Les experts en matière de logistique et de transport de marchandises, notamment des produits périssables, tels que les fruits et légumes frais, tirent la sonnette d'alarme sur les avaries et les insuffisances relatives à la manutention et au stockage anormal des produits dans les ports méditerranéens. Les experts en matière de logistique et de transport de marchandises, notamment des produits périssables, tels que les fruits et légumes frais, tirent la sonnette d'alarme sur les avaries et les insuffisances relatives à la manutention et au stockage anormal des produits dans les ports méditerranéens. Ainsi, ils estiment que les produits alimentaires sont « sensibles et périssables, notamment les fruits et légumes qui nécessitent une logistique sans faille. Par exemple, un navire en retard, une mauvaise manutention et c'est une cargaison entière qui est menacée de destruction ». Ainsi, « en Méditerranée occidentale, les ports de taille modeste ont su se tailler la part belle face au grand port de Marseille, pourtant fort bien équipé ». A l'approche du forum euro-méditerranéen des fruits et légumes prévu dans le courant du mois de mai à Perpignan ‘'Medfel'', dans le sud de la France, les spécialistes dressent un état des lieux et proposent des solutions pour désengorger les ports afin de permettre un meilleur déchargement des cargaisons et des conteneurs. En effet, pour ce qui est du cas de l'Algérie, les lenteurs administratives peuvent être un frein fatal pour les produits périssables, notamment les fruits et légumes frais. Ainsi, à cause de ces difficultés (contrôle stricte dans les ports méditerranéens), l'Algérie est pénalisée dans ses exportations. Aussi, « l'Algérie n'exporte que 5.500 tonnes de fruits et légumes par an vers la France », selon les experts, qui précisent qu' « avantage concurrentiel ou frein, l'administration joue également un rôle pivot dans le transit des produits frais, soumis aux contrôles douaniers et phytosanitaires ». Ils ajoutent qu'«en Algérie par exemple, les exportateurs de pomme de terre subissent la rigueur des contrôles et il n'est pas rare de voir des conteneurs entiers bloqués avant l'embarquement pour la France ». Les exportateurs algériens de pomme de terre éprouvent donc d'énormes problèmes pour l'acheminement de ce tubercule à temps dans les ports français sans risques d'avarie. Les experts en matière d'échanges commerciaux en Méditerranée stigmatisent cette situation préjudiciable pour les produits en provenance d'Algérie en affirmant que « c'est un drame pour les pommes de terre qui ne sont pas conditionnées dans un conteneur ‘'reefer'' (approprié) pour des raisons de coût ». « Nous avons beaucoup de litiges sur la pomme de terre algérienne », déclare Daniel Soares, responsable marketing international d'Interfel (Interprofession des fruits et légumes). Pour illustrer cet état de fait, les experts indiquent que « le consortium franco-algérien Calfrex fondé il y a trois ans tente de dynamiser les expéditions de fruits et légumes mais butte sur des difficultés logistiques.» « L'Algérie n'exporte que 5 500 tonnes de fruits et légumes frais vers la France, essentiellement des dattes », selon Interfel (Interprofession des fruits et légumes frais). Les observateurs reconnaissent que le développement de la filière agricole est un devenu un véritable enjeu pour les années à venir dans les pays du Maghreb, ce secteur étant pourvoyeur de main d'œuvre non qualifiée. Mais ils soulignent que « pour cela, de l'autre côté de la Méditerranée, les pays européens devront baisser la garde et accepter d'importer davantage de productions maghrébines ». Ils précisent que « si le port de Marseille n'accueille plus les navires reefers (Carmel Biotop et Ecofresh), en revanche Fos traite de façon plus discrète des fruits et légumes conteneurisés chargés généralement sur des porte-conteneurs cellularisés en partance vers les ports asiatiques ». La coopération des autorités portuaires françaises est recommandée, donc, pour permettre aux produits algériens d'arriver aux destinataires sans risques d'avarie. Ainsi, ils estiment que les produits alimentaires sont « sensibles et périssables, notamment les fruits et légumes qui nécessitent une logistique sans faille. Par exemple, un navire en retard, une mauvaise manutention et c'est une cargaison entière qui est menacée de destruction ». Ainsi, « en Méditerranée occidentale, les ports de taille modeste ont su se tailler la part belle face au grand port de Marseille, pourtant fort bien équipé ». A l'approche du forum euro-méditerranéen des fruits et légumes prévu dans le courant du mois de mai à Perpignan ‘'Medfel'', dans le sud de la France, les spécialistes dressent un état des lieux et proposent des solutions pour désengorger les ports afin de permettre un meilleur déchargement des cargaisons et des conteneurs. En effet, pour ce qui est du cas de l'Algérie, les lenteurs administratives peuvent être un frein fatal pour les produits périssables, notamment les fruits et légumes frais. Ainsi, à cause de ces difficultés (contrôle stricte dans les ports méditerranéens), l'Algérie est pénalisée dans ses exportations. Aussi, « l'Algérie n'exporte que 5.500 tonnes de fruits et légumes par an vers la France », selon les experts, qui précisent qu' « avantage concurrentiel ou frein, l'administration joue également un rôle pivot dans le transit des produits frais, soumis aux contrôles douaniers et phytosanitaires ». Ils ajoutent qu'«en Algérie par exemple, les exportateurs de pomme de terre subissent la rigueur des contrôles et il n'est pas rare de voir des conteneurs entiers bloqués avant l'embarquement pour la France ». Les exportateurs algériens de pomme de terre éprouvent donc d'énormes problèmes pour l'acheminement de ce tubercule à temps dans les ports français sans risques d'avarie. Les experts en matière d'échanges commerciaux en Méditerranée stigmatisent cette situation préjudiciable pour les produits en provenance d'Algérie en affirmant que « c'est un drame pour les pommes de terre qui ne sont pas conditionnées dans un conteneur ‘'reefer'' (approprié) pour des raisons de coût ». « Nous avons beaucoup de litiges sur la pomme de terre algérienne », déclare Daniel Soares, responsable marketing international d'Interfel (Interprofession des fruits et légumes). Pour illustrer cet état de fait, les experts indiquent que « le consortium franco-algérien Calfrex fondé il y a trois ans tente de dynamiser les expéditions de fruits et légumes mais butte sur des difficultés logistiques.» « L'Algérie n'exporte que 5 500 tonnes de fruits et légumes frais vers la France, essentiellement des dattes », selon Interfel (Interprofession des fruits et légumes frais). Les observateurs reconnaissent que le développement de la filière agricole est un devenu un véritable enjeu pour les années à venir dans les pays du Maghreb, ce secteur étant pourvoyeur de main d'œuvre non qualifiée. Mais ils soulignent que « pour cela, de l'autre côté de la Méditerranée, les pays européens devront baisser la garde et accepter d'importer davantage de productions maghrébines ». Ils précisent que « si le port de Marseille n'accueille plus les navires reefers (Carmel Biotop et Ecofresh), en revanche Fos traite de façon plus discrète des fruits et légumes conteneurisés chargés généralement sur des porte-conteneurs cellularisés en partance vers les ports asiatiques ». La coopération des autorités portuaires françaises est recommandée, donc, pour permettre aux produits algériens d'arriver aux destinataires sans risques d'avarie.