Interrogé sur la position de l'Algérie par rapport au conflit libyen, le chef de la diplomatie algérienne a expliqué que « la solution portée par l'Union africaine est celle-là que l'Algérie est en train de défendre ». Interrogé sur la position de l'Algérie par rapport au conflit libyen, le chef de la diplomatie algérienne a expliqué que « la solution portée par l'Union africaine est celle-là que l'Algérie est en train de défendre ». Invité hier sur les ondes de la Chaine III de la Radio nationale, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci s'est s'exprimé sur différents sujet d'actualité : la crise en Libye et ses répercussions sur l'Algérie et sa région, les relations avec la France et les Etats-Unis, l'Union du Maghreb, la Ligue arabe, etc. Interrogé sur la position de l'Algérie par rapport au conflit libyen, le chef de la diplomatie algérienne a expliqué que « la solution portée par l'Union africaine est celle-là que l'Algérie est en train de défendre ». Il a regretté toutefois le fait qu'« aujourd'hui, nous sommes dans une situation qui est extrêmement compliquée où les Libyens se battent entre eux et d'autres parties sont en train d'aider à ce que la guerre s'intensifie ». Medelci a soutenu que l'initiative de l'UA est porteuse d'une « solution politique, sur laquelle il y a un consensus général » qui devrait « intervenir après un cessez-le-feu et après la mise en place d'un mécanisme de respect de ce cessez-le-feu ». «Cette solution africaine a connu une avancée avec le déplacement d'un panel de cinq chefs d'Etat (à Tripoli et Benghazi) qui a eu des contacts avec les deux parties libyennes» a-t-il ajouté. L'échec du premier contact ne devrait pas selon l'invité de la Cïhaine III faire perdre l'espoir «nous ne perdons pas espoir, surtout si la communauté internationale joint ses efforts à ceux de l'UA, pour que la solution politique puisse s'imposer à tous comme étant la seule, parce que, au nom de la non ingérence, il n'y pas une solution durable autre que celle portée par les Libyens eux-mêmes» a-t-il souligné. Par ailleurs le ministre des Affaires étrangère a balayé d'un revers de main les accusations de mercenariat et de soutien au régime de Kadhafi portées à l'encontre de l'Algérie par le Conseil national de transition (CNT) libyen. Medeci n'y voit que des accusations «dilatoires». « Nous avons, au niveau du ministère des Affaires étrangères, apporté les démentis les plus clairs à ces accusations » a-t-il dit. Et d'ajouter « nous avons eu à exprimer notre conviction au sujet de ces accusations que nous considérons dilatoires, basées sur des agendas qui n'ont rien à voir avec l'affaire libyenne. Elles sont beaucoup plus anciennes que la crise en Libye, cela est très clair ». Evoquant ses entretiens téléphoniques de lundi dernier avec son homologue français Alain Juppé, Medelci a précisé que l'un des axes de la conversation avait porté sur la situation en Libye. « M. Juppé a lui-même considéré comme peu crédibles ce qu'il a qualifié de rumeurs lorsqu'il a désigné ces informations complètement farfelues et qui donnent l'Algérie comme une partie à ce conflit entre Libyens, alors que nous n'avons jamais eu à choisir une partie contre l'autre » a-t-il soutenu. Et d'ajouter « avec M. Juppé, nous avons convenu qu'il n'y pas de solution en dehors de la politique. Cette conviction, je crois l'avoir partagée avec M. Juppé ». La crise en Libye peut réactiver le terrorisme dans la région Questionnés sur les répercussions de la crise libyenne sur l'Algérie, le ministre algérien a répondu que « le risque n'est pas exagéré ». « Ce qui se passe en Libye peut avoir des conséquences. Cela peut donner des ailes au terrorisme dans la sous-région ». a-t-il ajouté. « Je ne l'exclus pas, mais je ne le confirme pas » a-t-il lancé à propos de la question de savoir si les attentats qui avaient ciblé dernièrement le centre du pays avaient un lien avec la Libye. Parlant des relations algéro-françaises, l'orateur a observé qu' « il y avait des avancées, en particulier sur le plan de la mise en place d'un partenariat industriel, à la fois ambitieux et équilibré » et a réfuté l'assertion selon laquelle les relations entre les deux pays « sont tendues » rappelant au passage que le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements Mohamed Benmerradi, vient de rencontrer Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français. Frontières avec le Maroc « Nous n'avons pas exclu de rouvrir les frontières. Nous avons dit qu'il faut remettre sur le tapis les questions sensibles (énergie, agriculture…). Mais il serait malhonnête de situer un jour dans le calendrier » c'est ce qu'a répondu Medelci à une question portant sur la réouverture des frontières. « Notre Président a passé un message récemment. Notre volonté est d'avoir une relation suivie avec le Maroc » a-t-il assuré. Et d'ajouter « l'UMA n'est pas bloquée mais elle n'avance pas comme nous le souhaitions ». Medeleci a annoncé, du reste, l'ouverture l'année en cours d'une banque maghrébine. Interrogé sur la visite de Frank La Rue, le ministre algérien ne s'y est pas trop attardé en disant que le rapporteur de l'Onu « est reparti avec l'idée que notre pays n'était pas fermé. Un pays ouvert ». Ligue arabe Sur la Ligue arabe, dont le sommet est attendu le 11 mai prochain, Medelci a indiqué que tout le monde est d'accord pour le différer. Et de préciser « une rencontre au niveau des ministres des affaires étrangères est prévue au Caire le 15 mai pour discuter du sujet ». Il a affirmé aussi que l'Algérie ne soutient aucun des candidats devant succéder à Amr Moussa et n'est contre aucun. Et de préciser « l'Algérie est favorable à un choix par consensus » Invité hier sur les ondes de la Chaine III de la Radio nationale, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci s'est s'exprimé sur différents sujet d'actualité : la crise en Libye et ses répercussions sur l'Algérie et sa région, les relations avec la France et les Etats-Unis, l'Union du Maghreb, la Ligue arabe, etc. Interrogé sur la position de l'Algérie par rapport au conflit libyen, le chef de la diplomatie algérienne a expliqué que « la solution portée par l'Union africaine est celle-là que l'Algérie est en train de défendre ». Il a regretté toutefois le fait qu'« aujourd'hui, nous sommes dans une situation qui est extrêmement compliquée où les Libyens se battent entre eux et d'autres parties sont en train d'aider à ce que la guerre s'intensifie ». Medelci a soutenu que l'initiative de l'UA est porteuse d'une « solution politique, sur laquelle il y a un consensus général » qui devrait « intervenir après un cessez-le-feu et après la mise en place d'un mécanisme de respect de ce cessez-le-feu ». «Cette solution africaine a connu une avancée avec le déplacement d'un panel de cinq chefs d'Etat (à Tripoli et Benghazi) qui a eu des contacts avec les deux parties libyennes» a-t-il ajouté. L'échec du premier contact ne devrait pas selon l'invité de la Cïhaine III faire perdre l'espoir «nous ne perdons pas espoir, surtout si la communauté internationale joint ses efforts à ceux de l'UA, pour que la solution politique puisse s'imposer à tous comme étant la seule, parce que, au nom de la non ingérence, il n'y pas une solution durable autre que celle portée par les Libyens eux-mêmes» a-t-il souligné. Par ailleurs le ministre des Affaires étrangère a balayé d'un revers de main les accusations de mercenariat et de soutien au régime de Kadhafi portées à l'encontre de l'Algérie par le Conseil national de transition (CNT) libyen. Medeci n'y voit que des accusations «dilatoires». « Nous avons, au niveau du ministère des Affaires étrangères, apporté les démentis les plus clairs à ces accusations » a-t-il dit. Et d'ajouter « nous avons eu à exprimer notre conviction au sujet de ces accusations que nous considérons dilatoires, basées sur des agendas qui n'ont rien à voir avec l'affaire libyenne. Elles sont beaucoup plus anciennes que la crise en Libye, cela est très clair ». Evoquant ses entretiens téléphoniques de lundi dernier avec son homologue français Alain Juppé, Medelci a précisé que l'un des axes de la conversation avait porté sur la situation en Libye. « M. Juppé a lui-même considéré comme peu crédibles ce qu'il a qualifié de rumeurs lorsqu'il a désigné ces informations complètement farfelues et qui donnent l'Algérie comme une partie à ce conflit entre Libyens, alors que nous n'avons jamais eu à choisir une partie contre l'autre » a-t-il soutenu. Et d'ajouter « avec M. Juppé, nous avons convenu qu'il n'y pas de solution en dehors de la politique. Cette conviction, je crois l'avoir partagée avec M. Juppé ». La crise en Libye peut réactiver le terrorisme dans la région Questionnés sur les répercussions de la crise libyenne sur l'Algérie, le ministre algérien a répondu que « le risque n'est pas exagéré ». « Ce qui se passe en Libye peut avoir des conséquences. Cela peut donner des ailes au terrorisme dans la sous-région ». a-t-il ajouté. « Je ne l'exclus pas, mais je ne le confirme pas » a-t-il lancé à propos de la question de savoir si les attentats qui avaient ciblé dernièrement le centre du pays avaient un lien avec la Libye. Parlant des relations algéro-françaises, l'orateur a observé qu' « il y avait des avancées, en particulier sur le plan de la mise en place d'un partenariat industriel, à la fois ambitieux et équilibré » et a réfuté l'assertion selon laquelle les relations entre les deux pays « sont tendues » rappelant au passage que le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements Mohamed Benmerradi, vient de rencontrer Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français. Frontières avec le Maroc « Nous n'avons pas exclu de rouvrir les frontières. Nous avons dit qu'il faut remettre sur le tapis les questions sensibles (énergie, agriculture…). Mais il serait malhonnête de situer un jour dans le calendrier » c'est ce qu'a répondu Medelci à une question portant sur la réouverture des frontières. « Notre Président a passé un message récemment. Notre volonté est d'avoir une relation suivie avec le Maroc » a-t-il assuré. Et d'ajouter « l'UMA n'est pas bloquée mais elle n'avance pas comme nous le souhaitions ». Medeleci a annoncé, du reste, l'ouverture l'année en cours d'une banque maghrébine. Interrogé sur la visite de Frank La Rue, le ministre algérien ne s'y est pas trop attardé en disant que le rapporteur de l'Onu « est reparti avec l'idée que notre pays n'était pas fermé. Un pays ouvert ». Ligue arabe Sur la Ligue arabe, dont le sommet est attendu le 11 mai prochain, Medelci a indiqué que tout le monde est d'accord pour le différer. Et de préciser « une rencontre au niveau des ministres des affaires étrangères est prévue au Caire le 15 mai pour discuter du sujet ». Il a affirmé aussi que l'Algérie ne soutient aucun des candidats devant succéder à Amr Moussa et n'est contre aucun. Et de préciser « l'Algérie est favorable à un choix par consensus »