La Grande-Bretagne est entrée en action, hier en Libye alors que l'opinion publique britannique s'interroge sur le facteur temps et les conséquences de ces opérations militaires au plan économique. Pour la majorité des citoyens britanniques qui ont appris la nouvelle de l'intervention de la Royale Air Force (RAF) en Libye hier matin, la question qui les préoccupe c'est le temps. Ils craignent un "enlisement" dans la guerre de Libye, une guerre, affirment-ils, qui serait vraiment de trop avec l'engagement de plus en plus controversé des troupes britanniques en Afghanistan et surtout avec la situation économique du pays. "Les conditions socio-économiques dures que nous vivons ne permettent pas une présence à long terme en Libye en raison des coûts supplémentaires que cela causerait à l'économie", ont affirmé dans leur majorité les citoyens. Toutefois, les premières réactions d'ensemble à cette action en Libye sont favorables, même si beaucoup s'interrogent sur le "temps que cela va prendre". Des députés, des représentants des partis y compris le parti travailliste de l'opposition, n'ont pas condamné la position du Premier ministre, comme cela a été le cas en 2003 lorsque Tony Blair s'était engagé aux côtés des forces américaines, pour envahir l'Irak de Saddam Hussein. Le représentant du parti de l'opposition Jim Murphy, ministre de la Défense dans le cabinet fantôme, a indiqué que "nous essayons de faire quelque chose de relativement précis, qui est de stopper les massacres de Kadhafi et de son armée sur des cibles civiles". Un grand nombre d'experts, toutes tendances confondues, mettent en exergue dans leurs analyses, la possibilité que des éléments de l'armée libyenne se retournent contre Kadhafi ce qui mettra fin "plus tôt que prévu à cette intervention". C'est l'avis, par exemple du colonel Bob Stewart qui était commandant des forces britanniques en Bosnie. Il estime qu'il y aura un grand nombre de déserteurs dans l'armée libyenne comme cela s'est produit en Bosnie. "J'ai vu ce qui s'est passé à Sarajevo en 1992 et 1993, il pourrait y avoir une répétition de ce scenario à Benghazi" a dit ce militaire qui n'exclut pas, cependant, des "bombardements inévitables sur des civils". D'autres experts militaires ont estimé que "cela risque d'être lent et ce sera dangereux" car il est impossible de gagner une guerre sans les troupes au sol. Or, disent-ils, la résolution de l'ONU interdit toute occupation territoriale de la Libye, "c'est pourquoi cette opération peut être longue", expliquent ces experts. Intervenant dans le débat public, des analystes considèrent, par ailleurs, que les opérations militaires sont "venues trop tard, il y a eu beaucoup d'effusion de sang" . La Grande-Bretagne est entrée en action, hier en Libye alors que l'opinion publique britannique s'interroge sur le facteur temps et les conséquences de ces opérations militaires au plan économique. Pour la majorité des citoyens britanniques qui ont appris la nouvelle de l'intervention de la Royale Air Force (RAF) en Libye hier matin, la question qui les préoccupe c'est le temps. Ils craignent un "enlisement" dans la guerre de Libye, une guerre, affirment-ils, qui serait vraiment de trop avec l'engagement de plus en plus controversé des troupes britanniques en Afghanistan et surtout avec la situation économique du pays. "Les conditions socio-économiques dures que nous vivons ne permettent pas une présence à long terme en Libye en raison des coûts supplémentaires que cela causerait à l'économie", ont affirmé dans leur majorité les citoyens. Toutefois, les premières réactions d'ensemble à cette action en Libye sont favorables, même si beaucoup s'interrogent sur le "temps que cela va prendre". Des députés, des représentants des partis y compris le parti travailliste de l'opposition, n'ont pas condamné la position du Premier ministre, comme cela a été le cas en 2003 lorsque Tony Blair s'était engagé aux côtés des forces américaines, pour envahir l'Irak de Saddam Hussein. Le représentant du parti de l'opposition Jim Murphy, ministre de la Défense dans le cabinet fantôme, a indiqué que "nous essayons de faire quelque chose de relativement précis, qui est de stopper les massacres de Kadhafi et de son armée sur des cibles civiles". Un grand nombre d'experts, toutes tendances confondues, mettent en exergue dans leurs analyses, la possibilité que des éléments de l'armée libyenne se retournent contre Kadhafi ce qui mettra fin "plus tôt que prévu à cette intervention". C'est l'avis, par exemple du colonel Bob Stewart qui était commandant des forces britanniques en Bosnie. Il estime qu'il y aura un grand nombre de déserteurs dans l'armée libyenne comme cela s'est produit en Bosnie. "J'ai vu ce qui s'est passé à Sarajevo en 1992 et 1993, il pourrait y avoir une répétition de ce scenario à Benghazi" a dit ce militaire qui n'exclut pas, cependant, des "bombardements inévitables sur des civils". D'autres experts militaires ont estimé que "cela risque d'être lent et ce sera dangereux" car il est impossible de gagner une guerre sans les troupes au sol. Or, disent-ils, la résolution de l'ONU interdit toute occupation territoriale de la Libye, "c'est pourquoi cette opération peut être longue", expliquent ces experts. Intervenant dans le débat public, des analystes considèrent, par ailleurs, que les opérations militaires sont "venues trop tard, il y a eu beaucoup d'effusion de sang" .