La délégation composée de huit représentants qui s'est rendue, hier matin, à la Présidence de la République a arraché une promesse. Selon eux, après avoir été accueillie par le directeur du contentieux, ce dernier leur a assuré qu'« il soumettra leurs revendications dès hier après-midi». La délégation composée de huit représentants qui s'est rendue, hier matin, à la Présidence de la République a arraché une promesse. Selon eux, après avoir été accueillie par le directeur du contentieux, ce dernier leur a assuré qu'« il soumettra leurs revendications dès hier après-midi». Les gardes communaux ne décampent pas. Hier encore, ils se sont rassemblés par centaines à la Place des martyrs, à Alger. Leur mouvement de protestation qui devait se tenir, initialement, devant le Palais présidentiel, à El Mouradia, a été dérouté par les forces de sécurité. La délégation composée de huit représentants qui s'est rendue, hier matin, à la présidence de la République a, croit-on savoir, arraché une promesse. Selon eux, après avoir été accueillie par le directeur du contentieux, ce dernier leur a assuré qu'« il soumettra leurs revendications dès hier après-midi ». Le sit-in qui a regroupé des centaines de gardes communaux, s'est tenu dans des conditions très particulières. En plus de faire face à un dispositif impressionnant de policiers des forces antiémeutes qui quadrillaient toutes les issues menant vers la Place des martyrs, les protestataires devaient tenir leur mouvement sous une chaleur avoisinant les 32° C. Une situation difficilement supportable. Jugeant les dernières propositions faites par la commission du ministère de l'Intérieur chargée d'étudier la question, insatisfaisantes, les contestataires ont réaffirmé leur détermination à ne pas lever leur rassemblement avant la satisfaction pleine et entière de leurs revendications. Ce corps, a-t-on réitéré, réclame une retraite complète, notamment pour les promotions des années 1994 à 1997 sans limitation d'âge. Ils demandent également une augmentation des salaires de l'ordre de 10.000 DA au minimum, en sus du paiement des heures supplémentaires, de l'octroi d'une prime compensatoire des « 17 ans de lutte anti-terroriste accomplis » ainsi que la réintégration des éléments radiés après indemnisation des années perdues. Selon les témoignages de certains des gardes communaux rencontrés sur les lieux du rassemblement, un grand nombre de leurs collègues, venus des autres wilayas du pays, auraient été interdits d'accès à Alger. Dans la wilaya de Aïn Defla, a-t-on expliqué, leur hiérarchie n'a pas hésité à proliférer des menaces contre eux. « Nos responsables au sein même de la wilaya nous ont avertis que tout participant à ce mouvement de protestation sera considéré comme absent », nous a affirmé un des protestataires. Toujours selon eux, à Sétif, les menaces n'étaient pas des moindres avec notamment la sanction de six mois de prison pour tout garde communal qui prendra part à ce mouvement. « Nous avons appris par nos collègues de Sétif que la wilaya et le haut commandement ont prévenu que des mesures sévères seront prises avec des peines d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à six mois », a fait savoir un autre. Le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, en mars dernier, rappelle-t-on, avait proposé l'intégration des deux tiers des quelque 100.000 gardes communaux actuellement recensés à l'Armée nationale populaire (ANP), tandis que le tiers restant sera pris en charge par le ministère de l'Intérieur. Les gardes communaux ne décampent pas. Hier encore, ils se sont rassemblés par centaines à la Place des martyrs, à Alger. Leur mouvement de protestation qui devait se tenir, initialement, devant le Palais présidentiel, à El Mouradia, a été dérouté par les forces de sécurité. La délégation composée de huit représentants qui s'est rendue, hier matin, à la présidence de la République a, croit-on savoir, arraché une promesse. Selon eux, après avoir été accueillie par le directeur du contentieux, ce dernier leur a assuré qu'« il soumettra leurs revendications dès hier après-midi ». Le sit-in qui a regroupé des centaines de gardes communaux, s'est tenu dans des conditions très particulières. En plus de faire face à un dispositif impressionnant de policiers des forces antiémeutes qui quadrillaient toutes les issues menant vers la Place des martyrs, les protestataires devaient tenir leur mouvement sous une chaleur avoisinant les 32° C. Une situation difficilement supportable. Jugeant les dernières propositions faites par la commission du ministère de l'Intérieur chargée d'étudier la question, insatisfaisantes, les contestataires ont réaffirmé leur détermination à ne pas lever leur rassemblement avant la satisfaction pleine et entière de leurs revendications. Ce corps, a-t-on réitéré, réclame une retraite complète, notamment pour les promotions des années 1994 à 1997 sans limitation d'âge. Ils demandent également une augmentation des salaires de l'ordre de 10.000 DA au minimum, en sus du paiement des heures supplémentaires, de l'octroi d'une prime compensatoire des « 17 ans de lutte anti-terroriste accomplis » ainsi que la réintégration des éléments radiés après indemnisation des années perdues. Selon les témoignages de certains des gardes communaux rencontrés sur les lieux du rassemblement, un grand nombre de leurs collègues, venus des autres wilayas du pays, auraient été interdits d'accès à Alger. Dans la wilaya de Aïn Defla, a-t-on expliqué, leur hiérarchie n'a pas hésité à proliférer des menaces contre eux. « Nos responsables au sein même de la wilaya nous ont avertis que tout participant à ce mouvement de protestation sera considéré comme absent », nous a affirmé un des protestataires. Toujours selon eux, à Sétif, les menaces n'étaient pas des moindres avec notamment la sanction de six mois de prison pour tout garde communal qui prendra part à ce mouvement. « Nous avons appris par nos collègues de Sétif que la wilaya et le haut commandement ont prévenu que des mesures sévères seront prises avec des peines d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à six mois », a fait savoir un autre. Le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, en mars dernier, rappelle-t-on, avait proposé l'intégration des deux tiers des quelque 100.000 gardes communaux actuellement recensés à l'Armée nationale populaire (ANP), tandis que le tiers restant sera pris en charge par le ministère de l'Intérieur.