Le caractère illégal de la grève menée par les médecins résidents a été confirmé par la justice a déclaré, jeudi dernier à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès. Répondant à la question d'un député, lors d'une séance plénière du Conseil de la Nation, M. Ould Abbès a précisé que la justice a promulgué, le 6 de ce mois en cours, une ordonnance en référé confirmant « le caractère illégal de la grève des médecins résidents ». Il a, à cet effet, appelé les médecins résidents à la raison les invitant à regagner leurs postes de travail et à poursuivre le dialogue avec le ministère. Le ministre a, en outre, affirmé que la grève avait touché dix wilayas disposant de CHU soulignant que les revendications de cette catégorie, liées à la révision du statut de la profession, promulgué en 1996, et aux indemnités relatives au risque de contagion, ont été satisfaites. Dans ce sens, il convient de noter que des délégués des médecins résidents avaient été reçus le 29 mars par le ministre lors d'une réunion au cours de laquelle les deux parties avaient décidé de la mise en place de trois commissions mixtes. Ces trois commissions regroupaient des représentants du ministère de la Santé et les délégués du collectif des médecins résidents. Pour ce qui est de la première commission, elle devait plancher sur l'amendement du statut particulier du médecin résident. La seconde sur les aspects pédagogiques et la troisième sur le service civil obligatoire, dont les médecins résidents demandent la suppression. En raison du refus de leur principale revendication, à savoir la suppression du service civil, les médecins résidents s'étaient retirés des commissions. De sont côté, M. Ould Abbès avait souligné que l'annulation du service civil ne relevait pas de ses prérogatives. Sur un autre plan, le ministre a, tout en affirmant que le service militaire est un devoir consacré par la Constitution dans son article 6, rejeté sa suppression. Outre l'abrogation des lois et décrets relatifs au service civil obligatoire des médecins spécialistes et du service militaire, les grévistes exigent la révision du statut actuel du résident, la réévaluation de leur rémunération mensuelle et la révision de la prime de garde à hauteur de 4.000 DA au lieu de 690 DA. Pour rappel, les médecins résidents avaient entamé le 28 mars une grève d'une durée indéterminée. Mercredi dernier, ces praticiens, venus de différentes régions du pays, ont observé un sit-in non loin de la présidence de la République pour remettre leur plateforme de revendications aux services de la présidence de la République. Ils étaient plusieurs centaines à répondre à l'appel de leur collectif autonome, qui avait décidé, la semaine passée, de poursuivre son mouvement de grève « illimitée », après l' « échec de la négociation avec la tutelle », selon leurs dires. Le caractère illégal de la grève menée par les médecins résidents a été confirmé par la justice a déclaré, jeudi dernier à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès. Répondant à la question d'un député, lors d'une séance plénière du Conseil de la Nation, M. Ould Abbès a précisé que la justice a promulgué, le 6 de ce mois en cours, une ordonnance en référé confirmant « le caractère illégal de la grève des médecins résidents ». Il a, à cet effet, appelé les médecins résidents à la raison les invitant à regagner leurs postes de travail et à poursuivre le dialogue avec le ministère. Le ministre a, en outre, affirmé que la grève avait touché dix wilayas disposant de CHU soulignant que les revendications de cette catégorie, liées à la révision du statut de la profession, promulgué en 1996, et aux indemnités relatives au risque de contagion, ont été satisfaites. Dans ce sens, il convient de noter que des délégués des médecins résidents avaient été reçus le 29 mars par le ministre lors d'une réunion au cours de laquelle les deux parties avaient décidé de la mise en place de trois commissions mixtes. Ces trois commissions regroupaient des représentants du ministère de la Santé et les délégués du collectif des médecins résidents. Pour ce qui est de la première commission, elle devait plancher sur l'amendement du statut particulier du médecin résident. La seconde sur les aspects pédagogiques et la troisième sur le service civil obligatoire, dont les médecins résidents demandent la suppression. En raison du refus de leur principale revendication, à savoir la suppression du service civil, les médecins résidents s'étaient retirés des commissions. De sont côté, M. Ould Abbès avait souligné que l'annulation du service civil ne relevait pas de ses prérogatives. Sur un autre plan, le ministre a, tout en affirmant que le service militaire est un devoir consacré par la Constitution dans son article 6, rejeté sa suppression. Outre l'abrogation des lois et décrets relatifs au service civil obligatoire des médecins spécialistes et du service militaire, les grévistes exigent la révision du statut actuel du résident, la réévaluation de leur rémunération mensuelle et la révision de la prime de garde à hauteur de 4.000 DA au lieu de 690 DA. Pour rappel, les médecins résidents avaient entamé le 28 mars une grève d'une durée indéterminée. Mercredi dernier, ces praticiens, venus de différentes régions du pays, ont observé un sit-in non loin de la présidence de la République pour remettre leur plateforme de revendications aux services de la présidence de la République. Ils étaient plusieurs centaines à répondre à l'appel de leur collectif autonome, qui avait décidé, la semaine passée, de poursuivre son mouvement de grève « illimitée », après l' « échec de la négociation avec la tutelle », selon leurs dires.