Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a affirmé, hier à Alger, que la révision de la Constitution algérienne s'imposait, car la Constitution actuelle "a été élaborée, selon lui, dans des conditions différentes de celles d'aujourd'hui". Invité de l'émission "Tahaoulat" (Mutations) de la Chaîne I de la Radio nationale, M. Belkhadem a indiqué que son parti avait déjà appelé auparavant à une révision "profonde" de la Constitution pour à la fois "déterminer le système de gouvernance, élargir les prérogatives de la représentation populaire et établir les différentes formes de contrôle". Concernant le contenu de cette révision, M. Belkhadem souligne qu'il faut "d'abord procéder à une révision de la loi électorale" et "examiner certaines questions fondamentales". Pour ce faire, il a appelé les partis politiques à exprimer leurs positions et leurs idées sur ces "questions importantes". M. Abdelaziz Belkhadem, a affirmé, mercredi, que son parti s'opposait à l'idée de dissolution du Parlement et d'organisation d'élections législatives anticipées. M. Belkhadem a souligné que "la période qui nous sépare des prochaines législatives prévues en 2012 sera consacrée à la révision des lois électorales et sur les partis politiques, ainsi que du code de l'information". Il a réitéré, d'autre part, l'opposition de son parti à l'élection d'une assemblée constituante, revendiquée par certaines formations politiques qui "constitue, a-t-il dit, un déni de tous les acquis réalisés par l'Algérie depuis 1962". Dans ce contexte, il a relevé que la scène politique nationale "a besoin d'alternatives à travers les programmes proposés par les partis politiques". Il a rappelé, en outre, la revendication du FLN relative à une révision "profonde" de la Constitution pour, à la fois, "déterminer le système de gouvernance, élargir les prérogatives de la représentation populaire et l'exercice de toutes les formes de contrôle".