Les participants à une journée d'études sur le théologien Abderrahmane Ethaalibi, organisée mercredi passé à Boumerdes, ont plaidé pour "l'utilisation du patrimoine des zaouias pour le développement du tourisme culturel". Le président du Haut Conseil de la langue arabe, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a estimé, à cet égard, que "l'histoire de l'Algérie est riche d'érudits, dont la notoriété a dépassé les frontières nationales, à l'exemple de Abderrahmane Ethaalibi, dont il convient de rassembler les oeuvres dans un centre spécial et d'ouvrir son mausolée pour l'utiliser à des fins touristiques", a-t-il suggéré. "La doctrine soufie, tout comme la Tarika Kadiria, dont Ethaalibi était adepte, au même titre que le fondateur de l'Etat algérien, l'Emir Abdelkader, a joué un rôle primordial dans la préservation de l'identité nationale et de l'intégrité du territoire algérien durant la colonisation française, particulièrement dans le Sud algérien", a relevé, pour sa part, l'universitaire Mohamed Benbrika. Ce dernier a demandé de "s'inspirer" de la conduite et de l'esprit religieux modéré qui caractérisaient Abderrahmane Athaalibi pour l'éducation des générations montantes. Pour sa part, l'universitaire Mohand Arezki Ferrad a mis l'accent sur le rôle conféré aux zaouias durant la période coloniale, où elles faisaient office de "cœur battant de la société ", en ce sens, a-t-il dit que "toutes les décisions d'importance de l'époque partaient des zaouias, qui étaient également, un espace de sciences, d'éducation spirituelle et de lutte contre le colonialisme", a-t-il souligné. De son côté, le wali de Boumerdès a annoncé, durant son allocution d'ouverture de cette rencontre, l'"élargissement, l'année prochaine, de la participation à cette manifestation à un plus grand nombre de chercheurs et d'intellectuels afin d'en augmenter l'audience". Une série de conférences suivies de débats ont figuré au menu de cette journée d'études organisée à l'initiative de la direction locale de la culture, et à laquelle ont pris part de nombreuses figures de la culture et du culte. Les participants à une journée d'études sur le théologien Abderrahmane Ethaalibi, organisée mercredi passé à Boumerdes, ont plaidé pour "l'utilisation du patrimoine des zaouias pour le développement du tourisme culturel". Le président du Haut Conseil de la langue arabe, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a estimé, à cet égard, que "l'histoire de l'Algérie est riche d'érudits, dont la notoriété a dépassé les frontières nationales, à l'exemple de Abderrahmane Ethaalibi, dont il convient de rassembler les oeuvres dans un centre spécial et d'ouvrir son mausolée pour l'utiliser à des fins touristiques", a-t-il suggéré. "La doctrine soufie, tout comme la Tarika Kadiria, dont Ethaalibi était adepte, au même titre que le fondateur de l'Etat algérien, l'Emir Abdelkader, a joué un rôle primordial dans la préservation de l'identité nationale et de l'intégrité du territoire algérien durant la colonisation française, particulièrement dans le Sud algérien", a relevé, pour sa part, l'universitaire Mohamed Benbrika. Ce dernier a demandé de "s'inspirer" de la conduite et de l'esprit religieux modéré qui caractérisaient Abderrahmane Athaalibi pour l'éducation des générations montantes. Pour sa part, l'universitaire Mohand Arezki Ferrad a mis l'accent sur le rôle conféré aux zaouias durant la période coloniale, où elles faisaient office de "cœur battant de la société ", en ce sens, a-t-il dit que "toutes les décisions d'importance de l'époque partaient des zaouias, qui étaient également, un espace de sciences, d'éducation spirituelle et de lutte contre le colonialisme", a-t-il souligné. De son côté, le wali de Boumerdès a annoncé, durant son allocution d'ouverture de cette rencontre, l'"élargissement, l'année prochaine, de la participation à cette manifestation à un plus grand nombre de chercheurs et d'intellectuels afin d'en augmenter l'audience". Une série de conférences suivies de débats ont figuré au menu de cette journée d'études organisée à l'initiative de la direction locale de la culture, et à laquelle ont pris part de nombreuses figures de la culture et du culte.