Les politiques s'emploient à trouver une issue pacifique à la crise libyenne. L'Union africaine, dont le pays de Mouammar Kadhafi est membre, a réussi à gagner une première manche dans le processus de recherche d'une paix qui a déserté la Libye depuis presque deux mois. La délégation de dirigeants mandatée par l'UA, comprenant le président sud-africain Jacob Zuma, ses homologues Amadou Toumani Touré (Mali), Mohamed Ould Abdel-Aziz (Mauritanie) et Denis Sassou Nguesso (Congo), ainsi que le ministre ougandais des Affaires étrangères, Henry Oryem Okello, a réussi à convaincre le guide libyen à accepter l'offre de l'Union africaine qui prévoit "la cessation immédiate des hostilités". Une avancée significative dans la crise libyenne. Le président sud-africain, Jacob Zuma, a quitté la Libye dimanche soir à l'issue de la réunion entre la délégation africaine et le régime libyen, arguant qu'il était tenu par d'autres "obligations". Les autres membres de la délégation devaient passer la nuit à Tripoli et se rendre hier à Benghazi, bastion des rebelles libyens à 1.000 kilomètres à l'est de Tripoli, pour tenter de convaincre l'insurrection de déposer les armes. Mais l'entreprise s'annonce délicate, les chefs de la rébellion ayant rejeté tout cessez-le-feu impliquant le maintien au pouvoir de Kadhafi ou de ses fils. Les chefs de la rébellion réclament également le retrait des forces loyalistes et la liberté de manifester avant d'envisager un cessez-le-feu. Problématique du départ du guide «La délégation du frère leader (Kadhafi) a accepté la feuille de route comme nous l'avons présentée", a déclaré le président Jacob Zuma dans une brève déclaration aux journalistes dans la résidence Bab Al-Aziziya du colonel Kadhafi à Tripoli. "La solution proposée va être détaillée dans un communiqué", a-t-il ajouté. Selon ce communiqué, lu quelques heures plus tard par le commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Ramtan Lamamra, la feuille de route proposée par l'UA prévoit la "cessation immédiate des hostilités", la facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire aux populations et le lancement d'un dialogue "entre les parties libyennes" en vue d'une période de transition. Le dernier point concerne "la protection des ressortissants étrangers y compris les travailleurs africains en Libye", a ajouté Ramtan. Selon le communiqué, la période de transition devrait être accompagnée par des "réformes politiques nécessaires pour l'élimination des causes de la crise actuelle, en prenant en considération les aspirations légitimes du peuple libyen pour la démocratie, les réformes politiques, la justice, la paix et la sécurité, de même que le développement économique et social". A la question de savoir si un départ du pouvoir du colonel Kadhafi a été discuté au cours de la réunion de dimanche, M. Laamamra a déclaré : "Pour être franc avec vous, il y a eu des discussions avec le leader. Mais je ne peux pas parler de ces discussions, d'abord par ce que je n'étais pas une partie (de ces discussions) et puis je pense qu'il faut garder la confidentialité entre les parties" du dialogue. Il a ajouté que l'UA partait du principe "qu'il n'appartient à aucune partie, y compris l'UA, de décider qui va diriger le pays". Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen a affirmé hier que tout cessez-le-feu qui interviendrait en Libye pour mettre fin au conflit comme celui proposé par l'Union africaine (UA) devra être "crédible et vérifiable". Le secrétaire général de l'Otan a tenu ces propos alors qu'une délégation de haut niveau de médiateurs de l'UA est arrivée dans la journée à Benghazi (est), fief des rebelles libyens, au lendemain d'entretiens à Tripoli avec le colonel Maamar Kadhafi, pour tenter de négocier un cessez-le-feu dans le pays. Le cessez-le-feu devrait "remplir trois conditions", a souligné Anders Rasmussen lors d'une conférence de presse. Il doit être "crédible, incluant une protection efficace de la population civile", il doit être "supervisé et contrôlé efficacement, et enfin qu'il favorise un processus politique visant à appliquer les réformes politiques nécessaires et satisfaire les désirs légitimes de la population libyenne", a-t-il ajouté. Les politiques s'emploient à trouver une issue pacifique à la crise libyenne. L'Union africaine, dont le pays de Mouammar Kadhafi est membre, a réussi à gagner une première manche dans le processus de recherche d'une paix qui a déserté la Libye depuis presque deux mois. La délégation de dirigeants mandatée par l'UA, comprenant le président sud-africain Jacob Zuma, ses homologues Amadou Toumani Touré (Mali), Mohamed Ould Abdel-Aziz (Mauritanie) et Denis Sassou Nguesso (Congo), ainsi que le ministre ougandais des Affaires étrangères, Henry Oryem Okello, a réussi à convaincre le guide libyen à accepter l'offre de l'Union africaine qui prévoit "la cessation immédiate des hostilités". Une avancée significative dans la crise libyenne. Le président sud-africain, Jacob Zuma, a quitté la Libye dimanche soir à l'issue de la réunion entre la délégation africaine et le régime libyen, arguant qu'il était tenu par d'autres "obligations". Les autres membres de la délégation devaient passer la nuit à Tripoli et se rendre hier à Benghazi, bastion des rebelles libyens à 1.000 kilomètres à l'est de Tripoli, pour tenter de convaincre l'insurrection de déposer les armes. Mais l'entreprise s'annonce délicate, les chefs de la rébellion ayant rejeté tout cessez-le-feu impliquant le maintien au pouvoir de Kadhafi ou de ses fils. Les chefs de la rébellion réclament également le retrait des forces loyalistes et la liberté de manifester avant d'envisager un cessez-le-feu. Problématique du départ du guide «La délégation du frère leader (Kadhafi) a accepté la feuille de route comme nous l'avons présentée", a déclaré le président Jacob Zuma dans une brève déclaration aux journalistes dans la résidence Bab Al-Aziziya du colonel Kadhafi à Tripoli. "La solution proposée va être détaillée dans un communiqué", a-t-il ajouté. Selon ce communiqué, lu quelques heures plus tard par le commissaire à la paix et la sécurité de l'UA, Ramtan Lamamra, la feuille de route proposée par l'UA prévoit la "cessation immédiate des hostilités", la facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire aux populations et le lancement d'un dialogue "entre les parties libyennes" en vue d'une période de transition. Le dernier point concerne "la protection des ressortissants étrangers y compris les travailleurs africains en Libye", a ajouté Ramtan. Selon le communiqué, la période de transition devrait être accompagnée par des "réformes politiques nécessaires pour l'élimination des causes de la crise actuelle, en prenant en considération les aspirations légitimes du peuple libyen pour la démocratie, les réformes politiques, la justice, la paix et la sécurité, de même que le développement économique et social". A la question de savoir si un départ du pouvoir du colonel Kadhafi a été discuté au cours de la réunion de dimanche, M. Laamamra a déclaré : "Pour être franc avec vous, il y a eu des discussions avec le leader. Mais je ne peux pas parler de ces discussions, d'abord par ce que je n'étais pas une partie (de ces discussions) et puis je pense qu'il faut garder la confidentialité entre les parties" du dialogue. Il a ajouté que l'UA partait du principe "qu'il n'appartient à aucune partie, y compris l'UA, de décider qui va diriger le pays". Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen a affirmé hier que tout cessez-le-feu qui interviendrait en Libye pour mettre fin au conflit comme celui proposé par l'Union africaine (UA) devra être "crédible et vérifiable". Le secrétaire général de l'Otan a tenu ces propos alors qu'une délégation de haut niveau de médiateurs de l'UA est arrivée dans la journée à Benghazi (est), fief des rebelles libyens, au lendemain d'entretiens à Tripoli avec le colonel Maamar Kadhafi, pour tenter de négocier un cessez-le-feu dans le pays. Le cessez-le-feu devrait "remplir trois conditions", a souligné Anders Rasmussen lors d'une conférence de presse. Il doit être "crédible, incluant une protection efficace de la population civile", il doit être "supervisé et contrôlé efficacement, et enfin qu'il favorise un processus politique visant à appliquer les réformes politiques nécessaires et satisfaire les désirs légitimes de la population libyenne", a-t-il ajouté.