les médecins résidents ont répondu favorablement à l'appel du Collectif autonome des médecins résidents algériens pour l'entame d'une grève illimitée à partir d'hier. les médecins résidents ont répondu favorablement à l'appel du Collectif autonome des médecins résidents algériens pour l'entame d'une grève illimitée à partir d'hier. Les médecins résidents grévistes ne décolèrent toujours pas et semblent plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ces médecins, qui entament leur troisième semaine de protestation, semblent aussi très unis. De partout dans le pays, les médecins résidents ont répondu favorablement à l'appel du collectif autonome des médecins résidents algériens d'entamer une grève illimitée à partir d'hier, lundi 28 mars. Selon l'un des porte-parole du collectif autonome des médecins résidents algériens, la grève a été suivie à 100% dans les 20 hôpitaux de la capitale et dans neuf autres wilayas qui ont pris part aux réunions du week-end passé, à savoir les hôpitaux d'Azur plage, Ait Idir, Ain Taya, Bab El Oued, Ben Aknoun, Beni Messous, Belfort, Birtraria, Bologhine, Cheraga, le CPMC, Douera, Drid Hocine, El Kettar, Kouba, Mustapha Pacha, Parnet, Rouiba, Tixeraine, Zemirli, ainsi que ceux des wilayas d'Annaba, Batna, Blida, Constantine, Oran, Sétif, Sidi Bel Abbès, Tizi-Ouzou et Tlemcen. Tous ces établissements sont donc paralysés pour une période illimitée. Les médecins résidents campent toujours sur leurs posittions et insistent qu'ils ne reprendront pas le travail avant la satisfaction totale de toutes leurs doléances. Les médecins résidents de nombreux CHU de la capitale, à l'instar de ceux de Mustapha Pacha ou encore de Bab El-Oued, disent avoir ras-le-bol des conditions lamentables dans lesquelles ils exercent depuis bien longtemps et réclament aujourd'hui,« plus de considération et de respect de la part des deux tutelles de la Santé et de l'Enseignement supérieur aussi». «Nous travaillons dans des conditions médiocres et nous ignorons toujours si nous sommes considérés comme des étudiants ou bien des fonctionnaires de la santé puisque de toutes façons nous n'avons les avantages ni des uns ni des autres », nous a dit Mourad un médecin résident en deuxième année chirurgie au CHU Mustapha. Sur le volet pédagogique, la question des examens intercalaires tracasse beaucoup les médecins résidents. « Les examens nous posent un sérieux problème », nous dira Moncef, un résident en deuxième année à l'hôpital de Bab El-Oued. Nous ne sommes pas contre les examens. Mais nous sommes pour des examens « classant » et non pas « sanctionnant », nous dira-t-il. « On peut pourtant nous évaluer à travers des soutenances de mémoire ou des travaux de recherche ou autre au lieu de passer ces examens à travers lesquels on nous sanctionne », ajoute un autre médecin. Il faut noter que le médecin résident algérien n'a même pas le droit à un corrigé type, ni barème, ni droit de revoir les copies d'examens, chose que trouvent injuste les résidents et les étudiants en médecine en général. Pour ce qui est du volet professionnel, les médecins insistent sur le statut particulier et l'abrogation du service civil qui pénalise énormément les résidents et qui n'est même pas légal vis-à-vis de la loi. « Ce n'est même plus la peine d'aborder le sujet du salaire dérisoire ou celui des primes parce que ce point là me fait parfois regretter le choix de la médecine, un métier que j'adorais beaucoup avant de passer à cette étape de la pratique et je crois que c'est le cas de nombreux collègues aussi », nous dira Mourad. « Nous passons la moitié de notre vie à étudier, puis à faire des stages pratiques, puis à obéir à cette obligation du service civil et ne nous sommes même pas dégagés du service militaire, comment veut-on alors que le médecin algérien fasse une bonne carrière et bien servir ce pays ? », se sont interrogés des médecins résidents du CHU de Mustapha. Il faut noter que malgré cette colère et ce sentiment d'être « encore maltraités malgré la difficulté de leurs études », les résidents affirment assurer le service minimum en s'occupant, selon un des porte-parole du collectif « seulement des urgences et des hospitalisés ». Il est important de signaler aussi que le collectif autonome des médecins résidents algériens assure que le dialogue avec le ministère de la Santé ou celui de l'Enseignement supérieur ne suffira pas à arrêter ce mouvement de grève et seule la réponse favorable aux revendications pourra mettre fin à ce débrayage. « Nous exigeons la satisfaction de nos revendications. C'est seulement à ce moment-là que nous allons suspendre notre mouvement de grève », dira Dr Merwane, un des délégués des médecins résidents, membre du collectif. Grévistes... mais donneurs de sang La grève illimitée n'empêchera pas les médecins résidents de faire un des gestes humanitaires les plus nobles : «donner un peu de son sang pour sauver une vie». Le groupe des médecins algériens unis pour leurs droits, qui est la page officielle du Collectif autonome des médecins résidents algériens a lancé sur Facebook, l'organisation de cette opération. « Les résidents en grève donnent leur sang. Cette opération, basée sur le bénévolat de chacun d'entre nous, consiste à ce que les résidents grévistes donnent leur sang bénévolement comme témoignage et soutien aux malades et leur attachement aux valeurs de notre noble métier. Aussi cette opération vise directement les propos de certains responsables de la santé qui n'hésitent pas à nous qualifier de fainéants et autres mots indignants qui engagent directement notre sens de l'éthique et de notre responsabilité en ces moments de grève », ont publié les membres du collectif. Donc, « chaque résident désireux d'offrir un peu de son sang, surtout ceux parmi nous qui sont de groupes sanguins rares, sont invités à se présenter dès le premier jour de la grève aux CTS de leur hôpital avec accroché sur leurs blouses « RESIDENTS EN GREVE». un geste citoyen et responsable pour redonner espoir aux plus nécessiteux. Aussi chaque donneur doit absolument aller déclarer son don de sang chez le délégué de son hôpital, ainsi, un bilan général des donneurs pourra être connu à la fin de l'opération et éventuellement de contacter différentes associations de malades. Cette opération a commencé, selon la page, hier jour du début de la grève et prendra fin avec, «bien que cela ne vous empêche pas d'être donneurs à longueur d'année», précise-t-on. Les médecins résidents grévistes ne décolèrent toujours pas et semblent plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ces médecins, qui entament leur troisième semaine de protestation, semblent aussi très unis. De partout dans le pays, les médecins résidents ont répondu favorablement à l'appel du collectif autonome des médecins résidents algériens d'entamer une grève illimitée à partir d'hier, lundi 28 mars. Selon l'un des porte-parole du collectif autonome des médecins résidents algériens, la grève a été suivie à 100% dans les 20 hôpitaux de la capitale et dans neuf autres wilayas qui ont pris part aux réunions du week-end passé, à savoir les hôpitaux d'Azur plage, Ait Idir, Ain Taya, Bab El Oued, Ben Aknoun, Beni Messous, Belfort, Birtraria, Bologhine, Cheraga, le CPMC, Douera, Drid Hocine, El Kettar, Kouba, Mustapha Pacha, Parnet, Rouiba, Tixeraine, Zemirli, ainsi que ceux des wilayas d'Annaba, Batna, Blida, Constantine, Oran, Sétif, Sidi Bel Abbès, Tizi-Ouzou et Tlemcen. Tous ces établissements sont donc paralysés pour une période illimitée. Les médecins résidents campent toujours sur leurs posittions et insistent qu'ils ne reprendront pas le travail avant la satisfaction totale de toutes leurs doléances. Les médecins résidents de nombreux CHU de la capitale, à l'instar de ceux de Mustapha Pacha ou encore de Bab El-Oued, disent avoir ras-le-bol des conditions lamentables dans lesquelles ils exercent depuis bien longtemps et réclament aujourd'hui,« plus de considération et de respect de la part des deux tutelles de la Santé et de l'Enseignement supérieur aussi». «Nous travaillons dans des conditions médiocres et nous ignorons toujours si nous sommes considérés comme des étudiants ou bien des fonctionnaires de la santé puisque de toutes façons nous n'avons les avantages ni des uns ni des autres », nous a dit Mourad un médecin résident en deuxième année chirurgie au CHU Mustapha. Sur le volet pédagogique, la question des examens intercalaires tracasse beaucoup les médecins résidents. « Les examens nous posent un sérieux problème », nous dira Moncef, un résident en deuxième année à l'hôpital de Bab El-Oued. Nous ne sommes pas contre les examens. Mais nous sommes pour des examens « classant » et non pas « sanctionnant », nous dira-t-il. « On peut pourtant nous évaluer à travers des soutenances de mémoire ou des travaux de recherche ou autre au lieu de passer ces examens à travers lesquels on nous sanctionne », ajoute un autre médecin. Il faut noter que le médecin résident algérien n'a même pas le droit à un corrigé type, ni barème, ni droit de revoir les copies d'examens, chose que trouvent injuste les résidents et les étudiants en médecine en général. Pour ce qui est du volet professionnel, les médecins insistent sur le statut particulier et l'abrogation du service civil qui pénalise énormément les résidents et qui n'est même pas légal vis-à-vis de la loi. « Ce n'est même plus la peine d'aborder le sujet du salaire dérisoire ou celui des primes parce que ce point là me fait parfois regretter le choix de la médecine, un métier que j'adorais beaucoup avant de passer à cette étape de la pratique et je crois que c'est le cas de nombreux collègues aussi », nous dira Mourad. « Nous passons la moitié de notre vie à étudier, puis à faire des stages pratiques, puis à obéir à cette obligation du service civil et ne nous sommes même pas dégagés du service militaire, comment veut-on alors que le médecin algérien fasse une bonne carrière et bien servir ce pays ? », se sont interrogés des médecins résidents du CHU de Mustapha. Il faut noter que malgré cette colère et ce sentiment d'être « encore maltraités malgré la difficulté de leurs études », les résidents affirment assurer le service minimum en s'occupant, selon un des porte-parole du collectif « seulement des urgences et des hospitalisés ». Il est important de signaler aussi que le collectif autonome des médecins résidents algériens assure que le dialogue avec le ministère de la Santé ou celui de l'Enseignement supérieur ne suffira pas à arrêter ce mouvement de grève et seule la réponse favorable aux revendications pourra mettre fin à ce débrayage. « Nous exigeons la satisfaction de nos revendications. C'est seulement à ce moment-là que nous allons suspendre notre mouvement de grève », dira Dr Merwane, un des délégués des médecins résidents, membre du collectif. Grévistes... mais donneurs de sang La grève illimitée n'empêchera pas les médecins résidents de faire un des gestes humanitaires les plus nobles : «donner un peu de son sang pour sauver une vie». Le groupe des médecins algériens unis pour leurs droits, qui est la page officielle du Collectif autonome des médecins résidents algériens a lancé sur Facebook, l'organisation de cette opération. « Les résidents en grève donnent leur sang. Cette opération, basée sur le bénévolat de chacun d'entre nous, consiste à ce que les résidents grévistes donnent leur sang bénévolement comme témoignage et soutien aux malades et leur attachement aux valeurs de notre noble métier. Aussi cette opération vise directement les propos de certains responsables de la santé qui n'hésitent pas à nous qualifier de fainéants et autres mots indignants qui engagent directement notre sens de l'éthique et de notre responsabilité en ces moments de grève », ont publié les membres du collectif. Donc, « chaque résident désireux d'offrir un peu de son sang, surtout ceux parmi nous qui sont de groupes sanguins rares, sont invités à se présenter dès le premier jour de la grève aux CTS de leur hôpital avec accroché sur leurs blouses « RESIDENTS EN GREVE». un geste citoyen et responsable pour redonner espoir aux plus nécessiteux. Aussi chaque donneur doit absolument aller déclarer son don de sang chez le délégué de son hôpital, ainsi, un bilan général des donneurs pourra être connu à la fin de l'opération et éventuellement de contacter différentes associations de malades. Cette opération a commencé, selon la page, hier jour du début de la grève et prendra fin avec, «bien que cela ne vous empêche pas d'être donneurs à longueur d'année», précise-t-on.