De grosses pièces de carpes, ramenées de Bejaia, sont commercialisées à la poissonnerie centrale de la ville de Jijel, au grand bonheur des consommateurs des produits de la pêche. De grosses pièces de carpes, ramenées de Bejaia, sont commercialisées à la poissonnerie centrale de la ville de Jijel, au grand bonheur des consommateurs des produits de la pêche. Ces poissons d'eau douce, pesant entre 20 et 30 kg, trouvent sans difficulté acquéreurs, au niveau de la traditionnelle poissonnerie de la ville, qui a manqué, ces derniers jours, de poissons d'eau de mer, en raison des conditions météorologiques défavorables, empêchant la sortie en mer des navires de pêche. Généralement boudé par la population locale habituée à consommer les produits halieutiques tels que le rouget, le merlan, l'espadon, les crevettes et autres sardines, le poisson élevé dans des bassins aquacoles a fini par avoir "voix au chapitre'' auprès des Jijéliens, à en croire des revendeurs de la place. L'un d'eux a affirmé avoir écoulé "toute sa marchandise" pour le prix abordable de 200 dinars le kg, alors que les têtes de ces poissons, servant à la préparation de différentes mets appréciés localement,sont cédées à 100 dinars l'unité. L'aquaculture, introduite ces dernières années dans la région, notamment dans le barrage d'El Agrem, situé dans les environs immédiats du chef-lieu de wilaya, commence, petit à petit, à s'imposer à Jijel, où elle est quelque peu boostée par les prix parfois prohibitifs du poisson de la Méditerranée. Par ailleurs, selon des responsables du secteur de la pêche, un projet d'élevage de moules, en cours de réalisation dans la commune d'El Aouana (ouest), devrait être opérationnel "avant la fin de cette année". Cette unité produira d'importantes quantités de moules à même de couvrir les besoins du marché local, avec des perspectives d'exportation, selon son promoteur. Ces poissons d'eau douce, pesant entre 20 et 30 kg, trouvent sans difficulté acquéreurs, au niveau de la traditionnelle poissonnerie de la ville, qui a manqué, ces derniers jours, de poissons d'eau de mer, en raison des conditions météorologiques défavorables, empêchant la sortie en mer des navires de pêche. Généralement boudé par la population locale habituée à consommer les produits halieutiques tels que le rouget, le merlan, l'espadon, les crevettes et autres sardines, le poisson élevé dans des bassins aquacoles a fini par avoir "voix au chapitre'' auprès des Jijéliens, à en croire des revendeurs de la place. L'un d'eux a affirmé avoir écoulé "toute sa marchandise" pour le prix abordable de 200 dinars le kg, alors que les têtes de ces poissons, servant à la préparation de différentes mets appréciés localement,sont cédées à 100 dinars l'unité. L'aquaculture, introduite ces dernières années dans la région, notamment dans le barrage d'El Agrem, situé dans les environs immédiats du chef-lieu de wilaya, commence, petit à petit, à s'imposer à Jijel, où elle est quelque peu boostée par les prix parfois prohibitifs du poisson de la Méditerranée. Par ailleurs, selon des responsables du secteur de la pêche, un projet d'élevage de moules, en cours de réalisation dans la commune d'El Aouana (ouest), devrait être opérationnel "avant la fin de cette année". Cette unité produira d'importantes quantités de moules à même de couvrir les besoins du marché local, avec des perspectives d'exportation, selon son promoteur.