L'ambassadeur du royaume de Suède à Alger, Eva Emnéus, nous explique et développe, dans cet entretien, l'état des relations économiques et commerciales algéro-suédoises qu'elle juge prometteuses, en dépit du faible volume d'échanges et de la valeur des montants de la balance commerciale. Mais, les perspectives de dynamisation de la coopération et du partenariat entre les deux pays sont immenses et diversifiées, selon Emnéus, estimant que plusieurs secteurs économiques et industriels peuvent connaître un développement, en ce sens que les entreprises suédoises sont prêtes à apporter leur expertise et leur technologie aux sociétés algériennes. L'ambassadeur du royaume de Suède à Alger, Eva Emnéus, nous explique et développe, dans cet entretien, l'état des relations économiques et commerciales algéro-suédoises qu'elle juge prometteuses, en dépit du faible volume d'échanges et de la valeur des montants de la balance commerciale. Mais, les perspectives de dynamisation de la coopération et du partenariat entre les deux pays sont immenses et diversifiées, selon Emnéus, estimant que plusieurs secteurs économiques et industriels peuvent connaître un développement, en ce sens que les entreprises suédoises sont prêtes à apporter leur expertise et leur technologie aux sociétés algériennes. Pour stimuler et réhabiliter la coopération entre l'Algérie et la Suède, l'ambassadeur a participé à un certain nombre d'actions et d'activités, tels que l'animation de la Journée nationale technique et scientifique sur la relance de l'agrumiculture où Eva Emnéus a assisté, récemment, à la première exportation de 15 tonnes d'oranges d'Algérie vers la Suède, et ce en présence des représentants du ministère algérien de l'Agriculture et du Développement rural, de l'Agence nationale pour la promotion du commerce extérieur et de l'exportation, (Algex), ainsi que celle d'autres représentants d'organismes publics en charge du commerce. Cette première exportation représentait 15 tonnes d'oranges de la variété "Valencia Late", en provenance de l'exploitation "Garden", à Chéraga, en attendant d'autres opérations d'exportation vers ce pays scandinave qui, à l'instar des consommateurs allemands et italiens, apprécie beaucoup l'orange algérienne de la Mitidja... L'autre action ayant montré la volonté du gouvernement suédois de faire fructifier les relations bilatérales entre les deux pays concerne, également, la première conférence algéro-suédoise sur la prévention routière où l'expertise suédoise a été passée à la loupe à Alger devant une assistance de professionnels de la route (Sûreté nationale, Protection civile, ministère des Transports…).Ainsi, d'importantes conférences ont été données par des experts suédois en matière de prévention routière, à l'instar de celles ayant trait à la sécurité en général et à l'expérience du contrôle de la vitesse en Suède, mais l'objectif essentiel de cette rencontre consiste notamment à vulgariser le savoir-faire suédois. «L'objectif de la vision zéro est de réduire à zéro le nombre d'accidents mortels et avec les blessés graves et cela marche. De 1997 à 2010, la Suède a réduit le nombre de décès causés par accidents de la route avec 50% et la vision est d'arriver à 90%» selon les experts suédois. Midi Libre : En quoi consiste l'organisation de la Journée algéro-suédoise sur la sécurité routière ? Eva Emnéus : Nous avons organisé cette conférence algéro-suédoise pour la première fois pour présenter l'expérience suédoise sur la sécurité routière. Nous avons en Suède une grande expertise dans ce domaine. Nous avons réduit le nombre de décès de 50% ces dix dernières années. C'est pourquoi nous avons considéré important de présenter les grandes lignes de cette expérience qui a été largement positive en termes de réduction des accidents de la route. Nous espérons que cette conférence aura des effets nécessaires pour tisser des relations de partenariat dans ce domaine de la sécurité routière. Est- ce que vous envisagez d'autres évènements de coopération et de partenariat algéro-suédois ? Oui, nous envisageons d'organiser un autre évènement en Algérie sur l'environnement, car nous en Suède des ressources importantes dans ce domaine. La Suède pourrait, éventuellement, participer dans le développement de l'Algérie en termes d'assainissement et le traitement des déchets, et dans le domaine de l'eau en général. Nous voulons également instaurer une coopération approfondie avec l'Algérie dans le domaine agricole. C'est un secteur très important en Suède. Je suis très heureuse de vous dire, il y a quelques semaines, les premières 15 tonnes d'oranges ont été expédiées vers la Suède depuis l'Algérie. Nous pensons également créer un projet dans le domaine social et de la responsabilité, cela pour vous annoncer quelques projets de coopération que nous estimons envisageables entre nos deux pays. Comment voyez-vous la coopération algéro-suédoise en termes de partenariat et d'échanges commerciaux ? L'Algérie est un marché très intéressant pour la Suède qui est très sensible au domaine des exportations. Nous avons en Algérie 17 grandes sociétés multinationales qui activent, tels que ABB, Sony Ericsson, Saab. Nous aurons aimé voir actives Algérie des sociétés suédoises moins grandes, comme des PME. Nous allons essayer d'attirer des entreprises suédoises pour activer en Algérie dans le cadre des relations de partenariat et de marché, surtout dans le domaine de l'agriculture et de l'énergie. Nous souhaitons développer des projets de partenariat dans le secteur agricole où nos deux pays possèdent d`énormes potentialités qui peuvent être mutuellement bénéfiques. Car, nous sommes un pays importateur de pétrole et de gaz. L'Algérie a besoin du savoir-faire suédois. Est-ce que les entreprises suédoises sont disposées au transfert technologique ? Oui, nous pouvons coopérer dans ce cadre pour le transfert technologique te le savoir-faire suédois. Comment se présente la balance commerciale algéro-suédoise ? Ces dernières années à cause de la globalisation, les importations ont diminué un peu, mais cela a augmenté de 8 %. La Suède a une exportation vers l'Algérie de 300 millions d'euros, et l'Algérie exporte pour la Suède pour 100 millions d'euros. Les exportations algériennes sont essentiellement des produits pétrochimiques, ainsi que des dattes. Les hommes d'affaires suédois sont-ils présents en Algérie ? Les entreprises suédoises sont essentiellement représentées en Algérie par des algériens et par d'autres nationalités. Les sociétés sont essentiellement des multinationales, comme par exemple, ABB. La langue pourrait, à mon avis, expliquer l'absence d'hommes d'affaires suédois en Algérie. Est-ce que les hommes d'affaires suédois sont disposés à participer au programme quinquennal 2010-0214 ? C'est l'une de mes principales missions en Algérie pour sensibiliser les hommes d'affaires suédois sur l'importance de participer au plan quinquennal algérien. Nous avons compris que l'Algérie est un partenaire viable et intéressant, et c'est dans cet objectif que nous avons organisé ce séminaire. Cela pourrait déboucher sur une coopération approfondie entre les agences étatiques, mais également entre d'autres partenaires de la sécurité routière afin que les algériens puissent tirer profit de l'expérience suédoise. La Suède est-elle disposée à soutenir l'Algérie pour adhérer à l'Organisation mondiale du commerce ? Nous envisageons, bien entendu, d'appuyer la candidature de l'Algérie concernant l'adhésion à l'OMC, car il s'agit d'un pays ayant des potentialités importantes. Pour stimuler et réhabiliter la coopération entre l'Algérie et la Suède, l'ambassadeur a participé à un certain nombre d'actions et d'activités, tels que l'animation de la Journée nationale technique et scientifique sur la relance de l'agrumiculture où Eva Emnéus a assisté, récemment, à la première exportation de 15 tonnes d'oranges d'Algérie vers la Suède, et ce en présence des représentants du ministère algérien de l'Agriculture et du Développement rural, de l'Agence nationale pour la promotion du commerce extérieur et de l'exportation, (Algex), ainsi que celle d'autres représentants d'organismes publics en charge du commerce. Cette première exportation représentait 15 tonnes d'oranges de la variété "Valencia Late", en provenance de l'exploitation "Garden", à Chéraga, en attendant d'autres opérations d'exportation vers ce pays scandinave qui, à l'instar des consommateurs allemands et italiens, apprécie beaucoup l'orange algérienne de la Mitidja... L'autre action ayant montré la volonté du gouvernement suédois de faire fructifier les relations bilatérales entre les deux pays concerne, également, la première conférence algéro-suédoise sur la prévention routière où l'expertise suédoise a été passée à la loupe à Alger devant une assistance de professionnels de la route (Sûreté nationale, Protection civile, ministère des Transports…).Ainsi, d'importantes conférences ont été données par des experts suédois en matière de prévention routière, à l'instar de celles ayant trait à la sécurité en général et à l'expérience du contrôle de la vitesse en Suède, mais l'objectif essentiel de cette rencontre consiste notamment à vulgariser le savoir-faire suédois. «L'objectif de la vision zéro est de réduire à zéro le nombre d'accidents mortels et avec les blessés graves et cela marche. De 1997 à 2010, la Suède a réduit le nombre de décès causés par accidents de la route avec 50% et la vision est d'arriver à 90%» selon les experts suédois. Midi Libre : En quoi consiste l'organisation de la Journée algéro-suédoise sur la sécurité routière ? Eva Emnéus : Nous avons organisé cette conférence algéro-suédoise pour la première fois pour présenter l'expérience suédoise sur la sécurité routière. Nous avons en Suède une grande expertise dans ce domaine. Nous avons réduit le nombre de décès de 50% ces dix dernières années. C'est pourquoi nous avons considéré important de présenter les grandes lignes de cette expérience qui a été largement positive en termes de réduction des accidents de la route. Nous espérons que cette conférence aura des effets nécessaires pour tisser des relations de partenariat dans ce domaine de la sécurité routière. Est- ce que vous envisagez d'autres évènements de coopération et de partenariat algéro-suédois ? Oui, nous envisageons d'organiser un autre évènement en Algérie sur l'environnement, car nous en Suède des ressources importantes dans ce domaine. La Suède pourrait, éventuellement, participer dans le développement de l'Algérie en termes d'assainissement et le traitement des déchets, et dans le domaine de l'eau en général. Nous voulons également instaurer une coopération approfondie avec l'Algérie dans le domaine agricole. C'est un secteur très important en Suède. Je suis très heureuse de vous dire, il y a quelques semaines, les premières 15 tonnes d'oranges ont été expédiées vers la Suède depuis l'Algérie. Nous pensons également créer un projet dans le domaine social et de la responsabilité, cela pour vous annoncer quelques projets de coopération que nous estimons envisageables entre nos deux pays. Comment voyez-vous la coopération algéro-suédoise en termes de partenariat et d'échanges commerciaux ? L'Algérie est un marché très intéressant pour la Suède qui est très sensible au domaine des exportations. Nous avons en Algérie 17 grandes sociétés multinationales qui activent, tels que ABB, Sony Ericsson, Saab. Nous aurons aimé voir actives Algérie des sociétés suédoises moins grandes, comme des PME. Nous allons essayer d'attirer des entreprises suédoises pour activer en Algérie dans le cadre des relations de partenariat et de marché, surtout dans le domaine de l'agriculture et de l'énergie. Nous souhaitons développer des projets de partenariat dans le secteur agricole où nos deux pays possèdent d`énormes potentialités qui peuvent être mutuellement bénéfiques. Car, nous sommes un pays importateur de pétrole et de gaz. L'Algérie a besoin du savoir-faire suédois. Est-ce que les entreprises suédoises sont disposées au transfert technologique ? Oui, nous pouvons coopérer dans ce cadre pour le transfert technologique te le savoir-faire suédois. Comment se présente la balance commerciale algéro-suédoise ? Ces dernières années à cause de la globalisation, les importations ont diminué un peu, mais cela a augmenté de 8 %. La Suède a une exportation vers l'Algérie de 300 millions d'euros, et l'Algérie exporte pour la Suède pour 100 millions d'euros. Les exportations algériennes sont essentiellement des produits pétrochimiques, ainsi que des dattes. Les hommes d'affaires suédois sont-ils présents en Algérie ? Les entreprises suédoises sont essentiellement représentées en Algérie par des algériens et par d'autres nationalités. Les sociétés sont essentiellement des multinationales, comme par exemple, ABB. La langue pourrait, à mon avis, expliquer l'absence d'hommes d'affaires suédois en Algérie. Est-ce que les hommes d'affaires suédois sont disposés à participer au programme quinquennal 2010-0214 ? C'est l'une de mes principales missions en Algérie pour sensibiliser les hommes d'affaires suédois sur l'importance de participer au plan quinquennal algérien. Nous avons compris que l'Algérie est un partenaire viable et intéressant, et c'est dans cet objectif que nous avons organisé ce séminaire. Cela pourrait déboucher sur une coopération approfondie entre les agences étatiques, mais également entre d'autres partenaires de la sécurité routière afin que les algériens puissent tirer profit de l'expérience suédoise. La Suède est-elle disposée à soutenir l'Algérie pour adhérer à l'Organisation mondiale du commerce ? Nous envisageons, bien entendu, d'appuyer la candidature de l'Algérie concernant l'adhésion à l'OMC, car il s'agit d'un pays ayant des potentialités importantes.