Des personnes ont été interpellées, hier, alors qu'elles participaient à un rassemblement, sur le parvis de Notre-Dame à Paris, contre la loi interdisant le port du voile intégral, la burqua, entrée en vigueur ce jour. Deux personnes, dont une portant le hidjab, expliquaient à la presse les raisons de leur rassemblement, lorsqu'elles ont été interpellées, sans ménagement, par une dizaine d'éléments des forces de l'ordre et embarquées dans un autobus de la Police, a-t-on constaté. La scène se passait sous les regards hébétés de centaines de touristes. Ces interpellations s'ajoutent à celles opérées samedi dernier à Paris lorsque la Police a appréhendé 61 personnes lors de la dispersion d'un rassemblement contre la loi prohibant le port du voile intégral. Un Britannique, un Belge et dix-neuf femmes figurent parmi les personnes interpellées. A partir de ce lundi, les personnes portant la burqa et le niqab s'exposent à une amende de 150 euros ou à un stage de citoyenneté. S'il est avéré que la personne a été contrainte par son époux de se couvrir le visage, celui-ci encoure une peine d'emprisonnement d'un an et 30.000 euros d'amende. De plus, si la personne dont le visage est entièrement couvert, est mineure, la peine est multipliée par deux. Le gouvernement français a diffusé la semaine dernière un "mode d'emploi" pour l'interdiction du voile intégral, stipulant qu'il ne s'appliquerait pas près des mosquées et que les policiers ne pourront arracher le vêtement. La circulaire datée du 31 mars du ministère de l'intérieur envisage le cas où la personne refuserait de se dévoiler et de décliner son identité : on lui indiquera alors qu'elle risque d'être conduite au commissariat, ou on l'immobilisera le temps qu'elle cède. Des personnes ont été interpellées, hier, alors qu'elles participaient à un rassemblement, sur le parvis de Notre-Dame à Paris, contre la loi interdisant le port du voile intégral, la burqua, entrée en vigueur ce jour. Deux personnes, dont une portant le hidjab, expliquaient à la presse les raisons de leur rassemblement, lorsqu'elles ont été interpellées, sans ménagement, par une dizaine d'éléments des forces de l'ordre et embarquées dans un autobus de la Police, a-t-on constaté. La scène se passait sous les regards hébétés de centaines de touristes. Ces interpellations s'ajoutent à celles opérées samedi dernier à Paris lorsque la Police a appréhendé 61 personnes lors de la dispersion d'un rassemblement contre la loi prohibant le port du voile intégral. Un Britannique, un Belge et dix-neuf femmes figurent parmi les personnes interpellées. A partir de ce lundi, les personnes portant la burqa et le niqab s'exposent à une amende de 150 euros ou à un stage de citoyenneté. S'il est avéré que la personne a été contrainte par son époux de se couvrir le visage, celui-ci encoure une peine d'emprisonnement d'un an et 30.000 euros d'amende. De plus, si la personne dont le visage est entièrement couvert, est mineure, la peine est multipliée par deux. Le gouvernement français a diffusé la semaine dernière un "mode d'emploi" pour l'interdiction du voile intégral, stipulant qu'il ne s'appliquerait pas près des mosquées et que les policiers ne pourront arracher le vêtement. La circulaire datée du 31 mars du ministère de l'intérieur envisage le cas où la personne refuserait de se dévoiler et de décliner son identité : on lui indiquera alors qu'elle risque d'être conduite au commissariat, ou on l'immobilisera le temps qu'elle cède.