania à Alger, pour exiger des autorités locales leur relogement. Les manifestants, majoritairement composés de jeunes âgés entre 16 et 30 ans, ont exprimé vivement leurs courroux. Des pneus brûlés et une voiture incendiée au milieu du chemin menant au centre des arts de Ryadh El-Feth ainsi que des jets de pierres à partir des terrasses de quelques immeubles ont obstrué quelques passages. D'autres contestataires ont érigé des barricades sommaires et lancé des pierres et même des cocktails Molotov en direction des policiers, accourus en grand nombre sur les lieux. Un peu plus loin de ladite cité, des dizaines de citoyens ont pratiquement assiégé le P/APC d'El Madania devant ses locaux. Protestant contre ce qu'ils ont qualifié de «laisser-aller» des autorités locales. Interrogé par Le Midi Libre, le P/APC a dit être «pressé», car devant se rendre à Diar El Mahçoul. il est toutefois utile de rappeler que mardi dernier, une tentative de constituer une délégation parmi les protestataires pour aller rencontrer le wali délégué de la daïra de Sidi M'hamed, qui aurait accepté de les recevoir, a échoué pour des raisons non encore connues. Face à cette tension qui, faut-il le dire, reste très perceptible dans la commune d'El Madania, et ce malgré les assurances des autorités locales quant à la prise en charge des préoccupations des jeunes, notamment le logement et l'emploi dans de brefs délais, les éléments de la Sûreté nationale étaient, à maintes reprises, contraints de se retirer en attendant l'arrivée de renfort. Selon des témoignages, les policiers auraient préféré ne pas utiliser des gaz lacrymogènes pour preserver les femmes et les enfants dans les studios. Notons qu'au moment où nous mettons sous presse, les émeutes se déroulaient encore. Quelques interpellations ont été enregistrées parmi les émeutiers ainsi que plusieurs blessés alors qu'il est déploré des blessés dans les rangs des forces de l'ordre. De violents affrontements ont éclaté, hier matin aux environs de 10h30, pour la deuxième journée consécutive, entre les agents de l'ordre et des centaines d'habitants de la cité Diar El Mahçoul, dans le quartier d'El Madania à Alger, pour exiger des autorités locales leur relogement. Les manifestants, majoritairement composés de jeunes âgés entre 16 et 30 ans, ont exprimé vivement leurs courroux. Des pneus brûlés et une voiture incendiée au milieu du chemin menant au centre des arts de Ryadh El-Feth ainsi que des jets de pierres à partir des terrasses de quelques immeubles ont obstrué quelques passages. D'autres contestataires ont érigé des barricades sommaires et lancé des pierres et même des cocktails Molotov en direction des policiers, accourus en grand nombre sur les lieux. Un peu plus loin de ladite cité, des dizaines de citoyens ont pratiquement assiégé le P/APC d'El Madania devant ses locaux. Protestant contre ce qu'ils ont qualifié de «laisser-aller» des autorités locales. Interrogé par Le Midi Libre, le P/APC a dit être «pressé», car devant se rendre à Diar El Mahçoul. il est toutefois utile de rappeler que mardi dernier, une tentative de constituer une délégation parmi les protestataires pour aller rencontrer le wali délégué de la daïra de Sidi M'hamed, qui aurait accepté de les recevoir, a échoué pour des raisons non encore connues. Face à cette tension qui, faut-il le dire, reste très perceptible dans la commune d'El Madania, et ce malgré les assurances des autorités locales quant à la prise en charge des préoccupations des jeunes, notamment le logement et l'emploi dans de brefs délais, les éléments de la Sûreté nationale étaient, à maintes reprises, contraints de se retirer en attendant l'arrivée de renfort. Selon des témoignages, les policiers auraient préféré ne pas utiliser des gaz lacrymogènes pour preserver les femmes et les enfants dans les studios. Notons qu'au moment où nous mettons sous presse, les émeutes se déroulaient encore. Quelques interpellations ont été enregistrées parmi les émeutiers ainsi que plusieurs blessés alors qu'il est déploré des blessés dans les rangs des forces de l'ordre.