M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a réaffirmé lundi à Rome l'attachement de l'Algérie à la défense de la position africaine de disposer d'un siège permanent pour le continent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. «Je saisis l'opportunité qui m'est offerte aujourd'hui pour réaffirmer l'attachement de l'Algérie à la défense de la position africaine commune et pour exprimer ma conviction que l'Afrique défendra, sans ambiguïté, cette position constante, définie sur la base de données objectives", a indiqué M. Messahel dans une intervention devant la conférence sur la réforme du Conseil de sécurité. Il a ajouté, dans ce sens, que la position africaine commune s'inscrivait dans le cadre de "l'aspiration légitime de notre continent à être partie prenante aux grands enjeux liés à la mise en place des institutions et des règles d'une nouvelle gouvernance mondiale". La plate-forme d'Ezulwini que tous les Etats africains se sont engagés à défendre, se fonde, en effet, sur "la nécessaire représentation géographique équitable et avec des prérogatives non amoindries au sein du Conseil de sécurité", a-t-il précisé. Pour M. Messahel, l'élargissement du Conseil de sécurité, tel qu'envisagé par l'Afrique, "est de nature à en faire un organe plus représentatif et démocratique et de le doter de méthodes de travail transparentes et partagées". «Il est susceptible aussi de rendre les décisions du Conseil plus conformes à la volonté générale et, partant, plus légitimes et crédibles, ce qui ne peut que renforcer l'efficacité de cet organe des Nations unies, investi de la responsabilité première du maintien de la paix et de la sécurité internationales", a-t-il expliqué. Rappelant que l'Algérie était parmi les premiers pays à avoir demandé l'inscription de la question de l'élargissement du Conseil de sécurité à l'ordre du jour de l'Assemblée générale des Nations unies, M. Messahel a mis l'accent sur "l'importance primordiale" accordée par l'Algérie à ce projet. Après avoir observé que l'Afrique demeure le seul continent à ne pas disposer de siège permanent au Conseil de sécurité, en dépit du fait qu'il compte le plus grand nombre de pays membres de l'organisation des Nations unies, le membre du gouvernement a appelé à "réparer cette injustice" pour "exprimer le droit légitime de l'Afrique de participer pleinement aux travaux d'un organe dont la composante ne reflète pas la physionomie de sa représentation".L'Union africaine (UA) souhaitait, rappelons-le, selon le Consensus de Ezulwini en 2005 et la Déclaration de Syrte en 2006, sur la réforme de l'ONU l'élargissement du Conseil de sécurité à 26 membres dont deux sièges permanents à l'Afrique. En outre, l'UA défendait le principe de 5 sièges non-permanents attribués à l'Afrique, l'Asie, l'Amérique latine et l'Europe orientale, émettant le vœud'élire elle-même "les deux membres représentant l'Afrique au Conseil de Sécurité". Pour l'Afrique, ces régions du monde sont sous-représentées au Conseil de sécurité, alors qu'elles sont majoritaires aux Nations unies. M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a réaffirmé lundi à Rome l'attachement de l'Algérie à la défense de la position africaine de disposer d'un siège permanent pour le continent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. «Je saisis l'opportunité qui m'est offerte aujourd'hui pour réaffirmer l'attachement de l'Algérie à la défense de la position africaine commune et pour exprimer ma conviction que l'Afrique défendra, sans ambiguïté, cette position constante, définie sur la base de données objectives", a indiqué M. Messahel dans une intervention devant la conférence sur la réforme du Conseil de sécurité. Il a ajouté, dans ce sens, que la position africaine commune s'inscrivait dans le cadre de "l'aspiration légitime de notre continent à être partie prenante aux grands enjeux liés à la mise en place des institutions et des règles d'une nouvelle gouvernance mondiale". La plate-forme d'Ezulwini que tous les Etats africains se sont engagés à défendre, se fonde, en effet, sur "la nécessaire représentation géographique équitable et avec des prérogatives non amoindries au sein du Conseil de sécurité", a-t-il précisé. Pour M. Messahel, l'élargissement du Conseil de sécurité, tel qu'envisagé par l'Afrique, "est de nature à en faire un organe plus représentatif et démocratique et de le doter de méthodes de travail transparentes et partagées". «Il est susceptible aussi de rendre les décisions du Conseil plus conformes à la volonté générale et, partant, plus légitimes et crédibles, ce qui ne peut que renforcer l'efficacité de cet organe des Nations unies, investi de la responsabilité première du maintien de la paix et de la sécurité internationales", a-t-il expliqué. Rappelant que l'Algérie était parmi les premiers pays à avoir demandé l'inscription de la question de l'élargissement du Conseil de sécurité à l'ordre du jour de l'Assemblée générale des Nations unies, M. Messahel a mis l'accent sur "l'importance primordiale" accordée par l'Algérie à ce projet. Après avoir observé que l'Afrique demeure le seul continent à ne pas disposer de siège permanent au Conseil de sécurité, en dépit du fait qu'il compte le plus grand nombre de pays membres de l'organisation des Nations unies, le membre du gouvernement a appelé à "réparer cette injustice" pour "exprimer le droit légitime de l'Afrique de participer pleinement aux travaux d'un organe dont la composante ne reflète pas la physionomie de sa représentation".L'Union africaine (UA) souhaitait, rappelons-le, selon le Consensus de Ezulwini en 2005 et la Déclaration de Syrte en 2006, sur la réforme de l'ONU l'élargissement du Conseil de sécurité à 26 membres dont deux sièges permanents à l'Afrique. En outre, l'UA défendait le principe de 5 sièges non-permanents attribués à l'Afrique, l'Asie, l'Amérique latine et l'Europe orientale, émettant le vœud'élire elle-même "les deux membres représentant l'Afrique au Conseil de Sécurité". Pour l'Afrique, ces régions du monde sont sous-représentées au Conseil de sécurité, alors qu'elles sont majoritaires aux Nations unies.