Les mélanomes sont les cancers de la peau les plus dangereux : ils sont susceptibles de métastaser et d'atteindre d'autres organes, et peuvent ainsi avoir des conséquences mortelles. Les mélanomes sont les cancers de la peau les plus dangereux : ils sont susceptibles de métastaser et d'atteindre d'autres organes, et peuvent ainsi avoir des conséquences mortelles. Autre cancer beaucoup plus fréquent mais nettement moins grave, le carcinome. On distingue le carcinome basocellulaire (150/an pour 100.000 habitants), qui n'a pas la capacité d'essaimer aux autres organes et qui peut toucher toutes les catégories d'âge ; et le carcinome spinocellulaire (20/an pour 100.000 habitants), qui survient plutôt après 60 ans, susceptible d'envahir les ganglions lymphatiques et de métastaser. Dans les deux cas, un dépistage précoce permet un traitement chirurgical simple, qui consiste en l'ablation de la lésion sous anesthésie locale. Une découverte tardive impose en revanche une chirurgie beaucoup plus lourde. Cancers de la peau : les signes qui doivent alerter Parmi les facteurs de risque de mélanome, l'exposition au soleil figure en tête, notamment lorsqu'elle a lieu pendant l'enfance. Le type de peau (claire ou mate) et la présence de nombreux grains de beauté (40) justifient également des précautions particulières. Pour aider les gens à mémoriser les signes qui doivent alerter, les dermatologues ont édicté la règle ABCDE, une aide mnémotechnique simple : A comme Asymétrie B comme Bords irréguliers C comme Couleur non homogène D comme diamètre E comme Evolution Il est recommandé aux personnes à risque d'effectuer un auto-examen de leur peau une fois par trimestre et de consulter un dermatologue une fois par an. La détection de maladies de la peau entre en effet parfaitement dans le champ de compétences des kinés. Au cours d'une séance de kinésithérapie, le praticien voit l'individu dans sa globalité et a le temps de l'interroger sur l'évolution de l'aspect de ses grains de beauté. Pour autant, peu de kinés ont conscience de cet aspect de leur pratique et le mettent en application. Face à l'augmentation de l'incidence du mélanome, le CNOK a donc proposé à l'INC et aux dermatologues de s'associer pour élaborer un outil d'information et d'aide à la détection des cancers de la peau. Ce site d'information et d'autoformation dure 2 heures. Mais il est découpé en modules, de manière à ce que chacun accède, à son propre rythme et en plusieurs séances, aux connaissances générales, scientifiques et pratiques qui sont proposées. L'objectif : faire des kinés et des autres professionnels de santé visés des sentinelles contre les mélanomes. Tout en limitant leur rôle au seul qui leur revient, à savoir l'orientation vers le médecin traitant du patient ou un dermatologue, et la sensibilisation aux effets néfastes du soleil. Présenté lors des divers congrès et séances de formation ce logiciel rencontre un très vif succès, assure le délégué général du Conseil national de l'Ordre des kinésithérapeutes. Ce module on-line a été mis en place en septembre 2010. Une enquête est prévue pour connaître le niveau de satisfaction des professionnels de santé destinataires de ce dispositif ainsi que le nombre de mélanomes que leur implication aura permis de dépister. Autre cancer beaucoup plus fréquent mais nettement moins grave, le carcinome. On distingue le carcinome basocellulaire (150/an pour 100.000 habitants), qui n'a pas la capacité d'essaimer aux autres organes et qui peut toucher toutes les catégories d'âge ; et le carcinome spinocellulaire (20/an pour 100.000 habitants), qui survient plutôt après 60 ans, susceptible d'envahir les ganglions lymphatiques et de métastaser. Dans les deux cas, un dépistage précoce permet un traitement chirurgical simple, qui consiste en l'ablation de la lésion sous anesthésie locale. Une découverte tardive impose en revanche une chirurgie beaucoup plus lourde. Cancers de la peau : les signes qui doivent alerter Parmi les facteurs de risque de mélanome, l'exposition au soleil figure en tête, notamment lorsqu'elle a lieu pendant l'enfance. Le type de peau (claire ou mate) et la présence de nombreux grains de beauté (40) justifient également des précautions particulières. Pour aider les gens à mémoriser les signes qui doivent alerter, les dermatologues ont édicté la règle ABCDE, une aide mnémotechnique simple : A comme Asymétrie B comme Bords irréguliers C comme Couleur non homogène D comme diamètre E comme Evolution Il est recommandé aux personnes à risque d'effectuer un auto-examen de leur peau une fois par trimestre et de consulter un dermatologue une fois par an. La détection de maladies de la peau entre en effet parfaitement dans le champ de compétences des kinés. Au cours d'une séance de kinésithérapie, le praticien voit l'individu dans sa globalité et a le temps de l'interroger sur l'évolution de l'aspect de ses grains de beauté. Pour autant, peu de kinés ont conscience de cet aspect de leur pratique et le mettent en application. Face à l'augmentation de l'incidence du mélanome, le CNOK a donc proposé à l'INC et aux dermatologues de s'associer pour élaborer un outil d'information et d'aide à la détection des cancers de la peau. Ce site d'information et d'autoformation dure 2 heures. Mais il est découpé en modules, de manière à ce que chacun accède, à son propre rythme et en plusieurs séances, aux connaissances générales, scientifiques et pratiques qui sont proposées. L'objectif : faire des kinés et des autres professionnels de santé visés des sentinelles contre les mélanomes. Tout en limitant leur rôle au seul qui leur revient, à savoir l'orientation vers le médecin traitant du patient ou un dermatologue, et la sensibilisation aux effets néfastes du soleil. Présenté lors des divers congrès et séances de formation ce logiciel rencontre un très vif succès, assure le délégué général du Conseil national de l'Ordre des kinésithérapeutes. Ce module on-line a été mis en place en septembre 2010. Une enquête est prévue pour connaître le niveau de satisfaction des professionnels de santé destinataires de ce dispositif ainsi que le nombre de mélanomes que leur implication aura permis de dépister.