La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) tendance partis politiques a proposé, hier, la tenue d'une conférence nationale qui débouchera sur la création d'un conseil national de transition qui procédera à la dissolution de toutes les assemblées élues. C'est la principale proposition formulée par cette aile de la CNCD qui a rendue publique hier une plate forme pour le changement démocratique. Cette dernière, qui a été adoptée par les animateurs de cette structure il y'a quelques jours déjà, contient en tout sept points. Selon les animateurs de la CNCD, qui ont tenu hier une conférence de presse, c'est la conférence nationale qui aura pour mission de désigner un conseil national de transition democratqiue (CNTD). Ce dernier, dont la durée du mandat ne saurait excéder douze mois, sera composé « de personnalités résolument engagées pour le changement démocratique » qui, cependant, « ne pourront postuler à aucune candidature ou responsabilité après la phase de transition ». En plus de la dissolution des assemblées élues, le CNTD aura la mission de « nommer un gouvernement de transition pour gérer les affaires courantes » tout en engageant « le pays dans une refondation nationale dont la clé de voûte sera la rédaction d'une Constitution qui sera proposée au peuple algérien par référendum ». Les animateurs de la conférence de presse, qui s'est tenue au siège du RCD, n'ont pu répondre avec précision à nombre de questions portant notamment sur le choix des personnalités qui siègent au CNTD et si ce dernier va jouer le rôle d'une assemblée constituante. « Le CNTD sera composé par tous ceux qui militent pour un Etat républicain et qui sont, partant, pour la séparation du politique et du religieux » dira un des animateurs de la CNCD ajoutant que « c'est une période de transition, mais pas une constituante qui peut, toutefois, amender ou proposer certains articles de la Constitution ». Un des points mis en exergue par les animateurs de la CNCD a trait à « la restitution du sigle FLN à la mémoire collective » ou, comme le diraient certains crûment, « mettre le FLN au musée ». «Il n'y a pas que le FLN qui sera ainsi dissout, mais toutes les organisations satellites du pouvoir, à l'exemple de l'UGTA » précise un autre intervenant. Dans le point 4 de cette plate forme pour le changement démocratqiue, il est dit que « les priorités pour la reconstruction des autres institutions élues seront définies lors de conférences tenues sous l'égide de la CNTD ». Et, note encore la plate-forme de la CNCD, durant cette période de transition, l'armée ainsi que l'ensemble des services de sécurité seront placés sous l'autorité de la CNTD. À l'évidence, les membres de la CNCD ont indiqué que cette plate-forme est ouverte au débat et ont lancé un appel aux forces fidèles à l'esprit de novembre et de la Soummam à se rassembler pour le changement démocratique. Car « l'histoire est en marche et l'Algérie ne peut faire exception. Le changement du système politique est impératif » relève ce document de la CNCD. Cette dernière, qui fait preuve de ténacité malgré la faible mobilisation lors des manifestations organisées depuis le 12 février, compte maintenir la marche de chaque samedi, se redéployer et initier d'autres actions et n'exclut pas de tenir après la fin des vacances scolaires un grand meeting à Alger. La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) tendance partis politiques a proposé, hier, la tenue d'une conférence nationale qui débouchera sur la création d'un conseil national de transition qui procédera à la dissolution de toutes les assemblées élues. C'est la principale proposition formulée par cette aile de la CNCD qui a rendue publique hier une plate forme pour le changement démocratique. Cette dernière, qui a été adoptée par les animateurs de cette structure il y'a quelques jours déjà, contient en tout sept points. Selon les animateurs de la CNCD, qui ont tenu hier une conférence de presse, c'est la conférence nationale qui aura pour mission de désigner un conseil national de transition democratqiue (CNTD). Ce dernier, dont la durée du mandat ne saurait excéder douze mois, sera composé « de personnalités résolument engagées pour le changement démocratique » qui, cependant, « ne pourront postuler à aucune candidature ou responsabilité après la phase de transition ». En plus de la dissolution des assemblées élues, le CNTD aura la mission de « nommer un gouvernement de transition pour gérer les affaires courantes » tout en engageant « le pays dans une refondation nationale dont la clé de voûte sera la rédaction d'une Constitution qui sera proposée au peuple algérien par référendum ». Les animateurs de la conférence de presse, qui s'est tenue au siège du RCD, n'ont pu répondre avec précision à nombre de questions portant notamment sur le choix des personnalités qui siègent au CNTD et si ce dernier va jouer le rôle d'une assemblée constituante. « Le CNTD sera composé par tous ceux qui militent pour un Etat républicain et qui sont, partant, pour la séparation du politique et du religieux » dira un des animateurs de la CNCD ajoutant que « c'est une période de transition, mais pas une constituante qui peut, toutefois, amender ou proposer certains articles de la Constitution ». Un des points mis en exergue par les animateurs de la CNCD a trait à « la restitution du sigle FLN à la mémoire collective » ou, comme le diraient certains crûment, « mettre le FLN au musée ». «Il n'y a pas que le FLN qui sera ainsi dissout, mais toutes les organisations satellites du pouvoir, à l'exemple de l'UGTA » précise un autre intervenant. Dans le point 4 de cette plate forme pour le changement démocratqiue, il est dit que « les priorités pour la reconstruction des autres institutions élues seront définies lors de conférences tenues sous l'égide de la CNTD ». Et, note encore la plate-forme de la CNCD, durant cette période de transition, l'armée ainsi que l'ensemble des services de sécurité seront placés sous l'autorité de la CNTD. À l'évidence, les membres de la CNCD ont indiqué que cette plate-forme est ouverte au débat et ont lancé un appel aux forces fidèles à l'esprit de novembre et de la Soummam à se rassembler pour le changement démocratique. Car « l'histoire est en marche et l'Algérie ne peut faire exception. Le changement du système politique est impératif » relève ce document de la CNCD. Cette dernière, qui fait preuve de ténacité malgré la faible mobilisation lors des manifestations organisées depuis le 12 février, compte maintenir la marche de chaque samedi, se redéployer et initier d'autres actions et n'exclut pas de tenir après la fin des vacances scolaires un grand meeting à Alger.