Une centaine de professionnels affiliés à l'Ordre national des experts comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés ont organisé un sit-in hier devant l'Assemblée populaire nationale pour réclamer l'abrogation de la loi 10-01 qui, selon eux, pénalise les professionnels du domaine. Les protestataires déplorent, notamment, « les dispositions contradictoires » contenues dans ladite loi qui régit la profession, qui ne servent ni les professionnels du secteur ni les jeunes stagiaires. « C'est beaucoup plus un code pénal », a estimé M. Djadjaâ, secrétaire général du Conseil national de l'Ordre des experts comptables. Selon les témoignages recueillis sur les lieux du rassemblement, les professionnels n'ont pas été impliqués dans l'élaboration de la loi 10-01. Pis, les 60 amendements introduits par ce syndicat par écrit n'ont pas été pris en considération par les pouvoirs publics, déplore-t-on. Notre interlocuteur a indiqué avoir saisi par écrit le président de la République, précisant avec détails les « inconvénients » de ladite loi, mais aucune réponse n'a été communiquée à ce jour, d'où le recours à la rue pour exprimer leur mécontentement. « Nous voulons des lois qui servent l'Etat algérien, pas les étrangers », « Oui à l'autonomie de la profession, non à la tutelle », lit-on entre autres sur des pancartes et des banderoles brandies à l'occasion. «Les normes internationales veulent que la profession soit autonome et indépendante », nous a expliqué un expert comptable participant à ce sit-in, tout en réitérant que les dispositions contenues dans la loi controversée vont à l'encontre des professionnels du domaine. Un autre comptable agréé dénonce les « contraintes » formulées par la loi qui entravent l'émergence des jeunes stagiaires dans le domaine, tout en rappelant que la moyenne d'âge des experts comptables, comptables agréés et autres commissaires aux comptes dépasse la cinquantaine. En effet, l'absence d'une relève jeune menace sérieusement la profession et la loi actuelle accentue cette menace. En attendant une issue favorable à leurs revendications, les experts comptables ne savent plus à quel saint se vouer face à une situation complexe qui menace toute la profession. Le président de l'Ordre des experts comptables, commissaires aux comptes et comptables agréés a été reçu hier par des responsables à l'Assemblée populaire nationale, où il devait déposer la plate-forme de revendications dans la perspective de trouver une solution alternative. Une centaine de professionnels affiliés à l'Ordre national des experts comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés ont organisé un sit-in hier devant l'Assemblée populaire nationale pour réclamer l'abrogation de la loi 10-01 qui, selon eux, pénalise les professionnels du domaine. Les protestataires déplorent, notamment, « les dispositions contradictoires » contenues dans ladite loi qui régit la profession, qui ne servent ni les professionnels du secteur ni les jeunes stagiaires. « C'est beaucoup plus un code pénal », a estimé M. Djadjaâ, secrétaire général du Conseil national de l'Ordre des experts comptables. Selon les témoignages recueillis sur les lieux du rassemblement, les professionnels n'ont pas été impliqués dans l'élaboration de la loi 10-01. Pis, les 60 amendements introduits par ce syndicat par écrit n'ont pas été pris en considération par les pouvoirs publics, déplore-t-on. Notre interlocuteur a indiqué avoir saisi par écrit le président de la République, précisant avec détails les « inconvénients » de ladite loi, mais aucune réponse n'a été communiquée à ce jour, d'où le recours à la rue pour exprimer leur mécontentement. « Nous voulons des lois qui servent l'Etat algérien, pas les étrangers », « Oui à l'autonomie de la profession, non à la tutelle », lit-on entre autres sur des pancartes et des banderoles brandies à l'occasion. «Les normes internationales veulent que la profession soit autonome et indépendante », nous a expliqué un expert comptable participant à ce sit-in, tout en réitérant que les dispositions contenues dans la loi controversée vont à l'encontre des professionnels du domaine. Un autre comptable agréé dénonce les « contraintes » formulées par la loi qui entravent l'émergence des jeunes stagiaires dans le domaine, tout en rappelant que la moyenne d'âge des experts comptables, comptables agréés et autres commissaires aux comptes dépasse la cinquantaine. En effet, l'absence d'une relève jeune menace sérieusement la profession et la loi actuelle accentue cette menace. En attendant une issue favorable à leurs revendications, les experts comptables ne savent plus à quel saint se vouer face à une situation complexe qui menace toute la profession. Le président de l'Ordre des experts comptables, commissaires aux comptes et comptables agréés a été reçu hier par des responsables à l'Assemblée populaire nationale, où il devait déposer la plate-forme de revendications dans la perspective de trouver une solution alternative.