28.000 personnes atteintes de cancer attendent de se faire traiter par radiothérapie, a indiqué mercredi à Alger la secrétaire générale de l'association "El Amel" d'aide aux malades cancéreux, Mme Kettab Hamida. "Les centres anti-cancer sont très insuffisants au moment où, paradoxalement, le nombre de malades ne cesse d'augmenter", a relevé Mme Kettab lors d'une conférence de presse organisée par le réseau national des malades chroniques. Mme Kettab a mis l'accent sur le fait que dans le cas du cancer, le facteur temps est "déterminant", voire "capital", car "tel un rouleau compresseur, la maladie n'attend point". Elle a fait remarquer que "cette situation a été exacerbée par le manque de médicaments lesquels nécessitent un véritable parcours du combattant" pour pouvoir être à la portée du malade. La vice-présidente de l'association contre les myopathies (affection des muscles), Mme Bahamid Tassadit a, de son côté, relevé que "faute de prévention et de prise en charge, les malades se retrouvent, dans la majorité des cas cloués sur un fauteuil roulant". Elle a expliqué que la myopathie engendrait des problèmes cardiaques, respiratoires, rénaux et d'hypertension artérielle, dont certains sont "irréversibles". "Certaines familles comptent jusqu'à 8 membres atteints de myopathie", a affirmé Mme Bahamid, lançant dans la foulée un appel aux pouvoirs publics en vue de procéder à l'augmentation de la pension pour handicapés dont le montant est actuellement de 4.000 dinars. Le président du réseau national des associations des malades chroniques, M. Abdelhamid Bouallag, a, pour sa part, indiqué que la tutelle se doit de "tout mobiliser" afin d'améliorer la prise en charge des malades chroniques. S'agissant des transferts pour soins à l'étranger, M. Bouallag a appelé à davantage de "transparence" dans l'octroi des prises en charge, ajoutant que la priorité doit être accordée aux malades dont le cas est jugé grave par les spécialistes. "Même en cas de refus de la prise en charge à l'étranger, la décision doit être notifiée à l'intéressé", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), M. Abdelhamid Boukhors, a, quant à lui, estimé que "beaucoup reste à faire car, a-t-il dit, les contraintes quotidiennes de la dialyse imposent la recherche et l'application de mesures de soutien qui améliorent la qualité de vie des personnes en insuffisance rénale terminale". 28.000 personnes atteintes de cancer attendent de se faire traiter par radiothérapie, a indiqué mercredi à Alger la secrétaire générale de l'association "El Amel" d'aide aux malades cancéreux, Mme Kettab Hamida. "Les centres anti-cancer sont très insuffisants au moment où, paradoxalement, le nombre de malades ne cesse d'augmenter", a relevé Mme Kettab lors d'une conférence de presse organisée par le réseau national des malades chroniques. Mme Kettab a mis l'accent sur le fait que dans le cas du cancer, le facteur temps est "déterminant", voire "capital", car "tel un rouleau compresseur, la maladie n'attend point". Elle a fait remarquer que "cette situation a été exacerbée par le manque de médicaments lesquels nécessitent un véritable parcours du combattant" pour pouvoir être à la portée du malade. La vice-présidente de l'association contre les myopathies (affection des muscles), Mme Bahamid Tassadit a, de son côté, relevé que "faute de prévention et de prise en charge, les malades se retrouvent, dans la majorité des cas cloués sur un fauteuil roulant". Elle a expliqué que la myopathie engendrait des problèmes cardiaques, respiratoires, rénaux et d'hypertension artérielle, dont certains sont "irréversibles". "Certaines familles comptent jusqu'à 8 membres atteints de myopathie", a affirmé Mme Bahamid, lançant dans la foulée un appel aux pouvoirs publics en vue de procéder à l'augmentation de la pension pour handicapés dont le montant est actuellement de 4.000 dinars. Le président du réseau national des associations des malades chroniques, M. Abdelhamid Bouallag, a, pour sa part, indiqué que la tutelle se doit de "tout mobiliser" afin d'améliorer la prise en charge des malades chroniques. S'agissant des transferts pour soins à l'étranger, M. Bouallag a appelé à davantage de "transparence" dans l'octroi des prises en charge, ajoutant que la priorité doit être accordée aux malades dont le cas est jugé grave par les spécialistes. "Même en cas de refus de la prise en charge à l'étranger, la décision doit être notifiée à l'intéressé", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), M. Abdelhamid Boukhors, a, quant à lui, estimé que "beaucoup reste à faire car, a-t-il dit, les contraintes quotidiennes de la dialyse imposent la recherche et l'application de mesures de soutien qui améliorent la qualité de vie des personnes en insuffisance rénale terminale".