L'Assemblée populaire nationale (APN) n'a pas dérogé à la règle et, comme attendu, elle a adopté la proposition de motion relative à la création d'une commission d'enquête sur la rareté de certaines denrées alimentaires de large consommation sur le marché national. L'Assemblée populaire nationale (APN) n'a pas dérogé à la règle et, comme attendu, elle a adopté la proposition de motion relative à la création d'une commission d'enquête sur la rareté de certaines denrées alimentaires de large consommation sur le marché national. Sans surprise aucune donc les députés ont avalisé cette proposition, hier, lors d'une séance plénière présidée par le président de l'APN, Abdelaziz Ziari. Les deputés des trois partis de l'Alliance présidentielle, qui détiennent la majorité absolue des sièges, veillaient au grain pour éviter toute éventuelle surprise émanant des députés de l'opposition. Ces derniers, à tout le moins ceux qui étaient présents à cette séance plénière, ont, sans surprise aucune, dit non à cette proposition. En effet les députés du RCD et du FNA ont carrément déserté les travées de l'hémicycle confirmant ainsi leur position de boycott des travaux de la Chambre basse. Un boycott en vigueur depuis le début de la session de printemps du Parlement, soit le 2 mars dernier. Les deux partis ont ainsi manifesté leur mécontentement par rapport à la position affichée par les pouvoirs publics lesquels n'ont pas, selon leurs dires, répondu favorablement aux préoccupations exprimées par les citoyens algériens lors des émeutes du début du mois de janvier passé. Cependant si le parti de Saïd Sadi semble observer strictement cette ligne de conduite cela ne semble pas être le cas pour le parti de Moussa Touati. Le FNA, à en croire certaines sources parlementaires, n'a pas encore pris de position finale par rapport à cette commission d'enquête. En somme les députés du FNA peuvent à tout moment intégrer la commission qui a été installée dans l'après- midi d'hier. Si ces deux partis ont boycotté la séance d'hier, ce n'était pas le cas des mouvements Ennahda et El Islah et du Front du changement national, le nouveau-né créé par les dissidents du MSP. Les députés de ces trois partis, présents à la séance d'hier, ont dit non à la proposition de motion relative à la commission d'enquête. De leur côté les députés du Parti des travailleurs, qui ont assisté à la séance relative à l'adoption d'un projet de loi relatif aux assurances sociales, ont préféré quitté la salle, en signe de désapprobation de cette commission d'enquête. Cela dit la séance d'hier a été notamment émaillée par un petit incident ayant opposé le président de l'APN, Abdelaziz Ziari au député du mouvement Ennahda, Mohamed H'dibi. Ziari a refusé de donner la parole à Hdibi qui voulait intervenir dans un point d'ordre. « Il y a une enquête des services de sécurité sur ces événements » a affirmé le président de l'Assemblée comme pour justifier son « refus » de surseoir à la demande de création d'une commission d'enquête parlementaire formulée par des députés des partis de l'opposition. « Le bureau de l'APN ne nous a donné aucune réponse officielle pour le moment, ce qui est contraire au règlement intérieur de l'APN » a indiqué Mohamed H'dibi, en marge de cette séance plénière. Pour ce député d'Enahda « l'APN n'a pas voulu souscrire à la demande de création d'une véritable commission d'enquête pour faire la lumière sur tous les aspects des éventements qui ont secoué le pays au mois de janvier lui préférant cette commission, dont les missions sont astreintes à la hausse des prix du sucre et de l'huile uniquement, est pour nous une manœuvre de plus pour escamoter la vérité sur ces émeutes ».Notons que cette commission sera composée de 15 membres, comme elle sera présidée par un député du FLN, le parti qui dispose du plus grand nombre de siéges à l'APN. Elle aura six mois pour achever ses travaux et faire toute la lumière sur les événements du mois de janvier. Sans surprise aucune donc les députés ont avalisé cette proposition, hier, lors d'une séance plénière présidée par le président de l'APN, Abdelaziz Ziari. Les deputés des trois partis de l'Alliance présidentielle, qui détiennent la majorité absolue des sièges, veillaient au grain pour éviter toute éventuelle surprise émanant des députés de l'opposition. Ces derniers, à tout le moins ceux qui étaient présents à cette séance plénière, ont, sans surprise aucune, dit non à cette proposition. En effet les députés du RCD et du FNA ont carrément déserté les travées de l'hémicycle confirmant ainsi leur position de boycott des travaux de la Chambre basse. Un boycott en vigueur depuis le début de la session de printemps du Parlement, soit le 2 mars dernier. Les deux partis ont ainsi manifesté leur mécontentement par rapport à la position affichée par les pouvoirs publics lesquels n'ont pas, selon leurs dires, répondu favorablement aux préoccupations exprimées par les citoyens algériens lors des émeutes du début du mois de janvier passé. Cependant si le parti de Saïd Sadi semble observer strictement cette ligne de conduite cela ne semble pas être le cas pour le parti de Moussa Touati. Le FNA, à en croire certaines sources parlementaires, n'a pas encore pris de position finale par rapport à cette commission d'enquête. En somme les députés du FNA peuvent à tout moment intégrer la commission qui a été installée dans l'après- midi d'hier. Si ces deux partis ont boycotté la séance d'hier, ce n'était pas le cas des mouvements Ennahda et El Islah et du Front du changement national, le nouveau-né créé par les dissidents du MSP. Les députés de ces trois partis, présents à la séance d'hier, ont dit non à la proposition de motion relative à la commission d'enquête. De leur côté les députés du Parti des travailleurs, qui ont assisté à la séance relative à l'adoption d'un projet de loi relatif aux assurances sociales, ont préféré quitté la salle, en signe de désapprobation de cette commission d'enquête. Cela dit la séance d'hier a été notamment émaillée par un petit incident ayant opposé le président de l'APN, Abdelaziz Ziari au député du mouvement Ennahda, Mohamed H'dibi. Ziari a refusé de donner la parole à Hdibi qui voulait intervenir dans un point d'ordre. « Il y a une enquête des services de sécurité sur ces événements » a affirmé le président de l'Assemblée comme pour justifier son « refus » de surseoir à la demande de création d'une commission d'enquête parlementaire formulée par des députés des partis de l'opposition. « Le bureau de l'APN ne nous a donné aucune réponse officielle pour le moment, ce qui est contraire au règlement intérieur de l'APN » a indiqué Mohamed H'dibi, en marge de cette séance plénière. Pour ce député d'Enahda « l'APN n'a pas voulu souscrire à la demande de création d'une véritable commission d'enquête pour faire la lumière sur tous les aspects des éventements qui ont secoué le pays au mois de janvier lui préférant cette commission, dont les missions sont astreintes à la hausse des prix du sucre et de l'huile uniquement, est pour nous une manœuvre de plus pour escamoter la vérité sur ces émeutes ».Notons que cette commission sera composée de 15 membres, comme elle sera présidée par un député du FLN, le parti qui dispose du plus grand nombre de siéges à l'APN. Elle aura six mois pour achever ses travaux et faire toute la lumière sur les événements du mois de janvier.