Mohamed Dib a écrit en français "sans jamais se départir de son âme de Maghrébin", a indiqué, samedi à Tlemcen, l'universitaire Batoul Benabadji Settouti dans sa conférence "Les voix de l'inspiration ou la traduction intérieure dans l'œuvre romanesque de Mohamed Dib". Lors des travaux de la première journée du colloque international sur "Le retentissement de l'œuvre de Mohamed Dib" consacré à la langue et la traduction à travers les écrits de ce grand écrivain, cette enseignante à l'université de Tlemcen a affirmé que "cette âme de Maghrébin l'habite et constitue l'archive de ses souvenirs". "De son passé, il a fait la source de jouvence de sa littérature, même s'il s'est abreuvé à la culture française, tout en gardant cet arrière-goût de sa culture profonde et première, qui ordonna sa sensibilité et animait ses aspirations et ses rêves", a souligné Benabadji Settouti. Le professeur Mourad Yelles, enseignant à la Sorbonne (Paris), a abordé le volet de la traduction culturelle dans l'œuvre de Mohamed Dib, notant que "la traduction est très tôt présente comme en témoignent les nombreuses citations de la tradition orale maghrébine dans ses premiers romans". "A mesure qu'il approfondit sa réflexion et qu'il amplifia son entreprise, Dib ne cessa de questionner la nature complexe de l'acte d'écriture» a-t-il indiqué. L'écrivain, a-t-il ajouté, "semble s'engager dans une exploration systématique de la relation "transculturelle" (ses figures, ses limites et ses échappées) à travers le prisme éclairant de la quête et du labeur poétique". Pour sa part, l'universitaire Anne Roche d'Aix en Provence (France) a tenté, dans sa communication "Insertions et effets de réel", d'étudier les insertions de mots étrangers dans les romans écrits en français par Mohamed Dib et leurs effets paradoxaux. Le programme de la première journée de ce colloque international prévoit en fin de journée, la présentation d'un spectacle produit par l'atelier de théâtre de la grande maison. Les travaux de cette rencontre littéraire internationale, organisée du 14 au 16 mai au palais de la Culture d'Imama conjointement par l'université "Abou Bakr Belkaid" de Tlemcen et le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), dans le cadre des activités de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011", devaient se poursuivre hier par la présentation d'autres communications, parmi lesquelles "Des récits de traduction" et "Ecrivains en deux ou plusieurs langues". Il est prévu également l'organisation d'une table ronde sur le thème "L'écriture gestuelle est par essence une traduction". Mohamed Dib a écrit en français "sans jamais se départir de son âme de Maghrébin", a indiqué, samedi à Tlemcen, l'universitaire Batoul Benabadji Settouti dans sa conférence "Les voix de l'inspiration ou la traduction intérieure dans l'œuvre romanesque de Mohamed Dib". Lors des travaux de la première journée du colloque international sur "Le retentissement de l'œuvre de Mohamed Dib" consacré à la langue et la traduction à travers les écrits de ce grand écrivain, cette enseignante à l'université de Tlemcen a affirmé que "cette âme de Maghrébin l'habite et constitue l'archive de ses souvenirs". "De son passé, il a fait la source de jouvence de sa littérature, même s'il s'est abreuvé à la culture française, tout en gardant cet arrière-goût de sa culture profonde et première, qui ordonna sa sensibilité et animait ses aspirations et ses rêves", a souligné Benabadji Settouti. Le professeur Mourad Yelles, enseignant à la Sorbonne (Paris), a abordé le volet de la traduction culturelle dans l'œuvre de Mohamed Dib, notant que "la traduction est très tôt présente comme en témoignent les nombreuses citations de la tradition orale maghrébine dans ses premiers romans". "A mesure qu'il approfondit sa réflexion et qu'il amplifia son entreprise, Dib ne cessa de questionner la nature complexe de l'acte d'écriture» a-t-il indiqué. L'écrivain, a-t-il ajouté, "semble s'engager dans une exploration systématique de la relation "transculturelle" (ses figures, ses limites et ses échappées) à travers le prisme éclairant de la quête et du labeur poétique". Pour sa part, l'universitaire Anne Roche d'Aix en Provence (France) a tenté, dans sa communication "Insertions et effets de réel", d'étudier les insertions de mots étrangers dans les romans écrits en français par Mohamed Dib et leurs effets paradoxaux. Le programme de la première journée de ce colloque international prévoit en fin de journée, la présentation d'un spectacle produit par l'atelier de théâtre de la grande maison. Les travaux de cette rencontre littéraire internationale, organisée du 14 au 16 mai au palais de la Culture d'Imama conjointement par l'université "Abou Bakr Belkaid" de Tlemcen et le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), dans le cadre des activités de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011", devaient se poursuivre hier par la présentation d'autres communications, parmi lesquelles "Des récits de traduction" et "Ecrivains en deux ou plusieurs langues". Il est prévu également l'organisation d'une table ronde sur le thème "L'écriture gestuelle est par essence une traduction".