Les forces du changement sont-elles essoufflées ? Il y a tout lieu de le croire car depuis quelque temps, elles se sont presque totalement effacées du terrain des luttes politiques. Les forces du changement sont-elles essoufflées ? Il y a tout lieu de le croire car depuis quelque temps, elles se sont presque totalement effacées du terrain des luttes politiques. En effet, à l'exception de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) aile partis politiques qui maintient une illusion de survie à travers les rassemblements hebdomadaires qu'elle organise à la place du 1er mai tous les samedis, la CNCD Barakat, au sein de laquelle se sont regroupés les syndicats et les associations de la société civile et l'Alliance nationale pour le changement (ANC), qui regroupe plusieurs partis politiques et des personnalités nationales, donnent la nette impression d'avoir abondonné le terrain tant elles se font très discrètes. Cette éclipse a fait dire à beaucoup d'observateurs, à juste titre d'ailleurs, que la dynamique charriée par ces forces et qui a donné tant d'espoirs pour les partisans du changement s'est finalement enrayée. Une évidence que même les animateurs de ces structures ne peuvent nier. Djamal Benabdessalam, dont le mouvement auquel il appartient, El Islah en l'occurrence, est un des principaux animateurs de l'ANC, reconnaît, même s'il le dit à demi mots, que la dynamique de changement a connu un reflux ces dernières semaines. « On va peut être se rencontrer dans les prochains jours » a indiqué Djamal Benabdessalam, avant de tenter de justifier ce retrait de l'ANC du devant de la scène politique nationale. « l faut dire que cela est surtout dû à l'absence de certains membres de l'alliance qui étaient en voyage à l'étranger, mais aussi du mouvement El Islah à la situation interne qui nous a pris beaucoup de notre temps » a t-il en effet précisé. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a d'abord admis que depuis le meeting du 18 mars à la salle Atlas, qui est la seule manifestation publique connue de l'ANC, les membres de cette structure ne se sont plus rencontrés, mais s'est vite ravisé en soulignant la tenue de deux autres réunions par la suite. On est décidément loin, très loin même de l'entrain manifesté au tout début de la création de l'ANC dans le sillage des émeutes du début du mois de janvier dernier. Les membres de l'ANC, formée essentiellement par les mouvements El Islah, le Front national du changement (FNC) créé par les dissidents du MSP ainsi que l'ex-chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, semblaient animés d'une grande volonté en vue d' imposer le changement. Ils projetaient de tenir un congrès national qui aura pour mission de rassembler les forces de l'opposition et d'élaborer une charte des libertés qui consacrera le changement et la rupture avec le système. De tout cela il n'en est rien pour le moment. La CNCD Barakat ne fait guère mieux puisqu'elle aussi semble avoir perdu de sa superbe et de sa dynamique. Après la scission intervenue au sein de la CNCD originelle, cette structure s'est certes manifestée par l'organisation de quelques meetings à Oran, Annaba, Ghardaïa mais surtout à Alger le 25 mars dernier à la salle Atlas, mais depuis, c'est presque le silence radio. Ses animateurs, qui ont fait de la lutte pacifique pour le changement leur principal credo et qui ont refusé les manifestations de rue pour éviter la confrontation avec les forces de l'ordre, brillent par leur absence. Reste la CNCD partis politiques qui fait parler d'elle chaque samedi. Mais ce rassemblement hebdomadaire ne mobilise guère plus qu'une vingtaine de militants, ce qui constitue un échec patent pour ses animateurs, le RCD en premier lieu. La CNCD aile politique, qui a annoncé la tenue prochaine d'un meeting populaire, a reconnu implicitement l'échec de son action. En effet, à l'exception de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) aile partis politiques qui maintient une illusion de survie à travers les rassemblements hebdomadaires qu'elle organise à la place du 1er mai tous les samedis, la CNCD Barakat, au sein de laquelle se sont regroupés les syndicats et les associations de la société civile et l'Alliance nationale pour le changement (ANC), qui regroupe plusieurs partis politiques et des personnalités nationales, donnent la nette impression d'avoir abondonné le terrain tant elles se font très discrètes. Cette éclipse a fait dire à beaucoup d'observateurs, à juste titre d'ailleurs, que la dynamique charriée par ces forces et qui a donné tant d'espoirs pour les partisans du changement s'est finalement enrayée. Une évidence que même les animateurs de ces structures ne peuvent nier. Djamal Benabdessalam, dont le mouvement auquel il appartient, El Islah en l'occurrence, est un des principaux animateurs de l'ANC, reconnaît, même s'il le dit à demi mots, que la dynamique de changement a connu un reflux ces dernières semaines. « On va peut être se rencontrer dans les prochains jours » a indiqué Djamal Benabdessalam, avant de tenter de justifier ce retrait de l'ANC du devant de la scène politique nationale. « l faut dire que cela est surtout dû à l'absence de certains membres de l'alliance qui étaient en voyage à l'étranger, mais aussi du mouvement El Islah à la situation interne qui nous a pris beaucoup de notre temps » a t-il en effet précisé. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a d'abord admis que depuis le meeting du 18 mars à la salle Atlas, qui est la seule manifestation publique connue de l'ANC, les membres de cette structure ne se sont plus rencontrés, mais s'est vite ravisé en soulignant la tenue de deux autres réunions par la suite. On est décidément loin, très loin même de l'entrain manifesté au tout début de la création de l'ANC dans le sillage des émeutes du début du mois de janvier dernier. Les membres de l'ANC, formée essentiellement par les mouvements El Islah, le Front national du changement (FNC) créé par les dissidents du MSP ainsi que l'ex-chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, semblaient animés d'une grande volonté en vue d' imposer le changement. Ils projetaient de tenir un congrès national qui aura pour mission de rassembler les forces de l'opposition et d'élaborer une charte des libertés qui consacrera le changement et la rupture avec le système. De tout cela il n'en est rien pour le moment. La CNCD Barakat ne fait guère mieux puisqu'elle aussi semble avoir perdu de sa superbe et de sa dynamique. Après la scission intervenue au sein de la CNCD originelle, cette structure s'est certes manifestée par l'organisation de quelques meetings à Oran, Annaba, Ghardaïa mais surtout à Alger le 25 mars dernier à la salle Atlas, mais depuis, c'est presque le silence radio. Ses animateurs, qui ont fait de la lutte pacifique pour le changement leur principal credo et qui ont refusé les manifestations de rue pour éviter la confrontation avec les forces de l'ordre, brillent par leur absence. Reste la CNCD partis politiques qui fait parler d'elle chaque samedi. Mais ce rassemblement hebdomadaire ne mobilise guère plus qu'une vingtaine de militants, ce qui constitue un échec patent pour ses animateurs, le RCD en premier lieu. La CNCD aile politique, qui a annoncé la tenue prochaine d'un meeting populaire, a reconnu implicitement l'échec de son action.