«Nous poursuivrons notre sit-in jusqu'à satisfaction de nos revendications », ont convenu les gardes communaux, en protestation à Alger depuis dimanche dernier. En outre, « nous rejetons les solutions du groupe de travail » installé en mars dernier par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, ont-ils annoncé. Depuis le début de la protestation, une délégation des protestataires a été reçue par le directeur des contentieux auprès de la présidence de la République à qui elle a remis un recours concernant toutes les propositions avancées par la tutelle. Selon Hakim Chouaïb, porte-parole des gardes communaux, qui ont passé la nuit de dimanche à lundi à la belle étoile, « l'augmentation des salaires avec effet rétroactif à partir de 2008, à l'instar des autres corps de sécurité », figure parmi les 14 revendications soumises au président de la République par les protestataires. En outre, l'octroi d'une retraite anticipée avec des indemnités matérielles et morales, en cas de dissolution de leur corps, figure en tête des revendications, a-t-il souligné. Le porte- parole a, au nom des gardes communaux, également réclamé des primes de rendement et une prime de risque avec effet rétroactif à partir de 2008 ainsi qu'une réassurance 24h/24h, à partir de la date de leur installation. Entre autres revendications figure l'octroi d'avantages aux gardes communaux en matière de logement et de soins. Les protestataire ont, par ailleurs, revendiqué la réinsertion, à travers tout le territoire national, de 23.000 gardes communaux qui ont été « arbitrairement » licenciés, a estimé le représentant des gardes communaux radiés, M. Souissi Raouf, cité par l'APS. Il est toutefois utile de rappeler que la tutelle a, le 10 mars dernier, installé un groupe de travail chargé de l'étude des préoccupations socioprofessionnelles du personnel de la garde communale. Celui-ci a abouti à des solutions qui ont été catégoriquement rejetées par le personnel de ce corps. Les protestataires ont souligné avoir rejeté, à l'unanimité, toutes les solutions proposées par le département ministériel de Ould Kablia dont « l'augmentation de la prime de rendement de 20 % à 30 % calculée sur la base du nouveau salaire » et « la bonification des taux actuels (25 %, 30 % et 35 %) de la prime de risque et d'astreinte de 10 %, soit 35 %, 40 % et 45 % calculée sur la base du nouveau salaire ». Il a été également décidé « l'activation du nouveau régime indemnitaire relatif aux gardes communaux avec effet rétroactif au 1er janvier 2008 ». Les gardes communaux ont bénéficié en outre du « reliquat des congés, dans les cas de nécessité de service, et pour une période n'excédant pas les deux mois, conformément au règlement en vigueur ». Selon le communiqué de la tutelle, cette mesure « permet la récupération du reliquat des congés pour 7 années de service ». Pour ce qui est de ceux qui ne remplissent pas les conditions d'accès au droit à la retraite, défini dans le régime général de la retraite, il a été décidé d'« octroyer la pension de retraite proportionnelle exceptionnelle vers l'âge de 54 ans et d'une période de travail effective de pas moins de 15 ans ». A. B. «Nous poursuivrons notre sit-in jusqu'à satisfaction de nos revendications », ont convenu les gardes communaux, en protestation à Alger depuis dimanche dernier. En outre, « nous rejetons les solutions du groupe de travail » installé en mars dernier par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, ont-ils annoncé. Depuis le début de la protestation, une délégation des protestataires a été reçue par le directeur des contentieux auprès de la présidence de la République à qui elle a remis un recours concernant toutes les propositions avancées par la tutelle. Selon Hakim Chouaïb, porte-parole des gardes communaux, qui ont passé la nuit de dimanche à lundi à la belle étoile, « l'augmentation des salaires avec effet rétroactif à partir de 2008, à l'instar des autres corps de sécurité », figure parmi les 14 revendications soumises au président de la République par les protestataires. En outre, l'octroi d'une retraite anticipée avec des indemnités matérielles et morales, en cas de dissolution de leur corps, figure en tête des revendications, a-t-il souligné. Le porte- parole a, au nom des gardes communaux, également réclamé des primes de rendement et une prime de risque avec effet rétroactif à partir de 2008 ainsi qu'une réassurance 24h/24h, à partir de la date de leur installation. Entre autres revendications figure l'octroi d'avantages aux gardes communaux en matière de logement et de soins. Les protestataire ont, par ailleurs, revendiqué la réinsertion, à travers tout le territoire national, de 23.000 gardes communaux qui ont été « arbitrairement » licenciés, a estimé le représentant des gardes communaux radiés, M. Souissi Raouf, cité par l'APS. Il est toutefois utile de rappeler que la tutelle a, le 10 mars dernier, installé un groupe de travail chargé de l'étude des préoccupations socioprofessionnelles du personnel de la garde communale. Celui-ci a abouti à des solutions qui ont été catégoriquement rejetées par le personnel de ce corps. Les protestataires ont souligné avoir rejeté, à l'unanimité, toutes les solutions proposées par le département ministériel de Ould Kablia dont « l'augmentation de la prime de rendement de 20 % à 30 % calculée sur la base du nouveau salaire » et « la bonification des taux actuels (25 %, 30 % et 35 %) de la prime de risque et d'astreinte de 10 %, soit 35 %, 40 % et 45 % calculée sur la base du nouveau salaire ». Il a été également décidé « l'activation du nouveau régime indemnitaire relatif aux gardes communaux avec effet rétroactif au 1er janvier 2008 ». Les gardes communaux ont bénéficié en outre du « reliquat des congés, dans les cas de nécessité de service, et pour une période n'excédant pas les deux mois, conformément au règlement en vigueur ». Selon le communiqué de la tutelle, cette mesure « permet la récupération du reliquat des congés pour 7 années de service ». Pour ce qui est de ceux qui ne remplissent pas les conditions d'accès au droit à la retraite, défini dans le régime général de la retraite, il a été décidé d'« octroyer la pension de retraite proportionnelle exceptionnelle vers l'âge de 54 ans et d'une période de travail effective de pas moins de 15 ans ». A. B.