Les efforts de l'Algérie se poursuivent afin de trouver une solution au conflit libyen. Le Comité de l'Union africaine (UA) sur la Libye, en visite depuis deux jours en Algérie, est en discussions avancées avec le président de la République, dans une tentative de contenir la crise et aplanir les différends sous les auspices de l'UA, question d'éviter à ce pays de sombrer davantage dans le chaos. Les efforts de l'Algérie se poursuivent afin de trouver une solution au conflit libyen. Le Comité de l'Union africaine (UA) sur la Libye, en visite depuis deux jours en Algérie, est en discussions avancées avec le président de la République, dans une tentative de contenir la crise et aplanir les différends sous les auspices de l'UA, question d'éviter à ce pays de sombrer davantage dans le chaos. Les présidents mauritanien et congolais, respectivement Mohamed Ould Abdel Aziz et Denis Sassou Nguesso ainsi que le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, composant la délégation mandatée par l'Union ont été reçus hier par Abdelaziz Bouteflika. Le président mauritanien, qui fait partie de ce comité, avait déclaré à son arrivée à Alger que le comité œuvrait à trouver une solution à la "crise complexe" que traverse la Libye et qu'il poursuivrait ses efforts dans ce sens. Le comité est mandaté par l'Union africaine pour tenter d'aboutir à une issue pacifique au conflit en Libye. Il appelle, entre autres, à "la cessation immédiate de toutes les hostilités", à "l'acheminement diligent de l'assistance humanitaire" et à un "dialogue entre les parties libyennes". Une feuille de route arrêtée par l'UA avait été acceptée par les autorités libyennes mais rejetée par le Conseil national de transition libyen, selon les informations en provenance de Libye. Ce qui rend la mission de l'UA davantage difficile. L'intransigeance des Rebelles libyens, soutenus, rappelons-le, par les forces occidentales, est une contrainte majeure quant à une issue politique négociée entre les parties belligérantes. Lors d'une conférence de presse tenue à Benghazi dimanche dernier à l'issue de la visite du Comité de l'UA, le chef de l'insurrection, Moustapha Abdeljalil, a opposé un niet catégorique. « L'initiative de l'UA ne prévoit pas le départ de la scène politique de Mouammar Kadhafi et de ses fils, elle est donc dépassée », a-t-il signifié, synonyme d'une impasse. Donc, en attendant une nouvelle solution qui viendrait peut-être de l'Algérie, la situation semble s'enliser et la solution politique négociée souhaitée tant par l'Algérie que par l'Union africaine s'éloigne de plus en plus. Pour preuve, les combats se poursuivent et des vies humaines continuent de tomber dans plusieurs villes du pays. De son côté, la Secrétaire d'Etat américaine, faisant fi de la feuille de route proposée par l'Union africaine, a réitéré la demande des Etats-Unis de voir le colonel Mouammar Kadhafi quitter le pouvoir. « Nous avons été très clairs sur le fait que nous voulions un cessez-le-feu, nous voulons voir les forces du régime libyen se retirer des zones dans lesquelles elles sont entrées par la force », a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse, accusant de la sorte une fin de non-recevoir à la proposition africaine. C'est l'impasse politique en Libye. Les présidents mauritanien et congolais, respectivement Mohamed Ould Abdel Aziz et Denis Sassou Nguesso ainsi que le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, composant la délégation mandatée par l'Union ont été reçus hier par Abdelaziz Bouteflika. Le président mauritanien, qui fait partie de ce comité, avait déclaré à son arrivée à Alger que le comité œuvrait à trouver une solution à la "crise complexe" que traverse la Libye et qu'il poursuivrait ses efforts dans ce sens. Le comité est mandaté par l'Union africaine pour tenter d'aboutir à une issue pacifique au conflit en Libye. Il appelle, entre autres, à "la cessation immédiate de toutes les hostilités", à "l'acheminement diligent de l'assistance humanitaire" et à un "dialogue entre les parties libyennes". Une feuille de route arrêtée par l'UA avait été acceptée par les autorités libyennes mais rejetée par le Conseil national de transition libyen, selon les informations en provenance de Libye. Ce qui rend la mission de l'UA davantage difficile. L'intransigeance des Rebelles libyens, soutenus, rappelons-le, par les forces occidentales, est une contrainte majeure quant à une issue politique négociée entre les parties belligérantes. Lors d'une conférence de presse tenue à Benghazi dimanche dernier à l'issue de la visite du Comité de l'UA, le chef de l'insurrection, Moustapha Abdeljalil, a opposé un niet catégorique. « L'initiative de l'UA ne prévoit pas le départ de la scène politique de Mouammar Kadhafi et de ses fils, elle est donc dépassée », a-t-il signifié, synonyme d'une impasse. Donc, en attendant une nouvelle solution qui viendrait peut-être de l'Algérie, la situation semble s'enliser et la solution politique négociée souhaitée tant par l'Algérie que par l'Union africaine s'éloigne de plus en plus. Pour preuve, les combats se poursuivent et des vies humaines continuent de tomber dans plusieurs villes du pays. De son côté, la Secrétaire d'Etat américaine, faisant fi de la feuille de route proposée par l'Union africaine, a réitéré la demande des Etats-Unis de voir le colonel Mouammar Kadhafi quitter le pouvoir. « Nous avons été très clairs sur le fait que nous voulions un cessez-le-feu, nous voulons voir les forces du régime libyen se retirer des zones dans lesquelles elles sont entrées par la force », a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse, accusant de la sorte une fin de non-recevoir à la proposition africaine. C'est l'impasse politique en Libye.