Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a participé au Forum économique mondial sur l'Afrique (WEFA), au Cap, du 4 au 6 mai. Il y a mis à profit son savoir et son expérience uniques en matière de développement sur le continent. Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a participé au Forum économique mondial sur l'Afrique (WEFA), au Cap, du 4 au 6 mai. Il y a mis à profit son savoir et son expérience uniques en matière de développement sur le continent. -La BAD a participé notamment à une séance de travail sur les changements qui s'opèrent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (Mena). L'agence temporaire de relocalisation de la Banque est à Tunis. Cette séance a eu pour thème «Le point sur la Mena : implications pour l'Afrique » Il s'agissait de répondre à la question centrale de savoir comment les changements rapides qui se déroulent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord remodèlent les programmes politiques sur le continent africain. Un autre sujet important au Forum était l'intégration régionale, l'une des priorités de la BAD. « Maintenant, le monde comprend que l'on ne peut pas exporter le développement en Afrique, il faut travailler avec les institutions de l'Afrique elle-même, si l'on veut apporter un soutien positif au continent », a déclaré le président de la BAD, Donald Kaberuka, donnant son point de vue sur le programme du Forum. La Banque a poursuivi son programme d'action sur l'intégration régionale en participant à la séance intitulée « Au-delà des frontières : promouvoir l'intégration régionale » trop de barrières tarifaires et de contrôles aux frontières entravent le commerce et la croissance en Afrique, et ont une incidence négative sur l'ensemble du continent. Comme l'introduction au séminaire l'indique, « le commerce intra-africain reste faible, avec un taux de 10%, comparativement à 40% pour l'Amérique du Nord et 60% pour l'Europe occidentale ». La séance a permis de soulever des questions telles que la manière dont les changements politiques et les investissements dans les infrastructures transfrontalières peuvent contribuer à accélérer la mise en place d'infrastructures régionales plus importantes. Une autre séance à laquelle la BAD a pris part s'est interrogé sur « L'Afrique : chapitre suivant ». En raison des progrès importants réalisés dans de nombreux pays ou groupes de pays africains, les gens commencent à envisager que l'économie de l'Afrique peut décoller comme la Chine il y a 30 ans, et l'Inde il y a 20 ans. La question posée de savoir quelles mesures concrètes les dirigeants peuvent prendre pour transformer cette vision en réalité. La Banque a participé aussi au débat sur « Le rôle de l'Afrique dans la nouvelle donne», où il a été noté que les pays en développement représentent aujourd'hui la moitié de la croissance mondiale, et que six sur les 10 économies les plus dynamiques sont en Afrique sub-saharienne. Toutefois, les avantages d'une telle croissance ne sont pas partagés par tous. La BAD a participé à la séance «Assurer une croissance inclusive ». Les taux de croissance de l'Afrique sont supérieurs à la moyenne, mais la plupart de ses économies ont souffert de la montée des inégalités. Le débat a examiné comment créer un modèle de croissance économique plus inclusif. Malgré son attrait pour les voyageurs, l'Afrique est à la traîne quand il s'agit de sa part des recettes touristiques. Le continent ne reçoit que 3,4 % du tourisme mondial et 5,2 % des arrivées de touristes. La séance consacrée à « Une croissance verte et partagée dans l'aviation, les voyages et le tourisme » a étudié les moyens de redresser le déséquilibre. L'Afrique a toutefois sa part dans l'essor des télécommunications, un sujet qui a été exploré dans « Les services financiers mobiles : faire pencher la balance ». L'Afrique a maintenant plus d'un demi-milliard d'utilisateurs de téléphone mobile et est l'une des régions les plus florissantes pour les télécommunications. Les langues officielles de la BAD sont l'anglais et le français. Aussi convient-il qu'elle prenne part aux « Points de repères sur l'Afrique francophone ». L'Afrique francophone compte 31 pays, c'est-à-dire plus de la moitié des pays de l'Afrique, et sa population devrait plus que doubler pour atteindre les 750 millions d'habitants en 2050. Le séminaire a abordé la question des changements et enjeux économiques, ainsi que des profils politiques, qui façonnent l'Afrique francophone. La BAD a assisté aussi à la séance sur les femmes d'Afrique et examiné les preuves indiquant que « la réduction des écarts de genre s'avère être en relation directe avec la croissance et la compétitivité ». Les autres séminaires auxquels la BAD prendra part comprennent notamment « De la vision à l'action : la vision panafricaine », et « Une région : l'Afrique ; trois défis ». -La BAD a participé notamment à une séance de travail sur les changements qui s'opèrent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (Mena). L'agence temporaire de relocalisation de la Banque est à Tunis. Cette séance a eu pour thème «Le point sur la Mena : implications pour l'Afrique » Il s'agissait de répondre à la question centrale de savoir comment les changements rapides qui se déroulent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord remodèlent les programmes politiques sur le continent africain. Un autre sujet important au Forum était l'intégration régionale, l'une des priorités de la BAD. « Maintenant, le monde comprend que l'on ne peut pas exporter le développement en Afrique, il faut travailler avec les institutions de l'Afrique elle-même, si l'on veut apporter un soutien positif au continent », a déclaré le président de la BAD, Donald Kaberuka, donnant son point de vue sur le programme du Forum. La Banque a poursuivi son programme d'action sur l'intégration régionale en participant à la séance intitulée « Au-delà des frontières : promouvoir l'intégration régionale » trop de barrières tarifaires et de contrôles aux frontières entravent le commerce et la croissance en Afrique, et ont une incidence négative sur l'ensemble du continent. Comme l'introduction au séminaire l'indique, « le commerce intra-africain reste faible, avec un taux de 10%, comparativement à 40% pour l'Amérique du Nord et 60% pour l'Europe occidentale ». La séance a permis de soulever des questions telles que la manière dont les changements politiques et les investissements dans les infrastructures transfrontalières peuvent contribuer à accélérer la mise en place d'infrastructures régionales plus importantes. Une autre séance à laquelle la BAD a pris part s'est interrogé sur « L'Afrique : chapitre suivant ». En raison des progrès importants réalisés dans de nombreux pays ou groupes de pays africains, les gens commencent à envisager que l'économie de l'Afrique peut décoller comme la Chine il y a 30 ans, et l'Inde il y a 20 ans. La question posée de savoir quelles mesures concrètes les dirigeants peuvent prendre pour transformer cette vision en réalité. La Banque a participé aussi au débat sur « Le rôle de l'Afrique dans la nouvelle donne», où il a été noté que les pays en développement représentent aujourd'hui la moitié de la croissance mondiale, et que six sur les 10 économies les plus dynamiques sont en Afrique sub-saharienne. Toutefois, les avantages d'une telle croissance ne sont pas partagés par tous. La BAD a participé à la séance «Assurer une croissance inclusive ». Les taux de croissance de l'Afrique sont supérieurs à la moyenne, mais la plupart de ses économies ont souffert de la montée des inégalités. Le débat a examiné comment créer un modèle de croissance économique plus inclusif. Malgré son attrait pour les voyageurs, l'Afrique est à la traîne quand il s'agit de sa part des recettes touristiques. Le continent ne reçoit que 3,4 % du tourisme mondial et 5,2 % des arrivées de touristes. La séance consacrée à « Une croissance verte et partagée dans l'aviation, les voyages et le tourisme » a étudié les moyens de redresser le déséquilibre. L'Afrique a toutefois sa part dans l'essor des télécommunications, un sujet qui a été exploré dans « Les services financiers mobiles : faire pencher la balance ». L'Afrique a maintenant plus d'un demi-milliard d'utilisateurs de téléphone mobile et est l'une des régions les plus florissantes pour les télécommunications. Les langues officielles de la BAD sont l'anglais et le français. Aussi convient-il qu'elle prenne part aux « Points de repères sur l'Afrique francophone ». L'Afrique francophone compte 31 pays, c'est-à-dire plus de la moitié des pays de l'Afrique, et sa population devrait plus que doubler pour atteindre les 750 millions d'habitants en 2050. Le séminaire a abordé la question des changements et enjeux économiques, ainsi que des profils politiques, qui façonnent l'Afrique francophone. La BAD a assisté aussi à la séance sur les femmes d'Afrique et examiné les preuves indiquant que « la réduction des écarts de genre s'avère être en relation directe avec la croissance et la compétitivité ». Les autres séminaires auxquels la BAD prendra part comprennent notamment « De la vision à l'action : la vision panafricaine », et « Une région : l'Afrique ; trois défis ».