Pakistan Manifestations pro-Ben Laden Environ 1.500 islamistes pakistanais ont manifesté à Quetta pour protester contre la mort d'Oussama Ben Laden dans une intervention commando américaine au Pakistan en début de semaine. Même si les islamistes radicaux pèsent sur la société et la vie politique pakistanaises, aucun mouvement de protestation de grande ampleur n'a saisi le pays après la mort du chef d'al-Qaida, tué dans la nuit de dimanche à lundi près d'Islamabad. Des manifestations pourraient avoir lieu hier vendredi, jour de prière. Un influent parti islamiste, le Jamaat-e-Islami (JI), a lancé un appel en ce sens, notamment pour exiger du gouvernement qu'il cesse de soutenir la campagne militaire américaine contre les extrémistes islamistes réfugiés sur le territoire pakistanais. "Le djihad contre l'Amérique ne prendra pas fin avec la mort d'Oussama", a lancé un dignitaire religieux, Fazal Mohammad Baraich, au milieu de manifestants criant "À bas l'Amérique" à Quetta, la capitale du Baloutchistan, non loin de la frontière afghane. "Oussama Ben Laden est un chahid (martyr). Le sang d'Oussama donnera naissance à des milliers d'Oussama." D'autres ont brûlé des drapeaux américains. Irak 24 policiers tués dans un attentat à Hilla Vingt-quatre policiers ont été tués et 72 autres blessés dans l'attentat à la voiture piégée commis jeudi contre un poste de police de Hilla, au sud de Baghdad, selon un nouveau bilan annoncé hier par une source hospitalière. "Vingt-quatre policiers ont péri, dont cinq capitaines et deux lieutenants, et 72 ont été blessés, dont 25 demeurent dans un état grave", a déclaré un responsable du principal hôpital de cette ville, située à 95 km au sud de Baghdad. Un précédent bilan, jeudi, faisait état de 21 morts et 75 blessés dans cette attaque, la plus meurtrière depuis fin mars en Irak. Un homme au volant d'un véhicule est parvenu à franchir l'entrée principale du poste de police situé en centre-ville, avant de faire exploser son véhicule quatre mètres plus loin. Yemen Signature de l'initiative du CCG à Sanaâ L'initiative proposée par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) pour résoudre la crise politique au Yémen sera signée à Sanaa, a-t-on annoncé de source gouvernementale yéménite. "L'initiative du CCG sera signée par les responsables du parti présidentiel, le Congrès populaire national (CPN) et ses alliés d'une part, et par les dirigeants du Forum commun (opposition parlementaire) d'autre part", a affirmé la même source dans un communiqué publié jeudi soir à Sanaa. Le document sera ensuite paraphé par le président yéménite Ali Abdellah Saleh, et par le président des Emirats arabes unis (EAU), cheikh Khalifa Ben Zayed Ben Soltan, qui assure actuellement la présidence tournante du CCG. L'initiative des médiateurs du Golfe visant à mettre fin à la crise politique au Yémen, prévoit notamment la formation d'un gouvernement d'union nationale et le transfert du pouvoir présidentiel de M. Saleh à son vice-président. Pakistan Manifestations pro-Ben Laden Environ 1.500 islamistes pakistanais ont manifesté à Quetta pour protester contre la mort d'Oussama Ben Laden dans une intervention commando américaine au Pakistan en début de semaine. Même si les islamistes radicaux pèsent sur la société et la vie politique pakistanaises, aucun mouvement de protestation de grande ampleur n'a saisi le pays après la mort du chef d'al-Qaida, tué dans la nuit de dimanche à lundi près d'Islamabad. Des manifestations pourraient avoir lieu hier vendredi, jour de prière. Un influent parti islamiste, le Jamaat-e-Islami (JI), a lancé un appel en ce sens, notamment pour exiger du gouvernement qu'il cesse de soutenir la campagne militaire américaine contre les extrémistes islamistes réfugiés sur le territoire pakistanais. "Le djihad contre l'Amérique ne prendra pas fin avec la mort d'Oussama", a lancé un dignitaire religieux, Fazal Mohammad Baraich, au milieu de manifestants criant "À bas l'Amérique" à Quetta, la capitale du Baloutchistan, non loin de la frontière afghane. "Oussama Ben Laden est un chahid (martyr). Le sang d'Oussama donnera naissance à des milliers d'Oussama." D'autres ont brûlé des drapeaux américains. Irak 24 policiers tués dans un attentat à Hilla Vingt-quatre policiers ont été tués et 72 autres blessés dans l'attentat à la voiture piégée commis jeudi contre un poste de police de Hilla, au sud de Baghdad, selon un nouveau bilan annoncé hier par une source hospitalière. "Vingt-quatre policiers ont péri, dont cinq capitaines et deux lieutenants, et 72 ont été blessés, dont 25 demeurent dans un état grave", a déclaré un responsable du principal hôpital de cette ville, située à 95 km au sud de Baghdad. Un précédent bilan, jeudi, faisait état de 21 morts et 75 blessés dans cette attaque, la plus meurtrière depuis fin mars en Irak. Un homme au volant d'un véhicule est parvenu à franchir l'entrée principale du poste de police situé en centre-ville, avant de faire exploser son véhicule quatre mètres plus loin. Yemen Signature de l'initiative du CCG à Sanaâ L'initiative proposée par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) pour résoudre la crise politique au Yémen sera signée à Sanaa, a-t-on annoncé de source gouvernementale yéménite. "L'initiative du CCG sera signée par les responsables du parti présidentiel, le Congrès populaire national (CPN) et ses alliés d'une part, et par les dirigeants du Forum commun (opposition parlementaire) d'autre part", a affirmé la même source dans un communiqué publié jeudi soir à Sanaa. Le document sera ensuite paraphé par le président yéménite Ali Abdellah Saleh, et par le président des Emirats arabes unis (EAU), cheikh Khalifa Ben Zayed Ben Soltan, qui assure actuellement la présidence tournante du CCG. L'initiative des médiateurs du Golfe visant à mettre fin à la crise politique au Yémen, prévoit notamment la formation d'un gouvernement d'union nationale et le transfert du pouvoir présidentiel de M. Saleh à son vice-président.