Le déficit quantitatif et qualitatif en infrastructures constitue un sérieux goulet d'étranglement tant pour les programmes d'intégration régionale que pour l'expansion des investissements publics et privés nationaux et internationaux en Afrique, a souligné jeudi à Paris Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. M. Messahel a dirigé la délégation algérienne aux travaux de la 16e session du Forum pour le partenariat avec l'Afrique, tenue dans la capitale française. Intervenant dans le cadre de ce forum, sur le thème " Pré-conditions au succès de la croissance économique, y compris l'intégration régionale et commerciale, et le développement des infrastructures ", le ministre délégué a rappelé, précise l'APS, que l'approche régionale du développement " constitue le socle même du NEPAD depuis son lancement il y a une décennie ", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. " Cela témoigne que l'Afrique a pris conscience que l'étroitesse et la fragmentation des marchés nationaux constituent un handicap à la valorisation optimale de son vaste potentiel économique ", a-t-il dit. Evoquant la démarche d'intégration, il a souligné que l'expérience des autres régions du monde " a montré que l'ouverture des marchés ne saurait suffire à développer une dynamique durable de croissance, mais doit être accompagnée et complétée par des efforts tendant vers des convergences macro-économiques et des politiques communes favorisant le développement des infrastructures et l'élargissement de la base productive ". Se référant aux programmes de développement des grands projets d'infrastructures élaborés dans le cadre du Nepad et de l'Union africaine, il a fait remarquer que la mise en place du sous-comité des chefs d'Etat du Nepad vise à donner une " forte impulsion " à la réalisation des projets régionaux prioritaires du développement de l'Afrique, en vue d'adapter leurs politiques de coopération pour prendre en charge les besoins induits par cette dimension régionale. Le déficit quantitatif et qualitatif en infrastructures constitue un sérieux goulet d'étranglement tant pour les programmes d'intégration régionale que pour l'expansion des investissements publics et privés nationaux et internationaux en Afrique, a souligné jeudi à Paris Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. M. Messahel a dirigé la délégation algérienne aux travaux de la 16e session du Forum pour le partenariat avec l'Afrique, tenue dans la capitale française. Intervenant dans le cadre de ce forum, sur le thème " Pré-conditions au succès de la croissance économique, y compris l'intégration régionale et commerciale, et le développement des infrastructures ", le ministre délégué a rappelé, précise l'APS, que l'approche régionale du développement " constitue le socle même du NEPAD depuis son lancement il y a une décennie ", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. " Cela témoigne que l'Afrique a pris conscience que l'étroitesse et la fragmentation des marchés nationaux constituent un handicap à la valorisation optimale de son vaste potentiel économique ", a-t-il dit. Evoquant la démarche d'intégration, il a souligné que l'expérience des autres régions du monde " a montré que l'ouverture des marchés ne saurait suffire à développer une dynamique durable de croissance, mais doit être accompagnée et complétée par des efforts tendant vers des convergences macro-économiques et des politiques communes favorisant le développement des infrastructures et l'élargissement de la base productive ". Se référant aux programmes de développement des grands projets d'infrastructures élaborés dans le cadre du Nepad et de l'Union africaine, il a fait remarquer que la mise en place du sous-comité des chefs d'Etat du Nepad vise à donner une " forte impulsion " à la réalisation des projets régionaux prioritaires du développement de l'Afrique, en vue d'adapter leurs politiques de coopération pour prendre en charge les besoins induits par cette dimension régionale.