Dominique Strauss-Kahn a passé une deuxième nuit à la prison de Rikers Island à New York. Selon un responsable syndical de la prison, DSK a été placé sous surveillance anti-suicide après un entretien psychologique mardi avec une équipe médicale de l'établissement pénitentiaire. Une information confirmée par un porte-parole de la police new-yorkaise, sous couvert de l'anonymat, rapporte le journal Le Monde. Dominique Strauss-Kahn a passé une deuxième nuit à la prison de Rikers Island à New York. Selon un responsable syndical de la prison, DSK a été placé sous surveillance anti-suicide après un entretien psychologique mardi avec une équipe médicale de l'établissement pénitentiaire. Une information confirmée par un porte-parole de la police new-yorkaise, sous couvert de l'anonymat, rapporte le journal Le Monde. Un porte-parole de l'administration pénitentiaire de New York a déclaré que "l'état de santé d'un détenu est confidentiel". Le "règlement exige que chaque détenu soit évalué en fonction du risque qu'il puisse se faire du mal ou en faire aux autres. L'administration pénitentiaire de la ville de New York observe les mêmes règles de sécurité et de santé pour tous les détenus", précise le document. Auparavant, un porte-parole de la prison avait assuré que DSK "n'est pas en contact avec les autres prisonniers". "Cela ne veut pas dire qu'il sera toujours dans sa cellule. Cela veut dire que quand il en sortira, il sera toujours accompagné d'un gardien." Le directeur général du Fonds monétaire international, âgé de 62 ans, a été placé lundi en détention à Rikers Island, prison située sur une île de l'East River, après qu'une juge lui eut refusé la liberté sous caution. Le sénateur républicain Jeff Sessions, membre de la commission judiciaire du Sénat, a assuré que le procès de Dominique Strauss-Kahn, s'il a lieu, sera "équitable". "C'est notre responsabilité. Quiconque aux Etats-Unis, accusé de ce type de crimes, a le droit d'avoir un procès équitable", a-t-il assuré, alors que des critiques sur le déroulement judiciaire de l'affaire se font entendre en France. DSK est inculpé d'agression sexuelle et de tentative de viol après une plainte déposée par une employée d'hôtel. Un "grand jury" de 16 à 23 jurés populaires doit se réunir "dans les trois jours" - à compter de lundi -, en secret et en l'absence d'un juge, pour entendre les éléments de preuve de l'accusation et décider d'une inculpation ou non. Si la chambre d'accusation inculpe formellement M. Strauss-Kahn, c'est devant un magistrat d'une juridiction plus élevée mais également de première instance, la New York Supreme Court, que le directeur général du FMI devra comparaître pour se faire signifier officiellement son inculpation. C'est alors que DSK devra dire s'il plaide coupable ou non. A ce jour, il nie toutes les charges qui pèsent contre lui, selon ses avocats, qui comptent également faire appel de la décision de le placer en détention et de lui refuser la liberté sous caution. Silence radio au FMI Le FMI a annoncé n'a pas avoir réussi à entrer en contact avec DSK, mardi soir. Le FMI estime qu'il est important qu'il puisse contacter Dominique Strauss-Kahn dans un "délai convenable", a précisé un porte-parole alors que des voix s'expriment en faveur d'une transition à la tête de l'institution financière. Deux sources au sein du Fonds monétaire international ont confirmé à Reuters que le conseil d'administration a tenté de joindre DSK pour savoir s'il envisageait ou non de se maintenir à son poste. L'une des sources a précisé qu'une démission du patron du FMI serait la solution idéale, tandis que la seconde source a précisé que ce sentiment n'était pas partagé par les 24 membres du conseil d'administration. Un porte-parole de l'administration pénitentiaire de New York a déclaré que "l'état de santé d'un détenu est confidentiel". Le "règlement exige que chaque détenu soit évalué en fonction du risque qu'il puisse se faire du mal ou en faire aux autres. L'administration pénitentiaire de la ville de New York observe les mêmes règles de sécurité et de santé pour tous les détenus", précise le document. Auparavant, un porte-parole de la prison avait assuré que DSK "n'est pas en contact avec les autres prisonniers". "Cela ne veut pas dire qu'il sera toujours dans sa cellule. Cela veut dire que quand il en sortira, il sera toujours accompagné d'un gardien." Le directeur général du Fonds monétaire international, âgé de 62 ans, a été placé lundi en détention à Rikers Island, prison située sur une île de l'East River, après qu'une juge lui eut refusé la liberté sous caution. Le sénateur républicain Jeff Sessions, membre de la commission judiciaire du Sénat, a assuré que le procès de Dominique Strauss-Kahn, s'il a lieu, sera "équitable". "C'est notre responsabilité. Quiconque aux Etats-Unis, accusé de ce type de crimes, a le droit d'avoir un procès équitable", a-t-il assuré, alors que des critiques sur le déroulement judiciaire de l'affaire se font entendre en France. DSK est inculpé d'agression sexuelle et de tentative de viol après une plainte déposée par une employée d'hôtel. Un "grand jury" de 16 à 23 jurés populaires doit se réunir "dans les trois jours" - à compter de lundi -, en secret et en l'absence d'un juge, pour entendre les éléments de preuve de l'accusation et décider d'une inculpation ou non. Si la chambre d'accusation inculpe formellement M. Strauss-Kahn, c'est devant un magistrat d'une juridiction plus élevée mais également de première instance, la New York Supreme Court, que le directeur général du FMI devra comparaître pour se faire signifier officiellement son inculpation. C'est alors que DSK devra dire s'il plaide coupable ou non. A ce jour, il nie toutes les charges qui pèsent contre lui, selon ses avocats, qui comptent également faire appel de la décision de le placer en détention et de lui refuser la liberté sous caution. Silence radio au FMI Le FMI a annoncé n'a pas avoir réussi à entrer en contact avec DSK, mardi soir. Le FMI estime qu'il est important qu'il puisse contacter Dominique Strauss-Kahn dans un "délai convenable", a précisé un porte-parole alors que des voix s'expriment en faveur d'une transition à la tête de l'institution financière. Deux sources au sein du Fonds monétaire international ont confirmé à Reuters que le conseil d'administration a tenté de joindre DSK pour savoir s'il envisageait ou non de se maintenir à son poste. L'une des sources a précisé qu'une démission du patron du FMI serait la solution idéale, tandis que la seconde source a précisé que ce sentiment n'était pas partagé par les 24 membres du conseil d'administration.