Les forces de sécurité yéménites ont ouvert le feu, mardi passé, sur des manifestants à Sanaa, la capitale, et à Taiz, la deuxième ville du pays, faisant au moins trois morts, selon des militants et des sources médicales. Des milliers de personnes défilaient mardi à Taiz, dans le sud du Yémen, lorsque les forces de sécurité ont ouvert le feu. Selon le directeur d'un poste médical avancé de la ville, le Dr Sadeq al-Shuja, au moins une personne a été tuée. Un militant, Nouh al-Wafi, avait rapporté auparavant que quatre manifestants avaient été blessés, dont l'un se trouvait dans un état très critique. Plus tard dans la journée, à Sanaa, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont également manifesté, alors que des milliers d'autres défilaient à Aden, Ibb, Al-Hudaïdah et d'autres villes où la plupart des magasins avaient été fermés en signe de soutien aux protestataires. A Sanaa, la manifestation a pris une tournure violente quand les forces de sécurité ont ouvert le feu et fait usage de gaz lacrymogènes contre des protestataires qui essayaient d'accéder à la principale artère de la capitale. Ces derniers ont répliqué en lançant des pierres. Selon une source médicale et un témoin, au moins deux manifestants ont été tués, et cinq autres gravement blessés. Khaled al-Ansi, un organisateur de la manifestation, a affirmé pour sa part qu'une soixantaine de personnes avaient été blessées. Des policiers qui avaient rejoint les rangs des manifestants font partie des blessés, selon des témoins. Le Conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir mardi pour évoquer la détérioration de la situation au Yémen, où 120 personnes ont été tuées depuis deux mois lors de la répression des manifestations réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh, selon les organisations de défense des droits de l'Homme. Une délégation gouvernementale se rendait par ailleurs à Abu Dhabi pour des pourparlers avec le Conseil de coopération du Golfe sur une proposition dans laquelle le président yéménite céderait le pouvoir à son numéro 2. L'opposition avait eu des entretiens similaires dimanche. Les forces de sécurité yéménites ont ouvert le feu, mardi passé, sur des manifestants à Sanaa, la capitale, et à Taiz, la deuxième ville du pays, faisant au moins trois morts, selon des militants et des sources médicales. Des milliers de personnes défilaient mardi à Taiz, dans le sud du Yémen, lorsque les forces de sécurité ont ouvert le feu. Selon le directeur d'un poste médical avancé de la ville, le Dr Sadeq al-Shuja, au moins une personne a été tuée. Un militant, Nouh al-Wafi, avait rapporté auparavant que quatre manifestants avaient été blessés, dont l'un se trouvait dans un état très critique. Plus tard dans la journée, à Sanaa, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont également manifesté, alors que des milliers d'autres défilaient à Aden, Ibb, Al-Hudaïdah et d'autres villes où la plupart des magasins avaient été fermés en signe de soutien aux protestataires. A Sanaa, la manifestation a pris une tournure violente quand les forces de sécurité ont ouvert le feu et fait usage de gaz lacrymogènes contre des protestataires qui essayaient d'accéder à la principale artère de la capitale. Ces derniers ont répliqué en lançant des pierres. Selon une source médicale et un témoin, au moins deux manifestants ont été tués, et cinq autres gravement blessés. Khaled al-Ansi, un organisateur de la manifestation, a affirmé pour sa part qu'une soixantaine de personnes avaient été blessées. Des policiers qui avaient rejoint les rangs des manifestants font partie des blessés, selon des témoins. Le Conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir mardi pour évoquer la détérioration de la situation au Yémen, où 120 personnes ont été tuées depuis deux mois lors de la répression des manifestations réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh, selon les organisations de défense des droits de l'Homme. Une délégation gouvernementale se rendait par ailleurs à Abu Dhabi pour des pourparlers avec le Conseil de coopération du Golfe sur une proposition dans laquelle le président yéménite céderait le pouvoir à son numéro 2. L'opposition avait eu des entretiens similaires dimanche.