Une révision « profonde » de la Constitution algérienne, qui consacrerait l'instauration d'un régime présidentiel « différent » de l'actuel, est le plaidoyer du Front de libération nationale (FLN). Une révision « profonde » de la Constitution algérienne, qui consacrerait l'instauration d'un régime présidentiel « différent » de l'actuel, est le plaidoyer du Front de libération nationale (FLN). L'invité de l'émission « Hiwar Assaa », le secrétaire général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, a considéré que le système constitutionnel en vigueur n'est « ni présidentiel ni parlementaire » d'où, a-t-il dit, la nécessité de revoir la loi fondamentale pour « sortir de cette confusion » et instaurer un système qui « consacre la transparence, le contrôle et la participation la plus large ». Le premier responsable du FLN a expliqué que « pour cela, nous devons aller vers un système présidentiel différent de l'actuel où le président est élu sur la base d'un programme mais pour peu que le parti majoritaire au Parlement soit d'une tendance politique différente, le problème de la ‘‘cohabitation'' se posera inévitablement, surtout lorsque l'on sait que le pouvoir ne se partage pas ». Il a, dans ce contexte, cité l'exemple du système des Etats-unis d'Amérique et celui du Brésil où, a-t-il indiqué, le président de la République détient les prérogatives de chef de l'exécutif avec, en face, « un contre pouvoir qui est celui du Parlement qui interroge et qui contrôle ». Concernant la révision de la Constitution de 1996, il a justifié que « cette Constitution a été élaborée dans un contexte différent du contexte actuel ». M. Belkhadem a, tout en réitérant la position de son parti pour une révision « profonde » de la Constitution, en rappelant que le FLN l'avait demandée avant même la révision partielle décidée par le président de la République, en 2008, souligné que dans son intime conviction, le système parlementaire était « le meilleur système politique ». Estimant qu'en l'absence d'une culture politique à la hauteur des exigences de système parlementaire, « il est préférable d'aller vers un système présidentiel », a-t-il encore dit. Le SG du FLN a, en outre, expliqué que le système parlementaire exigeait une adhésion de l'électeur aux idées du parti qu'il choisit et « non pas par allégeance à une région ou une tribu ou une localité ». « Les protestations sociales peuvent avoir des retombées politiques » S'agissant des mouvements de protestation de rue qui secouent le pays, M. Belkhadem a estimé que s'ils sont encore de nature sociale et éducative, il « peuvent avoir des retombées politiques ». Il a, sur ce dernier point, plaidé pour « la prise en considération de ses revendications, ne serait ce que par le débat dans certains cas » car, a-t-il estimé « tant que ces mouvements restent dans le cadre pacifique, il est possible de traiter les revendications qu'ils véhiculent ». « Si ces protestations ne sont pas pris en compte et traités, elles auront des retombées politiques », a-t-il averti, tout en estimant que ce qui se passe dans le pays « ne renvoie pas à une crise politique ». Pour M. Belkhadem, si ces mouvements s'expriment dans la rue, c'est que par ailleurs il y a « absence d'espaces de médiation entre les autorités et les citoyens ». Liant l'effervescence sociale en cours précisément à des problèmes dans le mode de gouvernance, le SG a admis que le pays souffrait de « certaines lacunes dans le système de gouvernance ». « L'Algérie a construit plus de 2 millions de logements mais n'est pas parvenu à les distribuer convenablement », a-t-il dit pour illustrer le problème de gouvernance. L'invité de l'émission « Hiwar Assaa », le secrétaire général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, a considéré que le système constitutionnel en vigueur n'est « ni présidentiel ni parlementaire » d'où, a-t-il dit, la nécessité de revoir la loi fondamentale pour « sortir de cette confusion » et instaurer un système qui « consacre la transparence, le contrôle et la participation la plus large ». Le premier responsable du FLN a expliqué que « pour cela, nous devons aller vers un système présidentiel différent de l'actuel où le président est élu sur la base d'un programme mais pour peu que le parti majoritaire au Parlement soit d'une tendance politique différente, le problème de la ‘‘cohabitation'' se posera inévitablement, surtout lorsque l'on sait que le pouvoir ne se partage pas ». Il a, dans ce contexte, cité l'exemple du système des Etats-unis d'Amérique et celui du Brésil où, a-t-il indiqué, le président de la République détient les prérogatives de chef de l'exécutif avec, en face, « un contre pouvoir qui est celui du Parlement qui interroge et qui contrôle ». Concernant la révision de la Constitution de 1996, il a justifié que « cette Constitution a été élaborée dans un contexte différent du contexte actuel ». M. Belkhadem a, tout en réitérant la position de son parti pour une révision « profonde » de la Constitution, en rappelant que le FLN l'avait demandée avant même la révision partielle décidée par le président de la République, en 2008, souligné que dans son intime conviction, le système parlementaire était « le meilleur système politique ». Estimant qu'en l'absence d'une culture politique à la hauteur des exigences de système parlementaire, « il est préférable d'aller vers un système présidentiel », a-t-il encore dit. Le SG du FLN a, en outre, expliqué que le système parlementaire exigeait une adhésion de l'électeur aux idées du parti qu'il choisit et « non pas par allégeance à une région ou une tribu ou une localité ». « Les protestations sociales peuvent avoir des retombées politiques » S'agissant des mouvements de protestation de rue qui secouent le pays, M. Belkhadem a estimé que s'ils sont encore de nature sociale et éducative, il « peuvent avoir des retombées politiques ». Il a, sur ce dernier point, plaidé pour « la prise en considération de ses revendications, ne serait ce que par le débat dans certains cas » car, a-t-il estimé « tant que ces mouvements restent dans le cadre pacifique, il est possible de traiter les revendications qu'ils véhiculent ». « Si ces protestations ne sont pas pris en compte et traités, elles auront des retombées politiques », a-t-il averti, tout en estimant que ce qui se passe dans le pays « ne renvoie pas à une crise politique ». Pour M. Belkhadem, si ces mouvements s'expriment dans la rue, c'est que par ailleurs il y a « absence d'espaces de médiation entre les autorités et les citoyens ». Liant l'effervescence sociale en cours précisément à des problèmes dans le mode de gouvernance, le SG a admis que le pays souffrait de « certaines lacunes dans le système de gouvernance ». « L'Algérie a construit plus de 2 millions de logements mais n'est pas parvenu à les distribuer convenablement », a-t-il dit pour illustrer le problème de gouvernance.