A la faveur des récents événements qu'a connus le pays, les Algériens ont plus que par le passé la certitude que l'oppositions est sinon quasi inexistante du moins très faible. Ces événements ont, en quelque sorte, mis à nu l'opposition algérienne. A la faveur des récents événements qu'a connus le pays, les Algériens ont plus que par le passé la certitude que l'oppositions est sinon quasi inexistante du moins très faible. Ces événements ont, en quelque sorte, mis à nu l'opposition algérienne. Discrète, voire même très effacée et ne pouvant donc nullement peser sur le cours des événements, l'opposition a démontré, une fois de plus, qu'elle ne constitue pas une véritable alternative au pouvoir. Dans sa configuration actuelle l'opposition, déchirée par les divisions, est vouée à servir juste de faire valoir en jouant seulement les seconds rôles. L'atomisation de l'opposition est réapparue au grand jour lorsque des partis, des syndicats et des associations de la société civile, qui se sont regroupés dans la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) ont appelé à une marche à Alger le 12 février dernier. Car, en effet, très peu de partis d'opposition ont adhéré à cette coordination qui a, rappelons-le, voulu organiser une seconde marche avant-hier qui a été elle aussi empêchée par un impressionnant dispositif de sécurité. Les divergences et les divisions sont d'ailleurs apparues au tout début de la naissance de la CNCD. Le FFS s'est vite démarqué de cette initiative après avoir assisté à une première réunion. La raison du retrait du parti de HocineAit Ahmed, et le FFS en a fait cas ouvertement, est la présence du RCD au sein de la CNCD. Le premier secrétaire du plus vieux parti d'opposition, Karim Tabou, a reproché au parti du Dr Said Sadi ses «accointances» passées avec le pouvoir en indiquant que « le FFS veut travailler uniquement avec les forces démocratiques autonomes ». Resté donc seul au sein de la CNCD, après aussi le retrait du parti pour la libéré et la justice que dirige Mohamed Said, le RCD n'a pu mobiliser les foules, ni le 12 ni le 19 février. Pis, son leader, Said Sadi, a été pris à partie par des contre manifestants. Nombreux sont les analystes qui ont alors vite réitéré la certitude selon laquelle l'alliance du pôle dit démocratique a été et restera toujours une chimère. Comme par le passé, l'alliance des partis représentant ce courant n'est décidément pas près de se réaliser. Par le passé, est-il besoin de le rappeler, toutes les tentatives d'union ou d'alliance ont été vouées à l'échec. Un échec qui traduit les profondes divergences entre les différents protagonistes de cette mouvance politique. Des querelles de clochers et des luttes pour le leadership opposent en effet souvent les partis dits démocratiques. Ces divisions contribuent à l'évidence à affaiblir ce courant politique et, par voie de conséquence, à le disqualifier totalement auprès de l'opinion publique nationale. Et la multiplication des sigles, avec notamment la création de nouvelles formations politiques dont certaines ne disposent pas d'un agrément, n'a pas suffi à redorer un blason qui semble définitivement terni. Et ce constat est aussi valable pour les partis d'opposition de la mouvance islamiste. Les mouvements Nahda et El Islah n'arrivent plus à accorder leurs violons et toutes les tentatives de rapprochement, et Dieu seul sait combien elles sont nombreuses, se sont avérées vaines. Ainsi, pour ne citer qu'un exemple récent, le Mouvement El Islah n'a pas réussi à susciter l'intérêt du Mouvement Nahda pour l'initiative qu'il a lancée au lendemain des émeutes qu'a connus le pays au début du mois de janvier denier. Nahda n' pas, en effet, adhéré à l'Alliance nationale pour le changement(ANC), qui a élaboré une plateforme de revendications politiques, contrairement à d'autres partis et certaines personnalités politiques, à l'exemple de l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour. Le mouvement Nahda, préférant faire cavalier seul, a lui aussi émis un nombre de propositions comme la formation d'un gouvernement de transition. Pour certains observateurs, cette agitation des partis de l'opposition n'aura aucune incidence tant elle ne suscite pas l'intérêt des Algériens qui se détournent, de plus en plus, des partis de l'opposition. Ces derniers, qui connaissent depuis de longue années une véritable hémorragie tant les troupes désertent les rangs, risquent, au rythme ou vont les choses, de ressembler à des coquilles vides, s'ils ne le sont déjà. K. H. Discrète, voire même très effacée et ne pouvant donc nullement peser sur le cours des événements, l'opposition a démontré, une fois de plus, qu'elle ne constitue pas une véritable alternative au pouvoir. Dans sa configuration actuelle l'opposition, déchirée par les divisions, est vouée à servir juste de faire valoir en jouant seulement les seconds rôles. L'atomisation de l'opposition est réapparue au grand jour lorsque des partis, des syndicats et des associations de la société civile, qui se sont regroupés dans la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) ont appelé à une marche à Alger le 12 février dernier. Car, en effet, très peu de partis d'opposition ont adhéré à cette coordination qui a, rappelons-le, voulu organiser une seconde marche avant-hier qui a été elle aussi empêchée par un impressionnant dispositif de sécurité. Les divergences et les divisions sont d'ailleurs apparues au tout début de la naissance de la CNCD. Le FFS s'est vite démarqué de cette initiative après avoir assisté à une première réunion. La raison du retrait du parti de HocineAit Ahmed, et le FFS en a fait cas ouvertement, est la présence du RCD au sein de la CNCD. Le premier secrétaire du plus vieux parti d'opposition, Karim Tabou, a reproché au parti du Dr Said Sadi ses «accointances» passées avec le pouvoir en indiquant que « le FFS veut travailler uniquement avec les forces démocratiques autonomes ». Resté donc seul au sein de la CNCD, après aussi le retrait du parti pour la libéré et la justice que dirige Mohamed Said, le RCD n'a pu mobiliser les foules, ni le 12 ni le 19 février. Pis, son leader, Said Sadi, a été pris à partie par des contre manifestants. Nombreux sont les analystes qui ont alors vite réitéré la certitude selon laquelle l'alliance du pôle dit démocratique a été et restera toujours une chimère. Comme par le passé, l'alliance des partis représentant ce courant n'est décidément pas près de se réaliser. Par le passé, est-il besoin de le rappeler, toutes les tentatives d'union ou d'alliance ont été vouées à l'échec. Un échec qui traduit les profondes divergences entre les différents protagonistes de cette mouvance politique. Des querelles de clochers et des luttes pour le leadership opposent en effet souvent les partis dits démocratiques. Ces divisions contribuent à l'évidence à affaiblir ce courant politique et, par voie de conséquence, à le disqualifier totalement auprès de l'opinion publique nationale. Et la multiplication des sigles, avec notamment la création de nouvelles formations politiques dont certaines ne disposent pas d'un agrément, n'a pas suffi à redorer un blason qui semble définitivement terni. Et ce constat est aussi valable pour les partis d'opposition de la mouvance islamiste. Les mouvements Nahda et El Islah n'arrivent plus à accorder leurs violons et toutes les tentatives de rapprochement, et Dieu seul sait combien elles sont nombreuses, se sont avérées vaines. Ainsi, pour ne citer qu'un exemple récent, le Mouvement El Islah n'a pas réussi à susciter l'intérêt du Mouvement Nahda pour l'initiative qu'il a lancée au lendemain des émeutes qu'a connus le pays au début du mois de janvier denier. Nahda n' pas, en effet, adhéré à l'Alliance nationale pour le changement(ANC), qui a élaboré une plateforme de revendications politiques, contrairement à d'autres partis et certaines personnalités politiques, à l'exemple de l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour. Le mouvement Nahda, préférant faire cavalier seul, a lui aussi émis un nombre de propositions comme la formation d'un gouvernement de transition. Pour certains observateurs, cette agitation des partis de l'opposition n'aura aucune incidence tant elle ne suscite pas l'intérêt des Algériens qui se détournent, de plus en plus, des partis de l'opposition. Ces derniers, qui connaissent depuis de longue années une véritable hémorragie tant les troupes désertent les rangs, risquent, au rythme ou vont les choses, de ressembler à des coquilles vides, s'ils ne le sont déjà. K. H.