La Banque centrale européenne qui a augmenté son principal taux directeur en avril, pour la première fois depuis juillet 2008, devrait poursuivre sur cette voie mais pas dès la prochaine réunion de son conseil des gouverneurs jeudi, selon les économistes. "La BCE devrait laisser son taux inchangé à 1,25%" lors de cette assemblée délocalisée à Helsinki, estiment ainsi ceux de Citi, qui s'attendent à une nouvelle hausse de 25 points de base en juin ou juillet. Pour les responsables de la BCE, le temps de la normalisation est de toute façon venu après plusieurs années d'une politique monétaire très accommodante pour aider le système bancaire et l'économie de la zone euro à surmonter la crise, malgré une reprise inégale des pays de la région. "Nous n'avons d'autre choix que de regarder la zone euro comme un ensemble", a récemment déclaré son chef économiste Jürgen Stark dans la presse portugaise alors que Lisbonne est contrainte, après Athènes et Dublin, de faire appel à l'aide internationale. Pour Capital Economics, "que la prochaine hausse intervienne dans un mois ou deux, la question importante est de savoir jusqu'où ils iront". Marchés et économistes s'attendent à voir le taux directeur de la BCE grimper à 1,75% ou 2% d'ici la fin de l'année, alors que la Réserve fédérale américaine vient de décider elle de continuer à pratiquer un loyer de l'argent très bas. En outre, la BCE pourrait annoncer, mais pas avant juin, la poursuite de ses mesures en faveur des banques de la zone euro (prêts illimités à taux fixes) pour un trimestre encore et devrait mettre un terme à son programme de rachat d'obligations publiques (SMP) après le sommet des chefs d'Etat et de gouvernements européens fin juin, selon toujours des économistes. Un sommet au cours duquel devrait être désigné le successeur de M. Trichet, dont le mandat de huit ans s'achève le 31 octobre. Le président de la Banque d'Italie Mario Draghi, soutenu par la France, l'Italie et l'Espagne et qui a les faveurs de la Belgique mais aussi de l'Allemagne, aurait désormais toutes les chances de lui succéder. La Banque centrale européenne qui a augmenté son principal taux directeur en avril, pour la première fois depuis juillet 2008, devrait poursuivre sur cette voie mais pas dès la prochaine réunion de son conseil des gouverneurs jeudi, selon les économistes. "La BCE devrait laisser son taux inchangé à 1,25%" lors de cette assemblée délocalisée à Helsinki, estiment ainsi ceux de Citi, qui s'attendent à une nouvelle hausse de 25 points de base en juin ou juillet. Pour les responsables de la BCE, le temps de la normalisation est de toute façon venu après plusieurs années d'une politique monétaire très accommodante pour aider le système bancaire et l'économie de la zone euro à surmonter la crise, malgré une reprise inégale des pays de la région. "Nous n'avons d'autre choix que de regarder la zone euro comme un ensemble", a récemment déclaré son chef économiste Jürgen Stark dans la presse portugaise alors que Lisbonne est contrainte, après Athènes et Dublin, de faire appel à l'aide internationale. Pour Capital Economics, "que la prochaine hausse intervienne dans un mois ou deux, la question importante est de savoir jusqu'où ils iront". Marchés et économistes s'attendent à voir le taux directeur de la BCE grimper à 1,75% ou 2% d'ici la fin de l'année, alors que la Réserve fédérale américaine vient de décider elle de continuer à pratiquer un loyer de l'argent très bas. En outre, la BCE pourrait annoncer, mais pas avant juin, la poursuite de ses mesures en faveur des banques de la zone euro (prêts illimités à taux fixes) pour un trimestre encore et devrait mettre un terme à son programme de rachat d'obligations publiques (SMP) après le sommet des chefs d'Etat et de gouvernements européens fin juin, selon toujours des économistes. Un sommet au cours duquel devrait être désigné le successeur de M. Trichet, dont le mandat de huit ans s'achève le 31 octobre. Le président de la Banque d'Italie Mario Draghi, soutenu par la France, l'Italie et l'Espagne et qui a les faveurs de la Belgique mais aussi de l'Allemagne, aurait désormais toutes les chances de lui succéder.