Les combats pour le contrôle de la ville pétrolière de Brega font toujours rage où d'intenses échanges de tirs entre les forces de Mouammar Kadhafi et les insurgés ont été entendus, ont rapporté des correspondants de presse. Les combats pour le contrôle de la ville pétrolière de Brega font toujours rage où d'intenses échanges de tirs entre les forces de Mouammar Kadhafi et les insurgés ont été entendus, ont rapporté des correspondants de presse. Les rebelles contrôlaient l'Université du pétrole, un énorme campus situé à l'entrée de Brega, dont ils se sont emparé, hier matin, après avoir repoussé les troupes loyalistes vers l'ouest, selon les mêmes sources. Brega ainsi que la ville voisine de Ras Lanouf sont les deux villes portuaires principales par lesquelles transitent les exportations de brut de la Libye. Les forces loyalistes ont pilonné, hier également, la ville de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli. Les pertes humaines sont très lourdes. 160 personnes, des civils pour la plupart, avaient été tuées au cours de la semaine écoulée, témoigne un médecin de la ville, encerclée par les forces du n°1 libyen. Les insurgés affirment contrôler toujours le port de la ville, mais les troupes gouvernementales sont déjà parvenues jusqu'au centre, selon certaines sources. Les troupes libyennes ont tiré samedi à l'artillerie lourde et avec des chars et ont tenté d'entrer par trois points différents, a indiqué un porte-parole de la rébellion. D'après une chaîne satellitaire arabe, citant un témoin, les forces gouvernementales ont également bombardé la petite ville de Yefren, dans une région montagneuse à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tripoli, faisant deux morts. Au sud-ouest de Tripoli, des habitants de Ketla ont également annoncé que la ville avait été visée vendredi et samedi par des dizaines de roquettes Grad des forces loyales au colonel Kadhafi, qui ont fait plus d'une trentaine de morts. Les frappes aériennes de la coalition internationale, désormais coordonnées par l'Otan se sont intensifiées. L'Alliance atlantique a déclaré avoir effectué 363 sorties depuis qu'elle a pris le commandement des opérations le 31 mars. Les troupes loyalistes ont bloqué une nouvelle tentative des rebelles de progresser sur la route du golfe de Syrte, tandis que la rébellion, groupée à l'est de la ville, continue de réclamer l'appui aérien de la coalition pour tenter de reprendre les postions qu'elle avait sous son contrôle. Un appel entendu par les Français qui ont procédé à une frappe aérienne sur un char des forces libyennes vendredi soir à l'ouest de Misrata (est de Tripoli), selon l'état-major des armées françaises. Aucun des deux belligérants n'arrive à prendre le dessus et à « libérer » les positions contrôlées par l'autre partie. Les jours se suivent et se ressemblent. A la faveur des frappes aériennes, les forces loyalistes cèdent du terrain qui est repris par les insurgés qui battent en retraite dès que les raids des coalisés diminuent d'intensité. Il semble que la solution militaire, préconisée par les puissances occidentales pour déloger le guide de la Jamahiria s'éloigne de plus en plus à la faveur de l'enlisement de la crise libyenne. Alors, une solution politique, d'autant plus que les « bavures » de l'Otan et surtout que la crise humanitaire pointe son nez ? L'Onu et l'Union africaine (UA) axent leurs efforts dans ce sens. « Les efforts diplomatiques du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon visant à trouver une solution à la crise libyenne se poursuivent », a déclaré le secrétaire général. Il a ajouté avoir envoyé son émissaire à Benghazi pour des discussions avec les rebelles et à Tripoli pour des entretiens avec le gouvernement libyen pour tenter d'éviter plus de violences qui ont poussé des milliers de personnes à fuir le pays pour se réfugier en Tunisie et en Egypte. L'UA et l'Onu pour une solution politique Le coordinateur des affaires humanitaires de l'Onu pour la Libye, Rachid Khalikov, a qualifié d'"inquiétante" la situation des réfugiés au poste frontière de Ras Jedir, aux frontières avec la Tunisie, précisant que le nombre des réfugiés en provenance de Libye à Ras Jedir était de 3.456 personnes dont 1.213 Libyens. Pour sa part, l'Union africaine a réitéré, hier, son appel à l'arrêt de toutes les opérations militaires en Libye, insistant sur le dialogue pour mettre fin à la crise libyenne. Cet appel a été lancé une nouvelle fois par le président de la commission de l'UA, Jean Ping, en visite à Londres, où il doit s'entretenir avec le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, de la crise libyenne. "L'UA insiste sur la nécessité de résoudre la crise par l'Initiative lancée le 10 mars dernier par l'Union", a déclaré le premier responsable de la commission de l'UA. "Nous ne soutenons pas l'intervention étrangère en Libye, car nous ne voulons pas qu'un scénario de la Somalie se répète dans ce pays", a-t-il souligné. Jean Ping a ajouté que l'UA n'est pas prête à "faire face à la guerre civile où à la sécession de la Libye", poursuivant: "Nous insistons toujours sur le fait que nous avons le temps nécessaire pour résoudre la crise libyenne sans l'intervention militaire". Il a ajouté qu'il allait examiner la situation en Libye avec des représentants de l'Union européenne (UE) et de l'Otan après les discussions de Londres avec le ministre libyen des Affaires étrangères défectionnaire, Moussa Koussa. Jean Ping a tenu toutefois à préciser que son appel à l'arrêt des violences en Libye "ne veut pas dire le refus de la résolution 1973 de l'ONU" visant à protéger le peuple libyen par l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de ce pays. Une résolution de l'Onu qui est dénoncée par des citoyens européens. Des milliers de personnes ont manifesté dans la soirée de samedi à Rome et dans plusieurs autres villes italiennes contre la guerre en Libye. Les manifestants ont répondu à l'appel de dizaines d'associations et de partis politiques de gauche qui ont lancé une pétition sur Internet demandant l'arrêt des bombardements et des violences en Libye. Les organisateurs de ce mouvement pacifiste entendent poursuivre leur protestation contre la guerre en Libye en projetant de mener d'autres actions notamment en appelant toutes les associations à travers l'Italie à signer la pétition. Ils ont emprunté une citation célèbre du physicien allemand Albert Einstein, "La guerre ne peut pas être humanisée, elle ne peut être qu'abolie", pour mobiliser contre l'intervention militaire en Libye et pour un cessez-le-feu immédiat dans ce pays. Les rebelles contrôlaient l'Université du pétrole, un énorme campus situé à l'entrée de Brega, dont ils se sont emparé, hier matin, après avoir repoussé les troupes loyalistes vers l'ouest, selon les mêmes sources. Brega ainsi que la ville voisine de Ras Lanouf sont les deux villes portuaires principales par lesquelles transitent les exportations de brut de la Libye. Les forces loyalistes ont pilonné, hier également, la ville de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli. Les pertes humaines sont très lourdes. 160 personnes, des civils pour la plupart, avaient été tuées au cours de la semaine écoulée, témoigne un médecin de la ville, encerclée par les forces du n°1 libyen. Les insurgés affirment contrôler toujours le port de la ville, mais les troupes gouvernementales sont déjà parvenues jusqu'au centre, selon certaines sources. Les troupes libyennes ont tiré samedi à l'artillerie lourde et avec des chars et ont tenté d'entrer par trois points différents, a indiqué un porte-parole de la rébellion. D'après une chaîne satellitaire arabe, citant un témoin, les forces gouvernementales ont également bombardé la petite ville de Yefren, dans une région montagneuse à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tripoli, faisant deux morts. Au sud-ouest de Tripoli, des habitants de Ketla ont également annoncé que la ville avait été visée vendredi et samedi par des dizaines de roquettes Grad des forces loyales au colonel Kadhafi, qui ont fait plus d'une trentaine de morts. Les frappes aériennes de la coalition internationale, désormais coordonnées par l'Otan se sont intensifiées. L'Alliance atlantique a déclaré avoir effectué 363 sorties depuis qu'elle a pris le commandement des opérations le 31 mars. Les troupes loyalistes ont bloqué une nouvelle tentative des rebelles de progresser sur la route du golfe de Syrte, tandis que la rébellion, groupée à l'est de la ville, continue de réclamer l'appui aérien de la coalition pour tenter de reprendre les postions qu'elle avait sous son contrôle. Un appel entendu par les Français qui ont procédé à une frappe aérienne sur un char des forces libyennes vendredi soir à l'ouest de Misrata (est de Tripoli), selon l'état-major des armées françaises. Aucun des deux belligérants n'arrive à prendre le dessus et à « libérer » les positions contrôlées par l'autre partie. Les jours se suivent et se ressemblent. A la faveur des frappes aériennes, les forces loyalistes cèdent du terrain qui est repris par les insurgés qui battent en retraite dès que les raids des coalisés diminuent d'intensité. Il semble que la solution militaire, préconisée par les puissances occidentales pour déloger le guide de la Jamahiria s'éloigne de plus en plus à la faveur de l'enlisement de la crise libyenne. Alors, une solution politique, d'autant plus que les « bavures » de l'Otan et surtout que la crise humanitaire pointe son nez ? L'Onu et l'Union africaine (UA) axent leurs efforts dans ce sens. « Les efforts diplomatiques du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon visant à trouver une solution à la crise libyenne se poursuivent », a déclaré le secrétaire général. Il a ajouté avoir envoyé son émissaire à Benghazi pour des discussions avec les rebelles et à Tripoli pour des entretiens avec le gouvernement libyen pour tenter d'éviter plus de violences qui ont poussé des milliers de personnes à fuir le pays pour se réfugier en Tunisie et en Egypte. L'UA et l'Onu pour une solution politique Le coordinateur des affaires humanitaires de l'Onu pour la Libye, Rachid Khalikov, a qualifié d'"inquiétante" la situation des réfugiés au poste frontière de Ras Jedir, aux frontières avec la Tunisie, précisant que le nombre des réfugiés en provenance de Libye à Ras Jedir était de 3.456 personnes dont 1.213 Libyens. Pour sa part, l'Union africaine a réitéré, hier, son appel à l'arrêt de toutes les opérations militaires en Libye, insistant sur le dialogue pour mettre fin à la crise libyenne. Cet appel a été lancé une nouvelle fois par le président de la commission de l'UA, Jean Ping, en visite à Londres, où il doit s'entretenir avec le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, de la crise libyenne. "L'UA insiste sur la nécessité de résoudre la crise par l'Initiative lancée le 10 mars dernier par l'Union", a déclaré le premier responsable de la commission de l'UA. "Nous ne soutenons pas l'intervention étrangère en Libye, car nous ne voulons pas qu'un scénario de la Somalie se répète dans ce pays", a-t-il souligné. Jean Ping a ajouté que l'UA n'est pas prête à "faire face à la guerre civile où à la sécession de la Libye", poursuivant: "Nous insistons toujours sur le fait que nous avons le temps nécessaire pour résoudre la crise libyenne sans l'intervention militaire". Il a ajouté qu'il allait examiner la situation en Libye avec des représentants de l'Union européenne (UE) et de l'Otan après les discussions de Londres avec le ministre libyen des Affaires étrangères défectionnaire, Moussa Koussa. Jean Ping a tenu toutefois à préciser que son appel à l'arrêt des violences en Libye "ne veut pas dire le refus de la résolution 1973 de l'ONU" visant à protéger le peuple libyen par l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de ce pays. Une résolution de l'Onu qui est dénoncée par des citoyens européens. Des milliers de personnes ont manifesté dans la soirée de samedi à Rome et dans plusieurs autres villes italiennes contre la guerre en Libye. Les manifestants ont répondu à l'appel de dizaines d'associations et de partis politiques de gauche qui ont lancé une pétition sur Internet demandant l'arrêt des bombardements et des violences en Libye. Les organisateurs de ce mouvement pacifiste entendent poursuivre leur protestation contre la guerre en Libye en projetant de mener d'autres actions notamment en appelant toutes les associations à travers l'Italie à signer la pétition. Ils ont emprunté une citation célèbre du physicien allemand Albert Einstein, "La guerre ne peut pas être humanisée, elle ne peut être qu'abolie", pour mobiliser contre l'intervention militaire en Libye et pour un cessez-le-feu immédiat dans ce pays.