Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a défini, lors du Conseil des ministres, les lignes directrices tant attendues pour les réformes politiques promises afin de consolider le caractère républicain et démocratique de l'Etat algérien. Les clarifications introduites par le chef de l'Etat en prolongement des annonces contenues dans le discours qu'il avait adressé à la Nation le 15 avril dernier, constituent une véritable "feuille de route" à partir de laquelle seront menées les différentes consultations pour assurer la promotion des reformes projetées. Conduites par l'actuel président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, ces consultations devraient déboucher sur une révision "profonde" de plusieurs lois organiques ainsi que sur un amendement de la Constitution, sans toucher aux valeurs nationales immuables et en y associant les partis politiques et les personnalités nationales. Ces consultations seront le reflet "des vues et des propositions qui auront été démocratiquement exprimées par la majorité", a notamment souligné le Président Bouteflika. Pour répondre à des interrogations légitimes exprimées par la classe politique depuis son discours à la Nation, le chef de l'Etat a en outre arrêté le "timing" autour duquel devrait s'articuler l'élaboration et la finalisation des projets de loi "découlant des réformes" pour les soumettre à l'Assemblée populaire nationale, "au plus tard" au début de sa prochaine session d'automne, généralement en septembre-octobre. C'est ainsi que la révision de la Constitution devra intervenir finalement en fin de processus, soit après la révision des lois organiques et les élections législatives de 2012. L'élaboration de ces nouvelles lois organiques portent sur le régime électoral, les partis politiques et la place de la femme dans les assemblées élues. Elles seront d'une "importance capitale", dès leur adoption par le Parlement car elles guideront tout le processus des prochaines élections législatives et locales, estiment les observateurs. Une large consultation sera en outre consacrée au projet de révision de la Constitution avant d'être soumis, compte tenu de sa "profondeur", soit à "l'expression souveraine du peuple" à travers un referendum soit au vote du Parlement. Cette consultation sera cependant soumise à un nouveau Parlement dont la composante issue des prochaines élections législatives devrait être représentative de "tous les grands partis politiques" du pays. La refonte de ces différentes lois sera également accompagnée par de nouvelles reformes propres au monde de l'information. Elles s'articuleront autour des principes fondamentaux que sont le professionnalisme, l'éthique, la déontologie et la liberté d'expression. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a défini, lors du Conseil des ministres, les lignes directrices tant attendues pour les réformes politiques promises afin de consolider le caractère républicain et démocratique de l'Etat algérien. Les clarifications introduites par le chef de l'Etat en prolongement des annonces contenues dans le discours qu'il avait adressé à la Nation le 15 avril dernier, constituent une véritable "feuille de route" à partir de laquelle seront menées les différentes consultations pour assurer la promotion des reformes projetées. Conduites par l'actuel président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, ces consultations devraient déboucher sur une révision "profonde" de plusieurs lois organiques ainsi que sur un amendement de la Constitution, sans toucher aux valeurs nationales immuables et en y associant les partis politiques et les personnalités nationales. Ces consultations seront le reflet "des vues et des propositions qui auront été démocratiquement exprimées par la majorité", a notamment souligné le Président Bouteflika. Pour répondre à des interrogations légitimes exprimées par la classe politique depuis son discours à la Nation, le chef de l'Etat a en outre arrêté le "timing" autour duquel devrait s'articuler l'élaboration et la finalisation des projets de loi "découlant des réformes" pour les soumettre à l'Assemblée populaire nationale, "au plus tard" au début de sa prochaine session d'automne, généralement en septembre-octobre. C'est ainsi que la révision de la Constitution devra intervenir finalement en fin de processus, soit après la révision des lois organiques et les élections législatives de 2012. L'élaboration de ces nouvelles lois organiques portent sur le régime électoral, les partis politiques et la place de la femme dans les assemblées élues. Elles seront d'une "importance capitale", dès leur adoption par le Parlement car elles guideront tout le processus des prochaines élections législatives et locales, estiment les observateurs. Une large consultation sera en outre consacrée au projet de révision de la Constitution avant d'être soumis, compte tenu de sa "profondeur", soit à "l'expression souveraine du peuple" à travers un referendum soit au vote du Parlement. Cette consultation sera cependant soumise à un nouveau Parlement dont la composante issue des prochaines élections législatives devrait être représentative de "tous les grands partis politiques" du pays. La refonte de ces différentes lois sera également accompagnée par de nouvelles reformes propres au monde de l'information. Elles s'articuleront autour des principes fondamentaux que sont le professionnalisme, l'éthique, la déontologie et la liberté d'expression.