L'Algérie risque d'être destinataire d'une grande partie de la production marocaine de cannabis car cette substance est désormais produite localement dans certains pays d'Europe, a averti hier à Alger, le directeur de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), Abdelmalek Sayah. En marge des travaux du séminaire régional de formation sur la prise en charge des toxicomanes, M. Sayah a expliqué "l'augmentation du nombre de toxicomanes en Algérie par l'existence de réseaux spécialisés dans le trafic de cannabis sur le marché algérien car la demande sur ce produit est en nette baisse en Europe". Près de 20 tonnes de cannabis ont été saisies en Algérie durant l'année 2010, a-t-il précisé, soulignant que "la quantité saisie ne représente que 10% du cannabis en circulation dans le pays". Il a ajouté que la demande en Europe est centrée sur la cocaïne et l'héroïne soulignant que ces deux substances provenaient d'Amérique latine en passant par les pays du Sahel africain. Evoquant les résultats préliminaires de l'enquête nationale de lutte contre la drogue réalisée par l'Office, M. Sayah a indiqué que cette enquête a révélé trois points essentiels : "La drogue est présente partout en Algérie, aussi bien en milieu urbain que rural, elle touche toutes les franges de la société", "Elle touche plus particulièrement les jeunes dont la tranche d'âge se situe entre 12 et 35 ans". Pour faire face à ce phénomène, M. Sayah a souligné qu'une seconde stratégie nationale de lutte contre la drogue et la toxicomanie est en cours d'élaboration par l'Office national afin d'être soumise au gouvernement pour approbation. Après avoir réalisé le Programme d'orientation de lutte contre la drogue et la toxicomanie (2004-2008) en collaboration avec les départements ministériels, l'Office œuvre actuellement à son évaluation pour cerner les lacunes et formuler des recommandations à employer dans l'élaboration du plan directeur pour le quinquennat 2011-2015, a-t-il ajouté. APS L'Algérie risque d'être destinataire d'une grande partie de la production marocaine de cannabis car cette substance est désormais produite localement dans certains pays d'Europe, a averti hier à Alger, le directeur de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), Abdelmalek Sayah. En marge des travaux du séminaire régional de formation sur la prise en charge des toxicomanes, M. Sayah a expliqué "l'augmentation du nombre de toxicomanes en Algérie par l'existence de réseaux spécialisés dans le trafic de cannabis sur le marché algérien car la demande sur ce produit est en nette baisse en Europe". Près de 20 tonnes de cannabis ont été saisies en Algérie durant l'année 2010, a-t-il précisé, soulignant que "la quantité saisie ne représente que 10% du cannabis en circulation dans le pays". Il a ajouté que la demande en Europe est centrée sur la cocaïne et l'héroïne soulignant que ces deux substances provenaient d'Amérique latine en passant par les pays du Sahel africain. Evoquant les résultats préliminaires de l'enquête nationale de lutte contre la drogue réalisée par l'Office, M. Sayah a indiqué que cette enquête a révélé trois points essentiels : "La drogue est présente partout en Algérie, aussi bien en milieu urbain que rural, elle touche toutes les franges de la société", "Elle touche plus particulièrement les jeunes dont la tranche d'âge se situe entre 12 et 35 ans". Pour faire face à ce phénomène, M. Sayah a souligné qu'une seconde stratégie nationale de lutte contre la drogue et la toxicomanie est en cours d'élaboration par l'Office national afin d'être soumise au gouvernement pour approbation. Après avoir réalisé le Programme d'orientation de lutte contre la drogue et la toxicomanie (2004-2008) en collaboration avec les départements ministériels, l'Office œuvre actuellement à son évaluation pour cerner les lacunes et formuler des recommandations à employer dans l'élaboration du plan directeur pour le quinquennat 2011-2015, a-t-il ajouté. APS