Première opération statistique du genre en Algérie, le recensement économique 2011, qui débutera le 8 mai prochain, permettra de disposer de données précises sur la nouvelle configuration du tissu économique national et pouvoir ainsi accompagner son développement. Cette opération d'intérêt national, qui nécessite l'adhésion des opérateurs économiques, durera trois mois et touche l'ensemble des secteurs économiques, à l'exception de l'agriculture, dans le but de disposer de données précises afin d'accompagner le développement économique du pays dans sa nouvelle configuration (public et privé). Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a insisté jeudi dernier lors des travaux du Comité national de recensement économique, sur "la nécessité de mener une vaste action de sensibilisation et d'information en direction des opérateurs économiques concernés, en mettant à contribution aussi bien les associations professionnelles que les moyens médiatiques pour assurer le succès de cette opération d'intérêt national". A ce propos, le ministère prévoit une formation, dès le 19 avril en cours, de 3.000 agents recenseurs et 700 contrôleurs, ainsi qu'une campagne de sensibilisation et d'information "intense" à l'approche de l'échéance prévue et durant toute la durée de l'opération. Les responsables de services statistiques de wilaya avaient bénéficié d'une formation en août dernier afin de se familiariser avec les différents aspects liés à cette opération d'envergure nationale. L'Office national des statistiques (ONS) qui encadre cette opération est doté d'un comité technique opérationnel pour le recensement, à pied d'œuvre depuis 2009. Le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Prospective et de la Statistique, chargé de la statistique, M. Boukrami Ali, a insisté lors des séminaires organisés dans les différentes wilayas sur la nécessité de "la mise en place d'un système national efficace de statistiques économiques, accordant une grande importance à la communication et l'écoute des opérateurs économiques". "Le recensement est, avant tout, une affaire de communication, pour laquelle l'Etat a consacré des sommes colossales", a souligné M. Boukrami en marge d'un séminaire organisé dernièrement à Blida sous le signe "un système de statistiques au service d'une politique économique efficace". Le succès de cette opération, qui coûtera 1,137 milliard de dinars dont 90% seront consacrés aux salaires, aux primes et à la formation, "dépendra de l'ampleur de la sensibilisation et des efforts devant être consentis dans ce domaine pour lequel nous n'avons encore aucune expérience", a-t-il relevé. L'opération est "déterminante" car elle constitue un atout important de développement de la production de statistiques en adéquation avec les besoins de l'économie nationale, essentiellement avec la nouvelle configuration du tissu économique national."La nouvelle configuration de notre tissu économique national n'est pas bien observée par notre appareil statistique", avait déclaré à l'APS le directeur général de l'Office, M. Mounir Khaled Berrah, d'où "la nécessité de la réalisation d'un recensement économique car il constitue un atout essentiel de développement de la production statistique en adéquation avec les besoins de l'économie". Cette opération a pour objectif notamment la constitution d'un répertoire exhaustif, fiable et actualisé des personnes morales et physiques ainsi que des entités administratives et associatives, qui permettra de disposer d'une base de sondage pour l'ensemble des enquêtes auprès des entreprises et le suivi et la maîtrise des paramètres et indicateurs des différents secteurs d'activité. Elle se déroulera en deux phases distinctes. La première consiste à dénombrer l'ensemble des entités de toutes les activités et tous les secteurs juridiques confondus (hors agriculture) en vue de mettre en place un fichier général des entreprises et établissements économiques. La deuxième phase porte sur une enquête approfondie qui devrait toucher un échantillon d'entreprises sur la base d'un questionnaire (propre à chaque secteur d'activité) pour la collecte de l'ensemble des données physiques et comptables. Ainsi, après la promulgation du décret d'avril 2010 fixant les conditions générales de préparation et d'exécution de ce recensement et donnant le coup d'envoi officiel de sa préparation, le Comité national en charge de son exécution a été installé à la mi-juin 2010. Ce comité, présidé par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales et composé des représentants de ministères, travaille en étroite collaboration avec les comités de wilaya, de daïra et de commune. Première opération statistique du genre en Algérie, le recensement économique 2011, qui débutera le 8 mai prochain, permettra de disposer de données précises sur la nouvelle configuration du tissu économique national et pouvoir ainsi accompagner son développement. Cette opération d'intérêt national, qui nécessite l'adhésion des opérateurs économiques, durera trois mois et touche l'ensemble des secteurs économiques, à l'exception de l'agriculture, dans le but de disposer de données précises afin d'accompagner le développement économique du pays dans sa nouvelle configuration (public et privé). Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a insisté jeudi dernier lors des travaux du Comité national de recensement économique, sur "la nécessité de mener une vaste action de sensibilisation et d'information en direction des opérateurs économiques concernés, en mettant à contribution aussi bien les associations professionnelles que les moyens médiatiques pour assurer le succès de cette opération d'intérêt national". A ce propos, le ministère prévoit une formation, dès le 19 avril en cours, de 3.000 agents recenseurs et 700 contrôleurs, ainsi qu'une campagne de sensibilisation et d'information "intense" à l'approche de l'échéance prévue et durant toute la durée de l'opération. Les responsables de services statistiques de wilaya avaient bénéficié d'une formation en août dernier afin de se familiariser avec les différents aspects liés à cette opération d'envergure nationale. L'Office national des statistiques (ONS) qui encadre cette opération est doté d'un comité technique opérationnel pour le recensement, à pied d'œuvre depuis 2009. Le Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Prospective et de la Statistique, chargé de la statistique, M. Boukrami Ali, a insisté lors des séminaires organisés dans les différentes wilayas sur la nécessité de "la mise en place d'un système national efficace de statistiques économiques, accordant une grande importance à la communication et l'écoute des opérateurs économiques". "Le recensement est, avant tout, une affaire de communication, pour laquelle l'Etat a consacré des sommes colossales", a souligné M. Boukrami en marge d'un séminaire organisé dernièrement à Blida sous le signe "un système de statistiques au service d'une politique économique efficace". Le succès de cette opération, qui coûtera 1,137 milliard de dinars dont 90% seront consacrés aux salaires, aux primes et à la formation, "dépendra de l'ampleur de la sensibilisation et des efforts devant être consentis dans ce domaine pour lequel nous n'avons encore aucune expérience", a-t-il relevé. L'opération est "déterminante" car elle constitue un atout important de développement de la production de statistiques en adéquation avec les besoins de l'économie nationale, essentiellement avec la nouvelle configuration du tissu économique national."La nouvelle configuration de notre tissu économique national n'est pas bien observée par notre appareil statistique", avait déclaré à l'APS le directeur général de l'Office, M. Mounir Khaled Berrah, d'où "la nécessité de la réalisation d'un recensement économique car il constitue un atout essentiel de développement de la production statistique en adéquation avec les besoins de l'économie". Cette opération a pour objectif notamment la constitution d'un répertoire exhaustif, fiable et actualisé des personnes morales et physiques ainsi que des entités administratives et associatives, qui permettra de disposer d'une base de sondage pour l'ensemble des enquêtes auprès des entreprises et le suivi et la maîtrise des paramètres et indicateurs des différents secteurs d'activité. Elle se déroulera en deux phases distinctes. La première consiste à dénombrer l'ensemble des entités de toutes les activités et tous les secteurs juridiques confondus (hors agriculture) en vue de mettre en place un fichier général des entreprises et établissements économiques. La deuxième phase porte sur une enquête approfondie qui devrait toucher un échantillon d'entreprises sur la base d'un questionnaire (propre à chaque secteur d'activité) pour la collecte de l'ensemble des données physiques et comptables. Ainsi, après la promulgation du décret d'avril 2010 fixant les conditions générales de préparation et d'exécution de ce recensement et donnant le coup d'envoi officiel de sa préparation, le Comité national en charge de son exécution a été installé à la mi-juin 2010. Ce comité, présidé par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales et composé des représentants de ministères, travaille en étroite collaboration avec les comités de wilaya, de daïra et de commune.