L'opposition yéménite accuse le président Ali Abdallah Saleh d'avoir fait échouer le plan de sortie de crise des monarchies du Golfe pour une transition pacifique du pouvoir, dont la signature formelle était prévue dimanche à Ryad. «Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe [CCG] est reparti samedi sans la signature du président, et par conséquent l'initiative a échoué», a déclaré un responsable du Front Commun de la coalition de l'opposition,Mohammad al-Sabri. «Il n'y a plus d'invitation pour Ryad» où la signature de l'accord qui prévoyait la démission du président dans un mois aurait dû avoir lieu dimanche, en présence des ministres des affaires étrangères des monarchies du Golfe, selon lui. Le secrétaire général du CCG Abdel Latif al-Zayani, venu samedi à Sanaa inviter des représentants du pouvoir et de l'opposition à la cérémonie de signature de l'accord hier à Ryad, est reparti sans avoir pu obtenir la signature préalable du président sur le texte de l'accord. M. Sabri a accusé le président Saleh d'avoir par ses «manoeuvres et tergiversations» fait échouer l'accord. Le secrétaire général du CCG a tenu «quatre sessions de pourparlers avec le président pour tenter de le convaincre, mais à chaque fois il (Saleh) a posé de nouvelles conditions», a-t-il encore dit. Le Forum Commun exigeait que M. Saleh signe cet accord pour que ses responsables se rendent à Ryad. L'accord devait en principe être signé hierà Ryad, en présence des chefs de diplomatie du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar). Il prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission de M. Saleh au bout d'un mois. Il prévoit aussi d'accorder l'immunité à M. Saleh et à ses collaborateurs, de tenir une présidentielle dans un délai de 60 jours après la démission de M. Saleh et d'élaborer une nouvelle Constitution qui sera soumise à un référendum. Les manifestations réclamant le départ du président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, durent depuis fin janvier et ont fait plus de 145 morts. L'opposition yéménite accuse le président Ali Abdallah Saleh d'avoir fait échouer le plan de sortie de crise des monarchies du Golfe pour une transition pacifique du pouvoir, dont la signature formelle était prévue dimanche à Ryad. «Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe [CCG] est reparti samedi sans la signature du président, et par conséquent l'initiative a échoué», a déclaré un responsable du Front Commun de la coalition de l'opposition,Mohammad al-Sabri. «Il n'y a plus d'invitation pour Ryad» où la signature de l'accord qui prévoyait la démission du président dans un mois aurait dû avoir lieu dimanche, en présence des ministres des affaires étrangères des monarchies du Golfe, selon lui. Le secrétaire général du CCG Abdel Latif al-Zayani, venu samedi à Sanaa inviter des représentants du pouvoir et de l'opposition à la cérémonie de signature de l'accord hier à Ryad, est reparti sans avoir pu obtenir la signature préalable du président sur le texte de l'accord. M. Sabri a accusé le président Saleh d'avoir par ses «manoeuvres et tergiversations» fait échouer l'accord. Le secrétaire général du CCG a tenu «quatre sessions de pourparlers avec le président pour tenter de le convaincre, mais à chaque fois il (Saleh) a posé de nouvelles conditions», a-t-il encore dit. Le Forum Commun exigeait que M. Saleh signe cet accord pour que ses responsables se rendent à Ryad. L'accord devait en principe être signé hierà Ryad, en présence des chefs de diplomatie du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar). Il prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission de M. Saleh au bout d'un mois. Il prévoit aussi d'accorder l'immunité à M. Saleh et à ses collaborateurs, de tenir une présidentielle dans un délai de 60 jours après la démission de M. Saleh et d'élaborer une nouvelle Constitution qui sera soumise à un référendum. Les manifestations réclamant le départ du président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, durent depuis fin janvier et ont fait plus de 145 morts.