Les ardeurs des dirigeants de Tassili Airlines de devenir la seconde compagnie publique en Algérie se sont tempérées. La jeune compagnie qui misait beaucoup sur l'acquisition de 4 avions de nouvelle génération a été stoppée dans son élan par une décision du ministère des Transports qui soulève bien des questionnements. Les ardeurs des dirigeants de Tassili Airlines de devenir la seconde compagnie publique en Algérie se sont tempérées. La jeune compagnie qui misait beaucoup sur l'acquisition de 4 avions de nouvelle génération a été stoppée dans son élan par une décision du ministère des Transports qui soulève bien des questionnements. Finalement les deux avions Boeing 737 GN, cloués au sol depuis leur réception, respectivement en mars et avril dernier, par la compagnie Tassili Airlines, prendront leur envol, mais sous les ailes de la compagnie nationale Air Algérie. Que de temps perdu et autant de gains financiers qui se sont volatilisés pour Tassili Airlines, pour aboutir à une décision qui donne à « Air Algérie » l'exploitation des aéronefs de « Tassili Airlines » dans des vols domestiques du Sud et des Hauts-plateaux dans une première étape, selon un communiqué rendu public, jeudi, par le ministère des Transports. Laborieuses ont été les négociations entre les deux sociétés publiques pour parvenir à un accord, sous l'égide du ministère des Transports. L'idée première lancée par Air Algérie pour l'exploitation des aéronefs de Tassili Airlines a été rejetée par le syndicat des pilotes de ligne et par le personnel naviguant de Tassili Airlines. Et pour cause, le pavillon national ne voulait pas des équipages de Tassili Airlines, dont certains membres ont reçu une formation à Seattle (USA) au siège de la société Boeing, pour se familiariser avec les nouvelles techniques introduites sur les aéronefs de nouvelles génération. Toujours est-il que les syndicats des pilotes de ligne de la compagnie se sont opposés à cette offre pour le moins aberrante d'Air Algérie qui pénaliserait lourdement et la compagnie et le personnel naviguant sur le plan professionnel et sur le plan de carrière. Et le même personnel, bien qu'il souscrive à la décision d'exploitation des aéronefs de Tassili Airlines dans des vols domestiques du Sud et des Hauts-Plateaux, décision qui va dans le sens des orientations données par le Président de la République pour développer et désenclaver ces deux régions, s'interroge néanmoins sur le fait que l'on ne fasse pas « confiance » aux jeunes cadres de Tassili Airlines. Le président des pilotes de ligne de Tassili Airlines, Athmane Sahbane qui assure que la compagnie est formée par 90% de jeunes, exprime sa déception et souligne « la capacité du personnel de Tassili Airlines a révolutionner la société pour peu qu'il ait un retour d'écoute des dirigeants ». Le jeune cadre de la compagnie (il est âgé de 31 ans), pilote de ligne et premier responsable du syndicat, s'interroge et dénonce la politique du deux poids deux mesures contenue dans l'accord conclu entre Air Algérie et Tassili Airlines. Il ne comprend pas que le pavillon national affrète les avions des compagnies étrangères à leur juste prix, chose qu'elle a refusée à Tassili Airlines et assure que Tassili Airlines n'entre pas dans un cadre « concurrentiel » avec Air Algérie, bien que « s'il y ait concurrence, elle est à l'avantage du pays et des citoyens ». Finalement les deux avions Boeing 737 GN, cloués au sol depuis leur réception, respectivement en mars et avril dernier, par la compagnie Tassili Airlines, prendront leur envol, mais sous les ailes de la compagnie nationale Air Algérie. Que de temps perdu et autant de gains financiers qui se sont volatilisés pour Tassili Airlines, pour aboutir à une décision qui donne à « Air Algérie » l'exploitation des aéronefs de « Tassili Airlines » dans des vols domestiques du Sud et des Hauts-plateaux dans une première étape, selon un communiqué rendu public, jeudi, par le ministère des Transports. Laborieuses ont été les négociations entre les deux sociétés publiques pour parvenir à un accord, sous l'égide du ministère des Transports. L'idée première lancée par Air Algérie pour l'exploitation des aéronefs de Tassili Airlines a été rejetée par le syndicat des pilotes de ligne et par le personnel naviguant de Tassili Airlines. Et pour cause, le pavillon national ne voulait pas des équipages de Tassili Airlines, dont certains membres ont reçu une formation à Seattle (USA) au siège de la société Boeing, pour se familiariser avec les nouvelles techniques introduites sur les aéronefs de nouvelles génération. Toujours est-il que les syndicats des pilotes de ligne de la compagnie se sont opposés à cette offre pour le moins aberrante d'Air Algérie qui pénaliserait lourdement et la compagnie et le personnel naviguant sur le plan professionnel et sur le plan de carrière. Et le même personnel, bien qu'il souscrive à la décision d'exploitation des aéronefs de Tassili Airlines dans des vols domestiques du Sud et des Hauts-Plateaux, décision qui va dans le sens des orientations données par le Président de la République pour développer et désenclaver ces deux régions, s'interroge néanmoins sur le fait que l'on ne fasse pas « confiance » aux jeunes cadres de Tassili Airlines. Le président des pilotes de ligne de Tassili Airlines, Athmane Sahbane qui assure que la compagnie est formée par 90% de jeunes, exprime sa déception et souligne « la capacité du personnel de Tassili Airlines a révolutionner la société pour peu qu'il ait un retour d'écoute des dirigeants ». Le jeune cadre de la compagnie (il est âgé de 31 ans), pilote de ligne et premier responsable du syndicat, s'interroge et dénonce la politique du deux poids deux mesures contenue dans l'accord conclu entre Air Algérie et Tassili Airlines. Il ne comprend pas que le pavillon national affrète les avions des compagnies étrangères à leur juste prix, chose qu'elle a refusée à Tassili Airlines et assure que Tassili Airlines n'entre pas dans un cadre « concurrentiel » avec Air Algérie, bien que « s'il y ait concurrence, elle est à l'avantage du pays et des citoyens ».