La réunion du G8, consacrée au trafic illicite de drogue, a été couronnée lundi à Paris par l'adoption d'une déclaration politique engageant les pays participants à intensifier leur coopération dans la mise en œuvre du plan d'action adopté dans le "respect de la législation des pays signataires et de leurs actions souveraines". A travers ce plan d'action, les représentants des 21 Etats et des 9 organisations internationales, présents à cette réunion, ont décidé d'"améliorer la collecte et la mutualisation du renseignement" à propos des trafics internationaux de stupéfiants, éléments qualifiés de "conditions majeures" pour accroitre l'efficacité de la lutte contre le trafic de drogue. A cet effet, les centres régionaux d'échange d'informations, établis en Afrique de l'Ouest, à Accra (Ghana) et à Dakar (Sénégal) doivent été reliés entre les pays concernés, et complétés de manière à couvrir l'ensemble des routes du trafic. L'intensification de la coopération maritime est également préconisée par les participants qui ont estimé que l'article 17 de la Convention de Vienne contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, adoptée en 1988, s'est révélé être l'"un des outils les plus utiles sur le plan opérationnel dans la lutte contre le trafic de drogue par voie de mer". Les ministres de l'Intérieur des pays concernés ont également fait part de leur volonté d'"améliorer les capacités de réaction" des différents Etats avec, notamment, la formation de leurs forces de sécurité et l'identification des éventuelles faiblesses à corriger. Ils ont en outre chargé l'Organisation des Nations unies de lutte contre la drogue (Onudc) du dossier visant à la création d'un "fonds fiduciaire international", qui serait alimenté par les avoirs saisis des narcotrafiquants et servira au financement de la lutte contre le trafic de drogue. Par ailleurs, les ministres ont proposé de "faciliter les interceptions maritimes (des bâtiments transportant la drogue), en simplifiant les cadres internationaux qui les régissent", et la mise en place d'"accords bilatéraux ou régionaux". Ce plan d'action doit être transmis aux chefs d'Etat et de gouvernement du G8 (Etats-Unis, Russie, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada, Italie, Japon), qui doivent se retrouver les 26 et 27 mai à Deauville (Normandie-France). Déjà au début des travaux de la deuxième journée de cette rencontre, les ministres de l'Intérieur du G8 et des délégués africains avaient jeté les bases de ce plan d'action pour tenter d'enrayer l'expansion du trafic transatlantique de cocaïne. Les pays membres du G8 sont partis du constat selon lequel la demande s'est déplacée depuis 1998 vers l'Europe. Quatre fois moindre il y a dix ans qu'en Amérique du Nord, la valeur annuelle du marché en Europe est passée à 33 milliards de dollars pour presque rejoindre celle des Etats-Unis (37 milliards), a indiqué le directeur exécutif de l'Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) , ajoutant que deux tiers des utilisateurs de cocaïne en Europe vivent dans seulement trois pays, Royaume-Uni, Espagne et Italie Dans un rapport, l'Onudc précise que les saisies de cocaïne en Europe avaient atteint 121 tonnes en 2006, avant de chuter à 53 tonnes en 2009. "Mais le prix de la cocaïne pure n'a pas beaucoup augmenté en Europe, ce qui suggère que les trafiquants ont trouvé de nouvelles façons de se soustraire aux contrôle des forces de l'ordre", avait souligné le directeur exécutif de l'Onucd, Yuriy Fedotov dans son intervention. D'où la nécessité de trouver les moyens efficaces pour endiguer ce phénomène gravissime qui ne connaît point de frontière. La réunion du G8, consacrée au trafic illicite de drogue, a été couronnée lundi à Paris par l'adoption d'une déclaration politique engageant les pays participants à intensifier leur coopération dans la mise en œuvre du plan d'action adopté dans le "respect de la législation des pays signataires et de leurs actions souveraines". A travers ce plan d'action, les représentants des 21 Etats et des 9 organisations internationales, présents à cette réunion, ont décidé d'"améliorer la collecte et la mutualisation du renseignement" à propos des trafics internationaux de stupéfiants, éléments qualifiés de "conditions majeures" pour accroitre l'efficacité de la lutte contre le trafic de drogue. A cet effet, les centres régionaux d'échange d'informations, établis en Afrique de l'Ouest, à Accra (Ghana) et à Dakar (Sénégal) doivent été reliés entre les pays concernés, et complétés de manière à couvrir l'ensemble des routes du trafic. L'intensification de la coopération maritime est également préconisée par les participants qui ont estimé que l'article 17 de la Convention de Vienne contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, adoptée en 1988, s'est révélé être l'"un des outils les plus utiles sur le plan opérationnel dans la lutte contre le trafic de drogue par voie de mer". Les ministres de l'Intérieur des pays concernés ont également fait part de leur volonté d'"améliorer les capacités de réaction" des différents Etats avec, notamment, la formation de leurs forces de sécurité et l'identification des éventuelles faiblesses à corriger. Ils ont en outre chargé l'Organisation des Nations unies de lutte contre la drogue (Onudc) du dossier visant à la création d'un "fonds fiduciaire international", qui serait alimenté par les avoirs saisis des narcotrafiquants et servira au financement de la lutte contre le trafic de drogue. Par ailleurs, les ministres ont proposé de "faciliter les interceptions maritimes (des bâtiments transportant la drogue), en simplifiant les cadres internationaux qui les régissent", et la mise en place d'"accords bilatéraux ou régionaux". Ce plan d'action doit être transmis aux chefs d'Etat et de gouvernement du G8 (Etats-Unis, Russie, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada, Italie, Japon), qui doivent se retrouver les 26 et 27 mai à Deauville (Normandie-France). Déjà au début des travaux de la deuxième journée de cette rencontre, les ministres de l'Intérieur du G8 et des délégués africains avaient jeté les bases de ce plan d'action pour tenter d'enrayer l'expansion du trafic transatlantique de cocaïne. Les pays membres du G8 sont partis du constat selon lequel la demande s'est déplacée depuis 1998 vers l'Europe. Quatre fois moindre il y a dix ans qu'en Amérique du Nord, la valeur annuelle du marché en Europe est passée à 33 milliards de dollars pour presque rejoindre celle des Etats-Unis (37 milliards), a indiqué le directeur exécutif de l'Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) , ajoutant que deux tiers des utilisateurs de cocaïne en Europe vivent dans seulement trois pays, Royaume-Uni, Espagne et Italie Dans un rapport, l'Onudc précise que les saisies de cocaïne en Europe avaient atteint 121 tonnes en 2006, avant de chuter à 53 tonnes en 2009. "Mais le prix de la cocaïne pure n'a pas beaucoup augmenté en Europe, ce qui suggère que les trafiquants ont trouvé de nouvelles façons de se soustraire aux contrôle des forces de l'ordre", avait souligné le directeur exécutif de l'Onucd, Yuriy Fedotov dans son intervention. D'où la nécessité de trouver les moyens efficaces pour endiguer ce phénomène gravissime qui ne connaît point de frontière.