Le 63e anniversaire de la "Nakba" que les Palestiniens commémorent le 15 mai de chaque année, intervient cette année alors que la colonisation israélienne bat son plein, assombrissant de plus en plus les perspectives d'un règlement du conflit, le processus de paix étant déjà au point mort depuis des mois. Le 63e anniversaire de la "Nakba" que les Palestiniens commémorent le 15 mai de chaque année, intervient cette année alors que la colonisation israélienne bat son plein, assombrissant de plus en plus les perspectives d'un règlement du conflit, le processus de paix étant déjà au point mort depuis des mois. La "Nakba" qui désigne la "catastrophe" que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948 sur les trois quarts de la Palestine poussant plus de 760.000 Palestiniens - aujourd'hui quelque 4,8 millions avec leurs descendants- à se réfugier dans des pays voisins, survient également dans un contexte marqué par la poursuite de la violation par l'occupant des résolutions onusiennes relatives notamment au retour des réfugiés. Parmi ces résolutions, la résolution 194, adoptée le 11 décembre 1948 qui stipule que "les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible" et que "des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir". Tous les gouvernements israéliens successifs se sont opposés à l'application du droit au retour, au nom du "caractère juif de l'Etat". Les responsables palestiniens exigent la reconnaissance par Israël du principe de ce droit. Les Palestiniens ont annoncé l'organisation de manifestations hier à travers tous les territoires occupés, pour exprimer leur attachement à leurs droits au retour et à la création d'un Etat indépendant et pour dénoncer la poursuite de la colonisation. Des manifestations similaires sont aussi prévues dans plusieurs pays arabes à l'occasion du 63e anniversaire de la Nakba, pour exprimer leur soutien au droit au retour des réfugiés palestiniens et réclamer la libération de la Palestine dans le cadre de la légalité internationale. Dans ce contexte, le Haut comité national pour la commémoration de la Nakba, a lancé, depuis mars dernier, des actions de mobilisaton dans toutes les villes et villages palestiniens, à travers notamment la signature d'un document appelé "document d'un million de réfugiés palestiniens". Dans un rapport rendu public à l'occasion du 63e anniversaire de la Nakba, le Centre palestinien des statistiques estime à 44 % le taux des réfugiés palestiniens à la fin 2010, tandis que l'UNRWA (Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) parle d'environ 4,8 millions de réfugiés enregistrés jusqu'à la mi-2010, soit 43,4 % du nombre total des Palestiniens dans le monde. Selon ce rapport palestinien, 60,4 % des réfugiés sont installés en Jordanie, en Syrie et au Liban, 16,3 % d'entre eux se trouvent en Cisjordanie occupée et 23,3% dans la bande de Ghaza. L'anniversaire de la Nakba intervient cette année au moment où les autorités d'occupation israéliennes poursuivent leur politique de confiscation des terres palestiniennes et leur plan d'expansion dans l'unique but de détruire et changer la réalité géographique des territoires occupés en vue de les judaïser et y ériger de nouvelles constructions au profit des colons. Dans la ville sainte d'el-Qods, Israël continue d'imposer la politique du fait accompli, en multipliant ses plans de colonisation, par la construction de milliers de logements pour les colons juifs en dépit du caractère illégal de ces activités dénoncées par de nombreuses organisations internationales. La question de la colonisation est à l'origine du blocage du processus de paix israélo-palestinien, suspendu en octobre 2010. Pour reprendre les négociations de paix, les Palestiniens exigent l'arrêt total et complet de la colonisation. Les Palestiniens s'efforcent d'obtenir la reconnaissance internationale d'un Etat indépendant sur les frontières de juin 1967. Plusieurs pays notamment d'Amérique latine ont déjà reconnu l'Etat palestinien indépendant tels que le Brésil, l'Argentine, la Bolivie, l'Equateur, le Chili, et le Pérou. D'autres pays ont élevé le statut de la représentation palestinienne de délégation à mission comme le Danemark et l'Irlande. L'Autorité palestinienne souhaite ainsi soumettre à la prochaine session de l'Assemblée générale de l'ONU (septembre) la question de la reconnaissance du futur Etat palestinien. La "Nakba" qui désigne la "catastrophe" que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948 sur les trois quarts de la Palestine poussant plus de 760.000 Palestiniens - aujourd'hui quelque 4,8 millions avec leurs descendants- à se réfugier dans des pays voisins, survient également dans un contexte marqué par la poursuite de la violation par l'occupant des résolutions onusiennes relatives notamment au retour des réfugiés. Parmi ces résolutions, la résolution 194, adoptée le 11 décembre 1948 qui stipule que "les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible" et que "des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir". Tous les gouvernements israéliens successifs se sont opposés à l'application du droit au retour, au nom du "caractère juif de l'Etat". Les responsables palestiniens exigent la reconnaissance par Israël du principe de ce droit. Les Palestiniens ont annoncé l'organisation de manifestations hier à travers tous les territoires occupés, pour exprimer leur attachement à leurs droits au retour et à la création d'un Etat indépendant et pour dénoncer la poursuite de la colonisation. Des manifestations similaires sont aussi prévues dans plusieurs pays arabes à l'occasion du 63e anniversaire de la Nakba, pour exprimer leur soutien au droit au retour des réfugiés palestiniens et réclamer la libération de la Palestine dans le cadre de la légalité internationale. Dans ce contexte, le Haut comité national pour la commémoration de la Nakba, a lancé, depuis mars dernier, des actions de mobilisaton dans toutes les villes et villages palestiniens, à travers notamment la signature d'un document appelé "document d'un million de réfugiés palestiniens". Dans un rapport rendu public à l'occasion du 63e anniversaire de la Nakba, le Centre palestinien des statistiques estime à 44 % le taux des réfugiés palestiniens à la fin 2010, tandis que l'UNRWA (Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) parle d'environ 4,8 millions de réfugiés enregistrés jusqu'à la mi-2010, soit 43,4 % du nombre total des Palestiniens dans le monde. Selon ce rapport palestinien, 60,4 % des réfugiés sont installés en Jordanie, en Syrie et au Liban, 16,3 % d'entre eux se trouvent en Cisjordanie occupée et 23,3% dans la bande de Ghaza. L'anniversaire de la Nakba intervient cette année au moment où les autorités d'occupation israéliennes poursuivent leur politique de confiscation des terres palestiniennes et leur plan d'expansion dans l'unique but de détruire et changer la réalité géographique des territoires occupés en vue de les judaïser et y ériger de nouvelles constructions au profit des colons. Dans la ville sainte d'el-Qods, Israël continue d'imposer la politique du fait accompli, en multipliant ses plans de colonisation, par la construction de milliers de logements pour les colons juifs en dépit du caractère illégal de ces activités dénoncées par de nombreuses organisations internationales. La question de la colonisation est à l'origine du blocage du processus de paix israélo-palestinien, suspendu en octobre 2010. Pour reprendre les négociations de paix, les Palestiniens exigent l'arrêt total et complet de la colonisation. Les Palestiniens s'efforcent d'obtenir la reconnaissance internationale d'un Etat indépendant sur les frontières de juin 1967. Plusieurs pays notamment d'Amérique latine ont déjà reconnu l'Etat palestinien indépendant tels que le Brésil, l'Argentine, la Bolivie, l'Equateur, le Chili, et le Pérou. D'autres pays ont élevé le statut de la représentation palestinienne de délégation à mission comme le Danemark et l'Irlande. L'Autorité palestinienne souhaite ainsi soumettre à la prochaine session de l'Assemblée générale de l'ONU (septembre) la question de la reconnaissance du futur Etat palestinien.