Une réunion ministérielle sur la lutte contre le trafic transatlantique de drogue se tiendra à compter de demain à Paris et rassemblera les pays membres du G8, des pays d'Afrique dont l'Algérie, d'Amérique latine et d'Europe directement concernés par ce fléau. Une réunion ministérielle sur la lutte contre le trafic transatlantique de drogue se tiendra à compter de demain à Paris et rassemblera les pays membres du G8, des pays d'Afrique dont l'Algérie, d'Amérique latine et d'Europe directement concernés par ce fléau. L'Algérie sera représentée à cette réunion par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, attendu lundi en France. Organisée par le ministère français de l'Intérieur, la réunion regroupera les pays jouant un rôle moteur sur le plan régional dans la lutte contre le narcotrafic, a appris hier une source diplomatique algérienne à Paris. Cinquante-cinq délégations en provenance d'Asie, d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Europe, sont attendues à cette réunion préparatoire au sommet du G8, annoncé pour le 26 et 27 de ce mois à Deauville (Normandie-France), sous une présidence française, parallèlement aux organisations internationales, directement concernées par cette question, tels la Commission européenne, Interpol, le Programme des Nations unies sur le contrôle international des drogues (Pnucid), et l'OMS. La lutte contre la déstabilisation des Etats touchés par le trafic transatlantique de cocaïne est l'un des objectifs que s'est fixé la présidence française du G8 en matière de sécurité dans son agenda. La présente réunion ministérielle intervient, selon les autorités françaises, pour réfléchir aux moyens "les plus appropriés pour lutter contre la montée du trafic transatlantique de drogue et ses effets néfastes sur des régions entières". Le G8 s'était déjà saisi de la question du trafic de drogue en 2003, lors de la réunion ministérielle organisée autour de la lutte contre l'héroïne en provenance d'Afghanistan. Cette impulsion a permis de lancer un programme international intitulé le "Pacte de Paris", qui joue actuellement un rôle majeur dans la lutte contre le trafic d'héroïne. Les dégâts engendrés par le trafic de drogue sont "incommensurables" et l'ampleur prise par la criminalité organisée a affaibli des Etats, voire des régions entières, par la pénétration de l'argent des trafics dans les économies, sans compter la corruption qu'elle génère et la violence engendrée par les rivalités entre groupes criminels pour capter les marchés, a-t-on expliqué. L'expansion du trafic de cocaïne a entraîné également l'apparition d'une consommation locale, en croissance rapide en Europe comme dans tous les pays producteurs et de transit (Amérique latine, Afrique de l'Ouest) qui s'accompagne d'une montée de la criminalité urbaine et du niveau général de violence. Cette réunion ministérielle va précisément définir les moyens d'une coopération internationale renforcée sur le plan opérationnel. Elle sera l'occasion d'adopter un plan d'action commun portant sur les principaux domaines identifiés, afin de faire face à la montée des trafics et à la puissance acquise par les organisations criminelles internationales. Les conclusions de la réunion seront présentées au sommet du G8 où la présidence française adoptera une "feuille de route" qui sera portée à la connaissance de l'ensemble des pays partenaires (dont ceux du G8 et l'Union européenne) et des organisations internationales pour dégager des pistes d'action sur la question spécifique du trafic de drogue. L'Algérie a ratifié toutes les conventions internationales en matière de lutte contre le trafic de drogue. L'Algérie sera représentée à cette réunion par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, attendu lundi en France. Organisée par le ministère français de l'Intérieur, la réunion regroupera les pays jouant un rôle moteur sur le plan régional dans la lutte contre le narcotrafic, a appris hier une source diplomatique algérienne à Paris. Cinquante-cinq délégations en provenance d'Asie, d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Europe, sont attendues à cette réunion préparatoire au sommet du G8, annoncé pour le 26 et 27 de ce mois à Deauville (Normandie-France), sous une présidence française, parallèlement aux organisations internationales, directement concernées par cette question, tels la Commission européenne, Interpol, le Programme des Nations unies sur le contrôle international des drogues (Pnucid), et l'OMS. La lutte contre la déstabilisation des Etats touchés par le trafic transatlantique de cocaïne est l'un des objectifs que s'est fixé la présidence française du G8 en matière de sécurité dans son agenda. La présente réunion ministérielle intervient, selon les autorités françaises, pour réfléchir aux moyens "les plus appropriés pour lutter contre la montée du trafic transatlantique de drogue et ses effets néfastes sur des régions entières". Le G8 s'était déjà saisi de la question du trafic de drogue en 2003, lors de la réunion ministérielle organisée autour de la lutte contre l'héroïne en provenance d'Afghanistan. Cette impulsion a permis de lancer un programme international intitulé le "Pacte de Paris", qui joue actuellement un rôle majeur dans la lutte contre le trafic d'héroïne. Les dégâts engendrés par le trafic de drogue sont "incommensurables" et l'ampleur prise par la criminalité organisée a affaibli des Etats, voire des régions entières, par la pénétration de l'argent des trafics dans les économies, sans compter la corruption qu'elle génère et la violence engendrée par les rivalités entre groupes criminels pour capter les marchés, a-t-on expliqué. L'expansion du trafic de cocaïne a entraîné également l'apparition d'une consommation locale, en croissance rapide en Europe comme dans tous les pays producteurs et de transit (Amérique latine, Afrique de l'Ouest) qui s'accompagne d'une montée de la criminalité urbaine et du niveau général de violence. Cette réunion ministérielle va précisément définir les moyens d'une coopération internationale renforcée sur le plan opérationnel. Elle sera l'occasion d'adopter un plan d'action commun portant sur les principaux domaines identifiés, afin de faire face à la montée des trafics et à la puissance acquise par les organisations criminelles internationales. Les conclusions de la réunion seront présentées au sommet du G8 où la présidence française adoptera une "feuille de route" qui sera portée à la connaissance de l'ensemble des pays partenaires (dont ceux du G8 et l'Union européenne) et des organisations internationales pour dégager des pistes d'action sur la question spécifique du trafic de drogue. L'Algérie a ratifié toutes les conventions internationales en matière de lutte contre le trafic de drogue.