La manifestation «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011» est une occasion de prouver au monde entier que l'Algérie promeut un Islam de tolérance et que les Musulmans ne sont pas des descendants de tueurs au moment où certains Etats essayent de les stigmatiser. C'est ce qu'à déclaré, hier, Khalida Toumi, ministre de la Culture. L'invitée de la Radio nationale a indiqué que « le message est de dire que l'Etat algérien promeut un Islam de savoir, de culture, de tolérance, d'ouverture et de dialogue (…) nous ne sommes pas des descendants de tueurs et d'assassins. C'est cette image que nous voulons promouvoir dans un monde qui malheureusement connaît des tentatives de certaines forces politiques, parfois de certains Etats hélas, de stigmatiser les Musulmans pour des objectifs inavouables ». La ministre a, dans ce contexte, noté que « notre devoir est de dire que nous ne sommes pas ce que vous faites croire. Nous ne collons pas à cette image négative que vous voulez vendre (…) nous sommes les descendants d'Yaghmorassen et des grands rois Zianides qui ont protégé et accueillis les scientifiques et les hommes de culte et de lettres, quelle que soit leur religion. Nous voulons perpétuer cette tradition ». Pour preuve, a-t-elle fait remarquer, « c'est qu'aux côtés de 29 Etats musulmans il y a 12 Etats qui ne le sont pas ». Sur un autre plan, Khalida Toumi a mis en exergue que cette manifestation, qui a donné à Tlemcen des infrastructures culturelles, est « une occasion de faire de la production culturelle ». « Tlemcen a gagné des hôtels », a-t-elle dit à ce propos. En terme de ressources humaines, Tlemcen a permis de montrer que l'Algérie a des architectes et des artisans « capables de restaurer et de mettre en valeur », a-t-elle estimé. Concernant les 32 bureaux d'études et 200 entreprises algériennes qui ont mis en valeur le patrimoine culturel et religieux algérien, Toumi a tenu à les remercier. « Je suis très fière », a-t-elle dit. Pour ce qui est de son budget, elle s'est contentée de dire que « je peux vous assurer que notre budget général ne fait pas 8% du budget de Marseille capitale de la culture européenne ». Qualifiant le budget de son département ministériel, qui représente 0,8% du budget général de l'Etat, de « plus pauvre du gouvernement », Toumi a indiqué que « nous sommes loin du 1% que préconise l'UNESCO». Notons enfin que l'inauguration officielle de «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011» se fera les 15 et 16 de ce mois. 7 nouvelles infrastructures seront inaugurées outre 22 monuments et sites restaurés. 48 projets, 12 expositions, des colloques ainsi que 2.800 artistes entre chanteurs, musiciens et techniciens seront au rendez-vous. La manifestation «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011» est une occasion de prouver au monde entier que l'Algérie promeut un Islam de tolérance et que les Musulmans ne sont pas des descendants de tueurs au moment où certains Etats essayent de les stigmatiser. C'est ce qu'à déclaré, hier, Khalida Toumi, ministre de la Culture. L'invitée de la Radio nationale a indiqué que « le message est de dire que l'Etat algérien promeut un Islam de savoir, de culture, de tolérance, d'ouverture et de dialogue (…) nous ne sommes pas des descendants de tueurs et d'assassins. C'est cette image que nous voulons promouvoir dans un monde qui malheureusement connaît des tentatives de certaines forces politiques, parfois de certains Etats hélas, de stigmatiser les Musulmans pour des objectifs inavouables ». La ministre a, dans ce contexte, noté que « notre devoir est de dire que nous ne sommes pas ce que vous faites croire. Nous ne collons pas à cette image négative que vous voulez vendre (…) nous sommes les descendants d'Yaghmorassen et des grands rois Zianides qui ont protégé et accueillis les scientifiques et les hommes de culte et de lettres, quelle que soit leur religion. Nous voulons perpétuer cette tradition ». Pour preuve, a-t-elle fait remarquer, « c'est qu'aux côtés de 29 Etats musulmans il y a 12 Etats qui ne le sont pas ». Sur un autre plan, Khalida Toumi a mis en exergue que cette manifestation, qui a donné à Tlemcen des infrastructures culturelles, est « une occasion de faire de la production culturelle ». « Tlemcen a gagné des hôtels », a-t-elle dit à ce propos. En terme de ressources humaines, Tlemcen a permis de montrer que l'Algérie a des architectes et des artisans « capables de restaurer et de mettre en valeur », a-t-elle estimé. Concernant les 32 bureaux d'études et 200 entreprises algériennes qui ont mis en valeur le patrimoine culturel et religieux algérien, Toumi a tenu à les remercier. « Je suis très fière », a-t-elle dit. Pour ce qui est de son budget, elle s'est contentée de dire que « je peux vous assurer que notre budget général ne fait pas 8% du budget de Marseille capitale de la culture européenne ». Qualifiant le budget de son département ministériel, qui représente 0,8% du budget général de l'Etat, de « plus pauvre du gouvernement », Toumi a indiqué que « nous sommes loin du 1% que préconise l'UNESCO». Notons enfin que l'inauguration officielle de «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011» se fera les 15 et 16 de ce mois. 7 nouvelles infrastructures seront inaugurées outre 22 monuments et sites restaurés. 48 projets, 12 expositions, des colloques ainsi que 2.800 artistes entre chanteurs, musiciens et techniciens seront au rendez-vous.